Présentation
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Du français aux créoles. Phonétique, lexicologie et dialectologie antillaises
- Pages : 7 à 14
- Collection : Linguistique variationnelle, n° 1
Article de collectif : 1/17 Suivant
PRÉSENTATION
La créolistique a consacré beaucoup d’efforts à l’étude des phénomènes grammaticaux, de leur fonctionnement en synchronie, voire de leurs origines, ce qui a permis d’accomplir des progrès notables. Toutefois, l’essentiel des travaux ayant été consacrés à la morphosyntaxe, il faut bien admettre que d’autres approches – tout aussi dignes d’intérêt – ont été relativement négligées.
La lexicologie historique, par exemple, fait encore figure de parent pauvre, en particulier dans l’aire caraïbe. La thèse de Robert Chaudenson sur La Réunion1 ainsi que l’inestimable DECOI2 d’Annegret Bollée pour l’océan Indien ont toutefois établi des bases très solides ; il convient désormais d’élaborer de nouveaux ouvrages consacrés en priorité à l’aire antillaise, un terrain d’étude encore relativement vierge de ce point de vue (malgré les travaux fondateurs de König3, Friederici4 et Arveiller5).
À vrai dire, la lexicologie synchronique et la lexicographie ne sont guère mieux pourvues, car la plus grande partie des dictionnaires créoles (presque tous bilingues) ne cherchent guère à proposer de véritables analyses sémiques dignes de ce nom et basées sur des corpus, ne fournissent presque pas de documentation philologique, et se contentent en général de « définir » les mots créoles par un équivalent polysémique français. Or le lexique des langues créoles est aussi riche et complexe que celui de n’importe quelle autre langue et il semble que, malgré de louables exceptions, le chemin à parcourir soit encore long pour rendre justice à
son fonctionnement paradigmatique et syntagmatique (sans parler du marquage socio-pragmatique).
La phonétique historique, proche parente des études de diachronie lexicale, semble se situer dans l’angle mort des chercheurs car il n’existe à ce jour encore aucun traité d’ensemble sur le sujet dans le cadre des créoles français, et bien peu d’études monographiques ; or, une connaissance très fine de la complexité des rapports entre étymons français (ou galloromans, etc.) et aboutissements créoles (rapports qui sont loin d’être aussi réguliers qu’on se l’imagine parfois) s’avère indispensable pour élaborer des hypothèses étymologiques bien étayées, et donc convaincantes.
La dialectologie, ou de façon plus générale l’étude des phénomènes de variation diatopique, a toujours été présente d’une certaine manière dans les travaux sur les créoles français, dans la mesure où il est courant, voire banal, de comparer les différents parlers insulaires entre eux – soit dans une optique strictement descriptive, soit pour tenter de reconstruire l’histoire des origines et de la diffusion des créoles français dans leurs zones respectives. Toutefois, de telles comparaisons n’ont pas toujours pu bénéficier d’une documentation suffisamment riche et variée – situation qui est en train d’évoluer. Dans l’aire caraïbe, l’Atlas linguistique d’Haïti (1998) de Dominique Fattier reste encore sous-exploité, alors qu’il est d’une richesse remarquable ; à l’échelle de cet immense territoire créolophone, il est souvent possible d’appliquer les méthodes éprouvées de la dialectologie traditionnelle pour dégager des centres d’expansion, des aires latérales et des poches de résistance ; les liens historiques avec la Louisiane d’une part et les Petites Antilles d’autre part peuvent aussi être évalués de façon beaucoup plus probante grâce à ce formidable recueil. Et ce, d’autant plus que l’aire antillaise bénéficie désormais de la parution d’un nouvel atlas, l’ALPA (Atlas linguistique des Petites Antilles) de Jean Le Dû et Guylaine Brun-Trigaud (vol. I, 2011 ; vol. II, 2013). Alors que les dictionnaires et les grammaires (même descriptives) nous avaient habitués à des portraits plus ou moins monolithiques du lexique et de la morphosyntaxe du guadeloupéen, du martiniquais, etc., de véritables enquêtes à grande échelle sur le terrain nous permettent enfin d’entrevoir l’admirable complexité du réel. Les affinités et les divergences entre les îles peuvent être mises à jour et précisées, mais en outre la variation intra-insulaire apparaît elle aussi très clairement.
Enfin, la sociolinguistique historique, désormais bien installée au sein des études de linguistique française, se doit d’occuper également la place qui lui revient en créolistique. Il est vrai que, d’une certaine façon, elle en a toujours fait partie – on s’est demandé dès le début quelle avait pu être la nature des relations entre les différentes catégories de locuteurs à l’époque de la genèse des créoles. Il reste pourtant encore énormément de travail à faire pour mieux documenter nos connaissances sur le sujet, et pour analyser les données dont nous disposons de façon plus convaincante et plus fine.
Ce sont ces différentes pistes de réflexion qui ont été proposées à une brochette de spécialistes, réunis à l’occasion pour un colloque qui s’est tenu à l’Université Paris Sorbonne les 29 et 30 novembre 2012. Le présent recueil rassemble les versions écrites et substantiellement enrichies de leurs présentations orales6, aucune limite n’ayant été imposée quant à l’envergure des contributions. Il a pour ambition de projeter sur les créoles français un éclairage complémentaire et d’impulser de nouvelles orientations de recherche autour de cet objet qui continue d’exercer sur les linguistes une fascination jusqu’à ce jour jamais démentie.
Le titre retenu, « Du français aux créoles », ne doit pas être mal interprété. Il ne s’agit surtout pas de nier les influences africaines (ou autres) ayant joué un rôle dans la genèse des créoles naissants. Il se trouve simplement que la documentation disponible sur le diasystème variationnel de la langue française est si imposante qu’il serait méthodologiquement peu avisé de ne pas l’exploiter à fond. Un nombre croissant de travaux (on pense entre autres à ceux de Jean-Paul Chauveau) montre tout le profit que l’on peut en tirer. En outre, un objet d’étude beaucoup moins connu que les créoles se cache derrière ces derniers : il s’agit des français expatriés en zone créolophone. Leur histoire et celle des créoles sont les deux faces – indissociables – d’une même problématique. Nous ne reviendrons pas ici sur la délimitation et la caractérisation de ce nouvel objet d’étude, dont la prise en compte par
la communauté scientifique est relativement récente, mais qu’il nous soit permis de renvoyer aux actes du colloque de 20107, en particulier à notre texte « Le français dans les Antilles : présentation8 », pour une vue d’ensemble sur la question. Les créoles français représentent un inépuisable trésor de données extrêmement précieuses pour l’histoire du français oral, donc du français tout court (il n’est pas superflu de rappeler ici la priorité, tant phylogénique qu’ontogénique, de l’oral sur l’écrit en linguistique – bien que l’on en soit souvent réduit à travailler sur de l’écrit, faute de mieux). Le présent recueil s’adresse donc également aux francisants, en particulier aux variationnistes, qui y trouveront de nombreuses données pour nourrir leur réflexion sur l’histoire de la langue.
Ce recueil s’articule en trois grands ensembles, mais cette répartition ne doit pas être conçue comme trop rigide : à des degrés divers, toutes les approches sont susceptibles d’être représentées d’un article à l’autre. Nous avons d’abord regroupé des contributions consacrées à la phonétique et surtout à la lexicologie historiques ; elles constituent la plus grande partie de l’ensemble. La deuxième section comprend deux textes relevant de la dialectologie ou, si l’on veut, de la variation diatopique dans les Antilles, envisagée dans un cadre explicatif diachronique, le plus apte à « faire parler » les données. Enfin, la dernière section rassemble trois articles centrés de différentes manières sur des questions de sociolinguistique historique, qu’il s’agisse de l’histoire du créole de Trinidad, de celle des « Grands-Blancs » de la Guadeloupe ou encore des locuteurs de « français colonial » et de leur importance dans la genèse des créoles.
Annegret Bollée nous offre des « Éléments de phonétique diachronique des créoles français » consacrés aux résultats évolutifs de l’ancien [h] aspiré du français de l’époque coloniale, qui peuvent correspondre à toute une palette de réalisations phonétiques très variées en lien avec une multitude de facteurs. Inversement, des h créoles peuvent aussi avoir d’autres origines que l’aspirée du français colonial. Cette contribution peut être considérée comme un chapitre (essentiel !) d’un futur traité de « phonétique historique des créoles français qui reste à écrire » (selon
les mots de l’auteure), aux côtés par exemple des articles de Pustka9 et de Thibault10 parus dans Le français dans les Antilles.
On a régulièrement évoqué l’importance du français des peu-lettrés dans la configuration de l’input auquel ont été exposés les locuteurs de proto-créole, y voyant – de façon peut-être un peu trop exclusive – le refuge privilégié de patoisismes locaux et d’archaïsmes provinciaux ayant traversé les mers pour s’enraciner dans le Nouveau Monde. Jean-Paul Chauveau (« Sur le lexique des français populaires maintenu dans les créoles antillais »), sans pour autant négliger les archaïsmes et les régionalismes exportés, attire toutefois notre attention sur un important contingent de types lexicaux tirés tout droit de la langue savante mais transformés dans la bouche du peuple, par croisements et autres phénomènes d’étymologie populaire. De la richesse quantitative des données réunies surgit une justesse qualitative des analyses qui force l’admiration. Il convient d’insister ici sur le fait que la prise en compte des riches données galloromanes disponibles est essentielle pour ne pas attribuer à tort au créole des formes, sens ou constructions qui existaient certainement déjà dans l’usage des colons – ce qui n’exclut pas qu’ils aient pu être réinterprétés, grammaticalisés ou réanalysés par la suite.
Cela dit, les langues créoles connaissent bien évidemment elles aussi l’enrichissement lexical par le biais d’innovations formelles et sémantiques. Ce sont ces dernières qui font l’objet de l’article suivant, « Sens figurés et métaphores : pour le développement du lexique créole », de Marie-Christine Hazaël-Massieux. Consciente des lacunes de la description lexicographique en ce domaine, l’auteure montre que les sens et les emplois métaphoriques existent aussi en créole, bien que les traducteurs français > créole aient souvent tendance à lui préférer une figure un peu plus lourde, la comparaison. Deux exemples concrets (kyòlòlò et tête-mabolo) sont ensuite évoqués pour illustrer la difficulté que peut parfois représenter l’identification de la motivation sémantique ayant donné naissance à une métaphore désormais morte.
Le figement de locutions de discours, dont certaines peuvent avoir une fonction performative, donne souvent lieu à la formation de néologismes.
Les langues créoles n’échappent pas à ce phénomène, mais dans des proportions peut-être inférieures à celles que certains chercheurs avaient imaginées. C’est cette thématique qui est abordée par Silke Jansen et Ruth Hoffmann dans « Du français aux créoles – à travers la communication ? Créolisation, délocutivité et métonymie pragmatique ». Le concept même de la délocutivité tel qu’il a été compris et illustré jusqu’à maintenant par des représentants de la linguistique cognitive allemande (Koch et Detges) dans une série d’articles consacrés au processus de la créolisation y est remis en cause, et la place des formations délocutives en créole y est revue à la baisse.
En lexicologie historique, la disponibilité des données de première main joue un rôle fondamental. Or, les attestations les plus intéressantes se cachent souvent dans des sources manuscrites destinées à une circulation très réduite, comme la correspondance privée. Lorsque de telles sources ont été l’objet d’une édition, elles font le bonheur des lexicologues diachroniciens qui ne manquent pas d’y relever des matériaux intéressants pour la recherche. C’est ce qu’a fait Pierre Rézeau dans « Petit inventaire lexical de la correspondance du Bourguignon E. Berthot, directeur des Ponts et Chaussées de la Guadeloupe de 1843 à 1846 ». Le dépouillement de ces documents épistolaires lui a permis d’attester de nombreux phénomènes lexicaux relevant du français régional et du créole guadeloupéens au xixe siècle.
Dans la continuité du DECOI, une équipe réunie sous la direction d’Annegret Bollée s’active à la rédaction du DECA, le Dictionnaire étymologique des créoles français d’Amérique (www.uni-bamberg.de/romling/deca/). Ulrike Scholz, qui collabore à l’élaboration de ce futur ouvrage de référence (dont nous appelons la publication de tous nos vœux), s’est penchée sur un champ sémantique dont l’histoire est particulièrement riche dans les Antilles : celui de la magie. Dans « D’Albert le Grand à Makandal : continuité et innovation dans le lexique de la magie et de la sorcellerie des créoles français », elle analyse dans le détail les unités lexicales de ce champ sémantique et ce, de plusieurs points de vue (étymologico-historique, morphologique, ethnologique) ; on y trouve aussi en avant-première de nombreux articles du futur DECA, qui donnent une excellente idée de la richesse de l’ouvrage.
Nous abordons la variation dialectale (et donc en même temps l’histoire) des créoles atlantiques avec la contribution de Dominique Fattier intitulée
« Dialectologie historique dans la Caraïbe : textes anciens, données dialectales, hypothèses de travail ». Le plus ancien texte connu rédigé dans un créole atlantique, la Passion de Notre Seigneur selon Saint Jean en langage nègre, pose aux créolistes le problème de sa localisation (et l’on ne peut s’empêcher d’établir un parallèle avec le casse-tête représenté par la localisation des plus anciens textes médiévaux rédigés en « roman »), mais aussi celui de la nature plus ou moins artificielle ou composite de la langue (ou de la scripta ?) dans laquelle il a été composé. Forte des données atlantographiques désormais disponibles pour l’aire antillaise, Dominique Fattier confronte systématiquement les traits (essentiellement grammaticaux) du texte aux autres matériaux historiques et contemporains à notre disposition et conclut à une origine nord-haïtienne du texte. Son texte se penche par la suite sur des données historiques pour soutenir l’hypothèse (empruntée à R. Chaudenson) d’une « génération » de parlers basée sur les mouvements de population dans la Caraïbe à l’époque coloniale.
Les auteurs du nouvel Atlas Linguistique des Petites Antilles11, Jean Le Dû et Guylaine Brun-Trigaud, nous font part de leurs « premières approches géolinguistiques des aires lexicales, phonétiques et morphologiques » de l’ALPA. Les matériaux recueillis permettent d’illustrer différents cas de figure aréologiques, car en effet l’extension d’une variante peut aller du point isolé jusqu’à la totalité de l’archipel, en passant par diverses oppositions binaires telles que « îles françaises vs îles ex-anglaises », « îles du Nord vs îles du Sud », « îles centrales vs îles latérales », etc. Il est extrêmement réjouissant de voir la Dominique et Sainte-Lucie figurer à part entière dans cet atlas (ainsi que Trinidad et Oiapoque !), car les ressources lexicographiques et grammaticographiques sur les créoles de ces zones sont moins nombreuses et restent souvent confinées dans l’angle mort de la recherche. Souhaitons qu’un jour des atlas guyanais et louisianais puissent être élaborés et publiés, pour que l’on obtienne enfin une vision d’ensemble de la variation dialectale des créoles atlantiques. Il serait également souhaitable que les méthodes de l’école dialectométrique de Hans Goebl (Salzbourg) soient appliquées à ces richissimes matériaux, afin d’en faire ressortir les structures sous-jacentes.
On peut souvent lire depuis quelques décennies que le créole français de Trinidad serait complètement éteint. Or, il n’en est rien ; non
seulement un point d’enquête de l’ALPA lui est consacré, mais on le pratique encore suffisamment pour que Jo-Anne S. Ferreira ait pu nous dresser le portrait détaillé et à jour de la communauté linguistique créolophone trinidadienne, dans une contribution intitulée « L’archivage et la préservation du patrimoine littéraire du créole français trinidadien : vers la revitalisation (socio-)linguistique ». Après une mise en situation historique, l’auteure présente les efforts d’archivage de la documentation écrite et sonore disponible, puis ensuite les démarches entreprises pour assurer la revitalisation linguistique de ce parler.
Un portrait sociolinguistique des îles ne serait pas complet sans la prise en considération du comportement langagier des « Grands-Blancs », tout à la fois locuteurs de français colonial et de créole, ce dernier fût-il « de salon » – et ce, de façon ininterrompue depuis les tout débuts de l’implantation française. Elissa Pustka, dans « Les “Grands-Blancs” de la Guadeloupe : histoire des langues, sociolinguistique et phonologie », s’est penchée sur le destin de cette catégorie plutôt méconnue de locuteurs, dont les rapports avec le reste de la population ainsi qu’avec la langue créole sont complexes et souvent paradoxaux. La nature et les traits caractéristiques de leur variété de français, un « dialecte secondaire » selon la terminologie de Coseriu (c’est-à-dire d’exportation), sont scrutées ici à la loupe, en particulier du point de vue de la phonologie ; la place et les fonctions du créole dans leurs échanges quotidiens font aussi l’objet d’une énumération détaillée.
Enfin, le grand créoliste Albert Valdman explique dans son article pourquoi il n’est ni « exceptionnaliste » ni « substratiste », mais au contraire qu’il se rattache au camp de ceux que d’aucuns ont baptisés les « superstratistes », pour lesquels « l’influence profonde du français s’étend à tous les niveaux de la structure des créoles, tant à la morphosyntaxe qu’au lexique » et qui « s’accordent pour concevoir la genèse des créoles dans la perspective de l’acquisition non guidée d’une langue seconde ». Il illustre son point de vue grâce à une sélection de traits morphosyntaxiques et lexicaux propres au français colonial, interprétés dans le cadre d’une approche comparative qui tient compte des données historiques et sociales ayant présidé à l’apparition des langues créoles dans le Nouveau Monde.
Les lecteurs trouveront en fin d’ouvrage trois riches index (des mots, des concepts et des auteurs) destinés à faciliter le repérage rapide des informations recherchées.
1 Chaudenson, Robert, Le lexique du parler créole de La Réunion, Paris, Champion, 1974, 2 vol.
2 Bollée, Annegret, Dictionnaire étymologique des créoles français de l’Océan Indien, 4 vol., Hambourg, Buske, 1993-2007.
3 König, Karl, Überseeische Wörter im Französischen (16.-18. Jahrhundert), Halle, Niemeyer, 1939.
4 Friederici, Georg, Amerikanistisches Wörterbuch, Hambourg, de Gruyter, 1947.
5 Arveiller, Raymond, Contribution à l’étude des termes de voyage en français (1505-1722), Paris, D’Artrey, 1963.
6 Seul Pierre Rézeau n’avait pu être physiquement présent au colloque, mais sa contribution figure bel et bien dans ce recueil. Quant à la communication qu’y avait présentée l’auteur de ces lignes, elle est parue entre-temps dans un autre ouvrage collectif : A. Thibault, « Miquelon “grand large, haute mer” » : un emploi martiniquais méconnu », dans Dialectologie et étymologie galloromanes : Mélanges en l’honneur de l’éméritat de Jean-Paul Chauveau, éd. Yan Greub / André Thibault, Strasbourg, Éditions de linguistique et de philologie, 2014, 355-371.
7 A. Thibault (éd.), Le français dans les Antilles : études linguistiques, Paris, L’Harmattan, 2012.
8 Id., p. 11-28.
9 E. Pustka, « Le caméléon dans la jungle sonore : variation du r en Guadeloupe », dans A. Thibault, op. cit., 271-311.
10 A. Thibault, « Les avatars du schwa colonial dans le créole des Petites Antilles », id., 243-269.
11 Sur ce bel ouvrage, voir pour le t. 1 le c.r. de J.-P. Chauveau dans la Revue de lingistique romane 77 (2013), p. 276-281 et pour le t. 2 celui d’A. Thibault, id., 78 (2014), p. 565-570.
- Thème CLIL : 3147 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage
- ISBN : 978-2-8124-3845-5
- EAN : 9782812438455
- ISSN : 2492-010X
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-3845-5.p.0007
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 01/12/2015
- Langue : Français