Principes d'édition et règles de transcription
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Correspondance générale. Tome III
- Pages : 11 à 12
- Collection : Correspondances et mémoires, n° 34
- Série : Le dix-neuvième siècle, n° 12
PRINCIPES D’ÉDITION
ET RÈGLES DE TRANSCRIPTION
Nous reprenons pour l’édition de ce troisième tome les règles observées pour celle des deux premiers.
Lorsque cela a été possible, les textes ont été collationnés sur l’autographe, ou sur sa photocopie, ce qui a permis de rectifier les erreurs de texte ou les erreurs de dates, importantes ou minimes, qui, de copie en copie, s’étaient retransmises jusqu’à aujourd’hui.
La difficulté majeure de l’édition des lettres de Dumas réside dans l’absence fréquente de toute date portée sur l’autographe, ce qui, à défaut de cachets postaux, impose de la part de l’éditeur la mise en œuvre d’une batterie de rapprochements avant de proposer une date souvent hypothétique. Rappelons que le nom des mois est souvent abrégé en 7bre pour septembre, 8bre pour octobre, 9bre pour novembre, 10bre ou Xbre pour décembre.
La date est portée en tête de lettre : lorsqu’elle est entre crochets, cela signifie soit qu’elle a été rétablie, reconstituée ou conjecturée, soit que l’écrivain l’avait portée après sa signature – dans ce cas, nous la maintenons également à sa place originelle.
Alexandre Dumas emploie l’orthographe du début du xixe siècle et il ne nous a pas paru nécessaire de la moderniser ; en particulier il nous aurait paru absurde de corriger certaines graphies alors usitées, comme la suppression du t dans le pluriel des mots en -ant ou -ent (méchans, parens) ou le redoublement de certaines consonnes (appeller, jetter).
Nous avons également conservé les patronymes et toponymes inexacts (Bulos ou Buloz, Dommage pour Domange, par exemple), ainsi que les erreurs de syntaxe, mais nous avons rétabli entre crochets certains accords oubliés et complété des mots abrégés.
La ponctuation fantaisiste de Dumas, qui use ordinairement du seul tiret pour segmenter son texte, et qui distribue avec désinvolture 12les majuscules, a été respectée, lorsqu’elle ne faisait pas obstacle à l’intelligence du texte, tout au plus a-t-on posé ici et là quelques virgules utiles. La division en paragraphes a été respectée.
Nous faisons suivre la lettre des références de l’autographe et indiquons, lorsqu’il a déjà été reproduit, sa première publication intégrale. Lorsque l’autographe est perdu ou n’a pu être consulté, nous en avons collationné les textes publiés, parfois sous forme de fragments.
En tête de chaque année, une chronologie recense les événements relatifs à la vie et à l’œuvre de Dumas.
Pour la rédaction des notes, le principe capital a été d’élucider au mieux les références, sans toutefois étouffer le texte sous la glose.
En annexe, nous reproduisons des documents relatifs à ces années (comptes rendus de procès, actes notariaux, articles de presse), ainsi qu’une note sur les domiciles de Dumas pendant la période couverte par ce tome.
En fin de volume, les correspondants, scripteurs ou destinataires, dans l’ordre alphabétique, font l’objet d’une notice renfermant souvent des renseignements inédits et de première main.
Au seuil de ce troisième volume, il convient d’inscrire le nom de tous ceux qui m’ont apporté leur aide : Pierrette et Thierry Bodin, rares et généreux amis, Jean-Pierre Galvan qui veut bien partager les lettres et les documents qu’il découvre, Jacqueline Razgonnikoff, notre savante amie.
Enfin, je tiens à remercier vivement Sarah Mombert d’avoir bien voulu se charger de traquer les erreurs et inadvertances que contenait le manuscrit.