Table des matières
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Définir l’ironie en France entre 1800 et 1950. Construction théorique et mémoire gidienne
- Pages : 483 à 488
- Collection : Bibliothèque gidienne, n° 13
Chapitre d’ouvrage : Précédent 16/16
Table des matières
Table des références 7
Avant-propos 9
Assimiler l’ironie
Bref exposé d’un modèle général
de description de l’ironie (Gide/Montesquieu) 19
Quelle ironie de Montesquieu ?
Effets interprétatifs des différentes descriptions de la notion 19
L’ironie comme antiphrase, mention ou contraste ?
L’impossible définition formelle 21
L’ironie indéfinissable : mystère de la lecture
ou expression des rapports de pouvoir 26
Vers une définition de l’ironie en termes d’effets :
relire Montesquieu 30
Extension de la définition.
Linéaments d’une définition transhistorique 41
Eironeia et ironie : dissimulation et simulation
de dissimulation 42
Ironie et second degré 43
L’ironie du sort 45
Une définition non formelle 45
Un modèle de lecture.
Déploiement des différents types
de communication ironiques 46
Constructions historiques secondaires.
Modulations selon le temps et l’espace 52
Sur l’intérêt de se centrer sur l’œuvre d’André Gide 54
484Sur la notion de geste de lecture contre celle d’interprétation.
Vers une ironie du lecteur 56
La haine de l’ironie
Antiphrase et esprit voltairien à la fin du xixe siècle
(Gide/Voltaire) 59
Instruire contre l’ironie 62
Moraliser la rhétorique 64
L’Ironie swiftienne chez Sainte-Beuve :
la rhétorique sans antiphrases 70
Usages polémiques et stratégiques de l’antiphrase 77
Des Déracinés aux Nourritures terrestres :
forces et dangers de la critique à rebours 85
Voltaire, de l’instruction publique aux œuvres
d’André Gide 91
Le mauvais xviiie siècle 92
L’ironie contre la pensée : Brunetière sur Voltaire 94
Un voltairianisme gidien ? Le cas Claudel 96
Le Prométhée mal enchaîné, ouvrage voltairien ? 97
La Fontaine par Maurras, ou le classicisme
au-delà de l’ironie 106
Un écho tardif : la double dissertation
des Faux-monnayeurs 110
IRONIE SOCRATIQUE ET IRONIE GRECQUE
DU COMTE DE MONTE-CRISTO AUX CAVES DU VATICAN
(GIDE/DUMAS) 115
L’ironie socratique dans la littérature française.
Du « dialogue » en général aux particularismes sexuels 117
L’absence scolaire, l’ironie et le dialogue 117
Éléments d’un art gidien du dialogue 122
Du dialogue au procès : limites de la polyphonie
dans Les Faux-monnayeurs 125
« Socratique » et « platonicien » :
vague sémantique et idiolectes 129
La dissimulation ironique dans Le Comte de Monte-Cristo,
ou la mémoire grecque du roman d’aventures 137
Le thème grec des Caves du Vatican.
Formes et enjeu de la dissimulation romanesque
et biographique 140
L’ironie invisible comme clé du réalisme ?
Gide/Flaubert, Renan, France 151
« L’ironie singulière » :
Brunetière, Lemaître, Faguet, Lanson, Bourget.
Un accord critique sur une ironie partielle et invisible 152
Ernest Renan, entre Platon et Voltaire 152
Hésitations de l’ironie : entre Zola et le symbolisme 155
Ironie sérieuse et ironie imperceptible 157
Du réalisme magique à l’ironie comme outil polémique 160
Le Parnasse réaliste de Jules Lemaître 161
Anatole France de l’ironie invisible à l’ironie cosmique 165
Je et Les Autres.
Ironie et sociologie dans Les Caves du Vatican d’André Gide 174
La sociologie dans Les Caves du Vatican :
le pape Durkheim ? 176
Athéisme social et ironie : un problème interprétatif 179
Palante, Paulhan, France : l’ironie au risque
de l’encroûtement 184
L’invention du narrateur des Caves du Vatican :
accepter la contradiction 187
Le symbolisme, ce vrai romantisme ?
Éléments d’une transmission de l’ironie romantique
(Gide/Gourmont) 193
L’Allemagne sans ironie de Madame de Staël 194
Le symbolisme, ce vrai romantisme ? 208
Platon le comique et Sixtine-Socrate :
Remy de Gourmont à la croisée des ironies 209
Des essais au roman : l’ironie romantique dans Sixtine 218
Formes nouvelles de l’ironie dans Les Nourritures terrestres.
Un dialogue avec le romantisme au-delà du symbolisme 229
D’une mise en abyme l’autre : l’art du raccourci gidien 233
486Techniques de l’aparté : vers les narrateurs gidiens 238
Paludes et « la part de Dieu ».
La rupture d’un modèle symboliste de la lecture 244
Que faire de l’ironie de situation ?
Gide/Claudel 249
Ironie dramatique, ironie dans les choses.
Problèmes de définition, problèmes d’histoire 251
Éléments d’une histoire de l’ironie dramatique 253
Ironie dans les choses : un tournant romantique 254
De quelques systématisations théoriques 255
Trois réponses partielles 258
Une illusion d’objectivation 266
Quelle école gidienne du lecteur ?
Tentative de résistance à une lecture ironique 269
Hypothèses de substitution 277
De quelques concepts de substitution gidiens 278
Un alter ego, Claudel 281
De qui les Paraboles sont-elles contemporaines ?
Les deux ironies des ennemis du Christ 284
Judas, Pilate et l’Hommage à Goethe de La NRF :
une réécriture haineuse 286
Une histoire innommable de l’ironie 287
Le type doux des Contrechrists : ironie et refus
de participer à l’histoire universelle du Salut 291
Vers la typologie : prises en compte non ironiques
du complexe chez Paul Claudel 294
Enjeux du « Contre saint Paul » : de Nietzsche à Gide 296
Saint Paul dans la fiction ou l’ironie contre la diatribe 301
Ironie et typologie :
hypothèses sur la poétique gidienne 305
Contrôler la diffusion du secret
Ironie et valeur littéraire d’après André Gide
(L’Immoraliste / Notes sur Chopin) 313
La chambre où on commet le crime.
Le secret comme critère de valeur 317
487Gide et les théories de l’interprétation.
Le cas Chopin et l’horizon d’une participation exécutante 324
Le Cas Chopin et la question de l’interprétation musicale :
Gide entre Schlœzer et Valéry 325
Discours subjectif et subjectivité auctoriale :
la belle incohérence gidienne 329
Dynamiques de l’interprétation gidienne :
de la musique à la littérature 331
Interprétation musicale et interprétation critique :
deux herméneutiques ouvertes en concurrence 335
L’Immoraliste ou l’anti-Wilde.
Le projet ironique et le « franc camarade » 339
Vers l’affirmation
La littérature, ce procès impossible
(Ne jugez pas / Les Faux-monnayeurs) 351
L’illusion formaliste.
Le « Ne jugez pas » 352
« Ne jugez pas » : structure morale et structure formelle 352
Renversement, réfutation – secret :
une ironie peut en cacher une autre 355
Le Naturaliste des faits divers
– un autre modèle du cynique 359
Déconcerter la justice humaine. La littérature judiciaire d’André Gide de la fiction à la réalité 361
L’identification du mystère du motif 363
Retour sur la théorie de l’acte gratuit 365
L’Aberration des jugements 370
La figure du naturaliste et l’horizon progressiste 371
Secret et ironie dans une œuvre affirmative.
Les Faux-monnayeurs 373
Les clés inutiles ou la fin du secret
dans Les Faux-monnayeurs 374
Vers une récupération de l’idéal ? 376
Suggérer l’affirmation :
permanence de l’ironie communicationnelle 381
Une mise en abyme des Faux-monnayeurs.
Essai de lecture communicationnelle 385
L’impossible sortie de l’ironie
Le cynisme manqué de Geneviève et Thésée 393
Le triptyque de L’École des femmes :
trois figures de la communication et une impasse 396
Gonfler, dégonfler Robert :
L’École des femmes ou Éveline de la naïveté à l’ironie ? 402
Robert ou récit contre récit : une nouveauté 410
Geneviève et le problème du cynisme 418
Thésée – retour (manqué) à la Grèce 440
Conclusion 445
Bibliographie 451
Index des œuvres d’André Gide 475
Index des noms 477
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-09917-8
- EAN : 9782406099178
- ISSN : 2494-4890
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09917-8.p.0483
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 20/01/2020
- Langue : Français