Corbière nomme un rondel des Amours jaunes « Mirliton » ; le même titre faillit échoir à deux poèmes retrouvés. Avant Bruant, Mallarmé ou Jarry, Corbière s’empare ainsi du mot pour placer la question de la valeur de l’art dans l’œuvre. Ses « Mirlitons » sont savamment dysharmoniques, goûtent la brisure, les échos, les jeux de mots, qu’ailleurs le poète pratique et désigne comme chemins vers le « vrai ». Corbière fait du poème de petite qualité une expérience poétique et critique au seuil de la crise de vers.
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