Principes de l’édition
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Théâtre complet. Tome IV
- Pages : 199 à 200
- Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 75
Principes de l’édition
Pour la ponctuation, nous avons constaté comme de coutume une évolution vers une ponctuation plus « lente » et plus variée, un usage moins universel de la virgule, et un remplacement du point d’exclamation expressif par le point d’interrogation grammatical dans les phrases interrogatives. Le plus remarquable est sans doute l’usage de la virgule en fin de réplique pour indiquer que la parole est coupée par la réplique suivante ou que celle-ci lui succède immédiatement, dans l’édition pourtant tardive de Bachelu, à Lyon, en 1698. Nous n’avons pas noté systématiquement les variations de ponctuations, mais n’avons guère eu à en imposer une nouvelle, sauf à bannir les deux points en fin de vers, en quelques occurrences, afin de nous conformer aux principes de la présente édition.
Nous avons également modernisé l’orthographe. En quelques rares occasions, celle d’origine engageait une prononciation qui faisait la rime ou le nombre adéquat de syllabes : nous l’avons alors conservée. Les modifications de Thomas lui-même, en 1692, sont d’ailleurs visiblement amenées par cette évolution de la langue, en quelques occasions.
Nous avons signalé en note et non en variante quelques coquilles manifestes, bavures ou expédients typographiques.
Nous avons signalé également en note de bas de page les diérèses et synérèses qui peuvent faire buter le lecteur encore mal habitué, car c’est sur le moment qu’un tel secours peut être utile.
L’édition de 1662 n’est pas la plus soignée, sans doute, mais elle est de lecture agréable, et aucune faute n’y laisse perplexe. L’édition de 1660 nous a été tardivement accessible. C’est une édition soignée, dont l’exemplaire de Rouen est bien conservé. Les éditions de 1682 et 1692 sont les plus luxueuses et les plus agréables, celle de 1669 étant la plus serrée et malcommode. Celle de 1666 bénéficie d’une illustration, où le vêtement donne lieu à une interprétation moderniste intéressante du texte.
200Nous remercions chaleureusement Madame Evelyne Poirel, Conservatrice honoraire du Musée Corneille de Rouen, pour ses renseignements et recherches sur l ’ édition de Rouen, et Monsieur Christopher Gossip pour les trésors documentaires et érudits qu ’ il a communiqués avec générosité sur celui qui est indubitablement « son » auteur.