![Cahiers Octave Mirbeau. 2023, n° 30. varia - A little column for book lovers](https://classiques-garnier.com/images/Vignette/ComMS30b.png)
A little column for book lovers
- Publication type: Journal article
- Journal: Cahiers Octave Mirbeau
2023, n° 30. varia - Pages: 379 to 385
- Journal: Octave Mirbeau Studies
PETITE CHRONIQUE BIBLIOPHILIQUE
La librairie Le Feu follet proposait à la vente, en novembre 2022, pour 1100 euros, le manuscrit autographe signé Octave Mirbeau d’« Au conseil municipal », paru le 12 juillet 1899, de dimension 17,8 x 23,1 cm, en deux feuillets et un quart. Le document présentait 90 lignes. Rédigé à l’encre noire sur trois feuillets, donc, il était pourvu de corrections manuscrites de l’auteur et d’indications typographiques au crayon bleu, un peu abîmé par des bavures dues à l’encre et au papier.
Significatif de l’attitude dénonciatrice qu’entretient Mirbeau dans ses articles, ce manuscrit, critique du traitement indigne des artistes de génie par la société, est un dernier jet utilisé pour l’impression comme le signalent les lettres capitales qui délimitent les paragraphes. Les feuillets originaux ont été rencollés sur un papier vergé, ici des pages d’un ouvrage du xviiie, Dissertatio Medica, pour faciliter leur manipulation.
Toujours en novembre 2022, la librairie Aparté, à Pézenas, vendait un rare et bel exemplaire du Journal d’une femme de chambre, bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, 1900, sous le format d’un volume in-8o, 519 p. De reliure ancienne en demi-maroquin, le dos à nerfs orné de pièces d’auteur et de titre, double filet or sur les plats, tête dorée, gardes peignées, (dos légèrement insolé et frotté, coins émoussés, il lui manquait le feuillet blanc et le feuillet de garde au contre-plat inférieur, découpe sans manque de lettre au feuillet 513-514. Les feuillets sont uniformément brunis), l’exemplaire de l’édition originale sur papier ordinaire était enrichi d’un hommage signé d’Octave Mirbeau adressé à l’écrivain et traducteur Halpérine-Kaminsky.
Sur un site d’enchères numériques, en décembre 2022, on trouvait une lettre autographe signée Octave Mirbeau, Paris [84, avenue du Bois de Boulogne], sans date [fin octobre 1908] à Albert Carré, directeur de l’Opéra-Comique ; 1 page in-8o[ancienne collection Robert Didier]. La lettre était en relation avec les tribulations de la pièce de Mirbeau et Natanson, Le Foyer, que Claretie, administrateur de la Comédie-Française, 380avait d’abord refusée, puis acceptée, avant d’interrompre les répétitions et de contraindre les auteurs à des suppressions irrecevables, d’où un procès intenté au Théâtre-Français, etc. Mirbeau aspirait à voir Clemenceau démettre Claretie de ses fonctions, prétention qui n’a pas été réalisée.
Cher ami, /Je vous ai manqué de trois minutes. Je l’ai bien regretté ; j’aurais été content de vous voir. /J’ai écrit à Clemenceau le récit Calmette, et je lui ai prouvé par A + B que c’était Doumergue que nous avions toujours eu à l’origine de l’affaire. Je lui ai prouvé que Doumergue conspire contre lui Clemenceau… Mais je n’espère pas grand-chose de tout cela. Clemenceau a capitulé. J’ai bien peur qu’il ne retrouve plus le bon mouvement qu’il faudrait. / Tout cela est lamentable. / Je vais mieux ; je sors tous les jours une bonne heure. Mais je sens que cela sera long, long ! Venez donc quand vous aurez une minute, à partir de 4h ½. /Ma fidèle amitié /Octave Mirbeau.
Le même site de ventes aux enchères proposait une lettre autographe signée, Le Buttin, Honfleur, sans date [cachet de la poste : 25 juillet 1900], à Ernest Vaughan, directeur de L’Aurore ; 1 page in-12, enveloppe conservée, dont voici le contenu :
Mon cher ami, /Voulez-vous me dire à qui je dois le superbe article de L’Aurore ? Est-ce Berthier ? Je voudrais bien le savoir, pour lui envoyer mes remerciements. Vous n’imaginez pas combien cet article m’a fait plaisir, et combien je l’ai savouré. /J’ai fait mon service ici. Je renvoie les volumes aujourd’hui. Vous aurez vos exemplaires dans quelques jours. /À vous, de tout cœur, et aux amis de L’Aurore fidèlement /Octave Mirbeau / P.S. Je m’aperçois que sur ma liste envoyée par la librairie, Guinaudeau et Lhermitte sont mal prénommés. Si, dans mon abrutissement, ils le sont aussi à la dédicace du livre, voulez-vous leur en faire toutes mes excuses, et leur dire que je leur enverrai, à chacun, un autre exemplaire. /Merci encore.
On y trouvait également une autre missive autographe, sans lieu ni date [cachet de la poste : Nice, 13 avril 1901], au même ; 1 page in-12 oblong sur papier bordé de noir, enveloppe conservée :
Cher ami, / Voulez-vous ne plus m’envoyer L’Aurore à Nice, et le faire suivre, 3 Boulevard Delessert Paris, où je rentre, après quelques jours de repos en Italie. /Êtes-vous content de votre combinaison ? Je le voudrais, et de tout cœur. / À vous, aux amis /Octave Mirbeau
À Lyon, le 3 mai 2023, étaient vendus trois volumes des Grimaces, livraisons du 21 juillet au 12 janvier 1884, couvert d’un demi-maroquin 381carmin à bandes, jeu de pièces et filets de maroquin noir sur les plats et en continu sur le dos, titre doré en bas des plats, dos lisse avec le titre en lettres dorées et pièces de maroquin avec la mention dorée sur fond noir, « Rédacteur en chef, Octave Mirbeau », tête dorée, couvertures conservées, non rogné (Paul Bonet). La collection était complète de 26 livraisons, avec des textes de Paul Hervieu, Alfred Capus et Étienne Grosclaude. Les couvertures sont illustrées par G. Fraipont. Superbe exemplaire à toutes marges, parfaitement établi et décoré par Paul Bonet (1889-1971) qui fut sans condition l’un des plus grands relieurs de son époque avec Marius Michel, Pierre Legrain et Pierre-Lucien Martin. L’estimation était de 1000 à 1500 euros.
Le 23 mai dernier, à Drouot, une suite de 70 photographies originales prises sur le vif en 1899 et en lien avec l’Affaire était proposée à la vente, pour une estimation de 1000 à 2000 euros, montées sur onze plaques de cartons, encadrées de filets d’encre rouge et légendées au crayon. Plusieurs portent le cachet sec de Samuel Gerschell, photographe alors en vue. D’autres, ratées ou passées, ne sont pas prises en compte. (État de conservation moyen, de nombreuses photographies sont manquantes, ne subsistant que les légendes. D’autres sont passées ou défraîchies. Celles qui sont désignées sont en état convenable.) Mémorial iconographique constitué lors du second procès du capitaine Dreyfus ou apparaissent les principales figures liées à l’événement. Après l’article d’Émile Zola dans L’Aurore en 1898, la Cour de Cassation avait, le 3 juin 1899, annulé le jugement de 1894 condamnant Dreyfus. Le 9 juin, le prisonnier quittait l’Île du Diable et était transféré à la prison militaire de Rennes. C’est dans cette ville qu’eut lieu le second procès et qu’ont été exécutées la plupart des photographies. Le 9 septembre Dreyfus était de nouveau condamné mais avec circonstances atténuantes. Dix jours plus tard le président de la République Étienne Loubet le graciait. Le capitaine Dreyfus dut attendre 1906 pour se voir enfin réhabilité. – Principaux noms mentionnés dans les légendes : Me Labori. Lieutenant-Colonel Picquart. – Avocats du capitaine Dreyfus : Me Labori, Me Demange.– Troupe formant haie pour le passage du capitaine Dreyfus.— Le capitaine Dreyfus regagnant la prison après une audience.– Service d’ordre après la sortie du lycée du capitaine Dreyfus.– Arrivée de M. Casimir Périer à Rennes avec ses proches et des notables. Témoins et journalistes attendant l’ouverture des portes du lycée, rue Toullier où se tenaient 382des audiences à huis clos.– Arrivée du dossier secret à Rennes. Général Billot. Colonel Jouaust, Général Mercier. Gal de Boisdeffre. Général Zurlinden. Colonel Bertin. Gal Gonse. Maurice Barrès. M. Hennion. M. Paléologue. Général Chamoin. M. Errault. M. Olivi. M. Dureault, préfet d’Île & Vilaine et Colonel Jouaust. Mathieu Dreyfus, frère du capitaine Dreyfus. Capitaine Valériau.— La cour du lycée pendant une suspension d’audience. Général Roger. Général de St Germain. Général Fabre. Commandant Hartmann. Commandant Cuignet. Le greffier Coupois, M. Bertulus. J. Jaurès. M. Cochefort. La Dame blanche. A* Épilogue : Le capitaine Dreyfus et ses enfants, 27 septembre 1899. Dans cet ensemble, une photo représentait Octave Mirbeau et son épouse.
La maison de vente Pastaud à Limoges a mis en vente le 21 août 2023 un très bel exemplaire de Dingo par Pierre Bonnard, Paris, Vollard, 1924. Grand in-4 en ff., couverture rempliée postérieure muette avec étiquette de titre au dos, sous étui. Il comportait 55 eaux-fortes originales de Pierre Bonnard dont 14 hors texte. Tirage limité à 350 ex. (+20 H.C.) ; no 56 des 40 exemplaires sur Japon de Shidzuoka, enrichi d’une suite sur Vergé des 14 planches hors texte et du titre frontispice. Très bel exemplaire de cette édition sur Japon « recherchée et cotée » selon John Carteret.
L’un des quatre manuscrits autographes du Foyer, pièce en trois actes écrite à quatre mains avec Thadée Natanson, représentée à la Comédie-Française pour la première fois le 7 décembre 1908, et publiée chez Fasquelle en 1909 a été vendu 10240 euros, à Drouot, le 24 janvier 2023, alors que la mise à prix culminait à 3000 euros. Il offre nombre de variantes par rapport au texte définitif. Il présente 105 pages in-4 montées sur onglet, faites de collages de parties de chaque auteur et où l’on s’aperçoit que plus des deux tiers de la pièce ont été écrits par Mirbeau. Reliure plein maroquin bleu, dos à 4 nerfs, lettrines or, date et initiales en pieds, contre plats doublé d’un encadrement de bande mosaïquées en cuir marron, encadré de liserés or et à froid, fleurs mosaïquées violettes dans les coins, reliure signée Marius Michel.
Dans le catalogue de William Théry de mars 2023, on pouvait trouver une lettre de Georges Dufrénoy (Thiais, 1870-Salles-en-Beaujolais, 1943), peintre postimpressionniste, adressée de Quimper, le 22 octobre 1922, à un ami, sans doute Maxime Maufra (1861-1912) ; 4 pages in-8o. « Mon cher ami, / Je suis en Bretagne depuis quelque temps et ravi de 383parcourir ce beau pays dont vous êtes. Je suis peut-être un peu sous le coup de la surprise et du ravissement où vous plonge tout ce qui est nouveau… un peu comme un enfant. Et ce n’est pas absolument vrai, cinquantenaire depuis deux ans je commence à me méfier des premières impressions… Je sais un peu ce que j’aime et le goûte toujours autant. La Bretagne est dans mes cordes. Votre pays est bien attachant. Ces vieilles églises… leurs couleurs de granit argenté, leurs proportions admirables, la douceur des vieilles sculptures frémissantes dans la pierre dure… c’est un peu comme certains dessins sur du gros papier. Et la campagne, […] les maisons sont si solidement enfoncées dans ce sol tourmenté. Et il y a beaucoup de gaîté pourtant près des clairs soleils sous une lumière brillante et généreuse. J’ai ces jours-ci feuilleté un récent livre de chez Charpentier, réunion d’articles d’Octave Mirbeau intitulé : Les Artistes et j’ai eu le grand plaisir de relire le bel article qu’il vous avait autrefois consacré. Je l’avais lu, j’ai été heureux de le relire trente ans après… Certains esprits ont eu une influence sur nous… c’est indéniable, à l’âge que nous avions, si facilement maniables. La vôtre corrigeait un peu celle de Mirbeau… plus tendre, épanouie, moins rude, mais toutes deux très fortes. Je vous envoie des vœux de ma vieille affection fidèle. Georges Dufrénoy. P.S. Excusez les ratures. »
Le 22 août 2023 a été vendu à Limoges un exemplaire de La 628-E8, pourvu d’un envoi autographe de Mirbeau à Henry Béranger, à qui il adresse son « amical souvenir ».
Le 27 septembre 2023 a eu lieu à l’hôtel Drouot la vente de plusieurs lots liés à Mirbeau. Un bel exemplaire d’une édition originale des Affaires sont les affaires, Paris, Fasquelle, 1903, in-12 à reliure maroquin rouge, plats et gardes de papier marbré, tête dorée, couverture et dos (Manuel Gérard) était ainsi proposé à la vente. L’exemplaire sur japon, imprimé spécialement pour Madame Eugène Fasquelle, était accompagné d’une carte autographe signée de l’auteur à Lucien Muhlfeld. Le lot no 129 était estimé 300-400 euros. Le lot no 130, estimé à 200-300 euros, présentait un bel exemplaire de La 628-E8, Paris, Fasquelle, 1907, relié par Semet et Plumelle, in-12, relié demi-maroquin rouge avec coins, dos orné de filets dorés, tête dorée, non rogné, couverture et dos (Semet & Plumelle). L’exemplaire du tirage en 468 p. était bien complet des chapitres relatifs à Balzac qui furent ensuite supprimés à la demande de la comtesse Mniszech, fille de Madame Hanska. Le lot no 131, estimé à 384300 €-400 €. Le Foyer. Paris, Fasquelle, 1909. In-12, broché, à toutes marges. Première édition en librairie, en partie originale, puisqu’elle reprend l’acte supprimé lors de la représentation. Exemplaire no 1, l’un des 3 de tête sur chine. Cette comédie a été composée par Mirbeau en collaboration avec Thadée Natanson et représentée pour la première fois à la Comédie-Française, le 7 décembre 1908. Dos passé.
Le 8 novembre 2023, une vente Oger et Blanchet proposait une lettre autographe signée, adressée à Monet, 1 page 1/3 petit in-8o, estimée entre 150 et 200 euros. Mirbeau donne des nouvelles de sa femme et serait heureux de connaître Cézanne. « Non ma femme ne va pas mieux. Elle a eu de terribles crises de nerfs qui semblent passées, maintenant, mais qui lui laissent une fatiguer extrême. Cependant aujourd’hui je la trouve un peu mieux, un peu moins triste avec des idées plus gaillardes. Et dès qu’elle se sentira la force de faire le voyage de Givors, je vous écrirais vite une lettre. Je serai très heureux de connaître Cézanne À bientôt mon cher Monet. »
Le 16 novembre 2023, deux exemplaires du Jardin des supplices ont été proposés à la vente sur un site d’enchères numériques. Le premier, présenté selon ces caractéristiques : Le Jardin des supplices,Paris, La Connaissance, 1925, in-4, 328 x 247 : frontispice, (6 ff. 3 premiers blancs), XVIII p., (1 f.), 210 p., (5 ff. 3 derniers blancs), 13 planches, couverture illustrée ; chagrin rouge, premier plat orné d’un jeu de larges bandes verticales de chagrin noir, bordeaux et bronze sur lesquelles sont collées 6 pièces de galuchat blanc, second plat orné de trois pièces de chagrin noir, bronze et bordeaux surmontées d’une pièce de galuchat blanc, dos lisse, doublures et gardes de daim gris, non rogné, couverture et dos conservés, chemise à dos de chagrin rouge, étui bordé (N. Berjon, 2020) ; le second relevait d’une édition rare ornée par le peintre et illustrateur Gio Colucci (1892-1974) de 60 compositions, dont deux en vert pâle sur la couverture et 58 en noir coloriées au pochoir sur le titre, en tête de chapitre, en lettrines et en culs-de-lampe, ainsi que de 14 planches, dont une en frontispice, gravées à l’eau-forte et rehaussées en couleurs au pinceau. Tirage à seulement 103 exemplaires ; ce dernier exemplaire est l’un des 102 sur vélin pur fil Montgolfier, enrichi d’une suite des deux compositions de Dyl que l’on trouve originellement sur la chemise de l’éditeur, et d’une suite en noir des illustrations du livre. Très belle reliure réalisée par Nathalie Berjon en 2020. Exemplaire très bien conservé ; l’estimation était de 1500 à 2000 euros.
385Une vente parisienne Ader proposait le 16 novembre 2023 un autre exemplaire du Jardin des supplices, Eugène Fasquelle, 1928, in-8, 197 x 137 : portrait, (3 ff.), XXV, 260 p., couverture imprimée, broché, à la couverture rempliée. L’édition était illustrée d’un portrait de l’auteur en frontispice. Cet exemplaire unique était enrichi de 26 remarquables dessins originaux à la mine de plomb dans le texte et de dix dessins originaux en couleurs aux pastels hors texte, réalisés par le peintre et illustrateur italien Carlo Farneti (1892-1961) en juin 1938. Les dessins ne sont pas signés mais l’exemplaire est justifié par l’artiste au verso du titre. Les pastels sont d’un format plus grand que le livre et présentés à part en feuilles. Cet illustrateur de grand talent s’installa à Paris en 1926. Les éditeurs le sollicitèrent pour l’illustration de classiques de la littérature (Baudelaire, Edgar Allan Poe, Villon). Il eut l’occasion également de répondre à la demande de bibliophiles désireux d’enrichir de dessins originaux certains de leurs exemplaires comme ce fut le cas avec celui-ci. On connaît d’ailleurs d’autres exemplaires de ce titre comportant des œuvres originales de Farneti. Exemplaire très bien conservé. Une semaine plus tard, toujours à Paris, une vente estimait à 600-800 euros un autre exemplaire du Jardin des supplices, Paris, Javal et Bourdeaux, 1927, in-4, en feuilles, chemise et étui de l’éditeur. L’ouvrage comprend une édition imprimée paru chez Javal et Bourdeaux en 1927, entièrement ornée d’une riche illustration d’environ 230 dessins originaux aux crayons de couleur de Carlo Farneti, à pleine page, dans les marges ou en fond des textes, certains signés et datés de 1933, remplaçant l’illustration de Raphaël Freida. Il s’agissait là encore d’un exemplaire unique hors commerce sur Annam, enrichi de quinze pastels originaux de Carlo Farneti sous chemise de l’éditeur et de onze eaux-fortes de Raphaël Freida sur japon avec remarques au crayon.
Samuel Lair
- CLIL theme: 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN: 978-2-406-17194-2
- EAN: 9782406171942
- ISSN: 2726-0518
- DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-17194-2.p.0379
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 07-10-2024
- Periodicity: Annual
- Language: French