Introduction
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Cahiers de recherches médiévales et humanistes - Journal of Medieval and Humanistic Studies
2021 – 1, n° 41. varia - Auteurs : Salvo García (Irene), Possamaï-Pérez (Marylène)
- Pages : 13 à 20
- Revue : Cahiers de recherches médiévales et humanistes - Journal of Medieval and Humanistic Studies
Introduction
Les œuvres d’Ovide sont traduites dans plusieurs langues vernaculaires à partir du xiie et du xiiie siècle1. En parallèle, de nombreux commentaires latins des poèmes ovidiens visent à en tirer un enseignement moral et à comprendre les nuances de la langue, les contenus mythographiques et historiographiques qu’ils incluent. Traducteurs et commentateurs, textes latins et vernaculaires se partagent ainsi la scène dans la réception médiévale d’Ovide, en particulier parce que les traductions incorporent dès le début l’exégèse latine.
Le présent dossier réunit les contributions de la journée d’étude « Ovide dans la Romania médiévale2 » qui, en octobre 2018, a rassemblé à l’ENS de Lyon des chercheurs qui travaillent tant sur les commentaires latins d’Ovide que sur les traductions vernaculaires. L’organisation de cette rencontre et l’édition de ses actes ont été motivées par la période exceptionnelle que connaît l’étude de la transmission médiévale d’Ovide, en latin comme en langue vernaculaire. Dans le milieu de la tradition latine, en quinze ans à peine ont été édités les commentaires médiévaux des Métamorphoses et des Héroïdes les plus significatifs que l’on connaît. Il faut souligner l’édition des Bursarii super Ovidios de Guillaume d’Orléans (vers 1200, Wilken Engelbrecht, 2003), du commentaire d’Arnoul d’Orléans (vers 1180, David Gura, 2010), des Allegoriae de Giovanni del Virgilio (vers 141320, Valeria Cotza, 2013) et du commentaire « Bavarois », l’un des plus anciens conservés (Robin Whalsten Böckerman, 2020)3. De plus, en 2020, les éditions de deux commentaires latins des Métamorphoses cruciaux pour l’histoire médiévale de l’exégèse de cette œuvre ont partiellement vu le jour – leur publication complète est attendue pour bientôt –, à savoir le commentaire appelé Vulgate (vers 1250, Frank T. Coulson, 2020) et celui qui est transmis dans les marges du manuscrit Vaticanus latinus 1479 (vers 1300, Lisa Ciccone, 2020)4. Le commentaire Vulgate contient un corpus de gloses très complet provenant pour partie d’œuvres exégétiques antérieures comme les Allegoriae super Ovidii Metamorphosin d’Arnoul d’Orléans et les Integumenta Ovidii de Jean de Garlande, mais aussi de références à d’autres auteurs du canon latin classique et tardo-antique formé au Moyen Âge. Le manuscrit Vat. Lat. 1479 hérite de cette même tradition de commentaire mixte et transmet, copiés quasiment dans leur intégralité au début de chaque livre, les Integumenta Ovidii de Jean de Garlande.
Parallèlement à la publication des commentaires, l’analyse des modèles latins qu’ont pu utiliser les traductions vernaculaires a connu également de solides avancées. Précisément parce qu’ils sont riches, le commentaire Vulgate et celui du Vat. Lat. 1479 ont été étudiés dès les années 1930, lorsque Fausto Ghisalberti les a utilisés pour ses éditions d’Arnoul d’Orléans, de Jean de Garlande et de l’Ovidius Moralizatus (vers 1340-1360) de Pierre Bersuire5. 15Joseph Engels (1945) et Paule Demats (1973)6, guidés par Ghisalberti, ont comparé certaines parties de l’Ovide moralisé (vers 1318) aux gloses du Vat. Lat. 1479. Plus récemment, en partant des résultats obtenus dans ces travaux, ce commentaire du Vatican a été comparé à d’autres traductions romanes des Métamorphoses, telles que celle en castillan incluse dans la General estoria (I. Salvo García, 2010, 2012, 2016)7, ainsi que l’Ovide moralisé à nouveau, aussi bien au livre I qu’Engels avait déjà considéré qu’aux suivants (I. Salvo García, 2018, 2021, Marylène Possamaï, 2018, 2021)8. Le Vulgate, quant à lui, est l’un des commentaires des Métamorphoses les plus copiés, pratiquement jusqu’au xvie siècle9. Très connu des critiques 16latinistes, il n’a pourtant guère été relié aux traductions romanes depuis les travaux de F. Ghisalberti et P. Demats. Pourtant les manuscrits qui transmettent le commentaire Vulgate dans leurs marges coïncident souvent avec les gloses interprétatives, mythographiques et linguistiques, que ce soit dans la traduction de la General estoria (I. Salvo García, 2012) ou dans celle de l’Ovide moralisé (I. Salvo García, 2018 et 2021)10.
Toutes ces avancées justifiaient un premier bilan pour confronter les résultats obtenus sur les commentaires latins et sur les traductions contemporaines des Métamorphoses et des Héroïdes ovidiennes, qui ont pu s’élaborer dans un contexte semblable. La réflexion menée lors de la rencontre et dans le présent dossier s’est donc centrée sur les commentaires latins et les traductions en langue d’oïl, castillan, catalan et italien datées du xiiie au xve siècle et produites dans ce qu’il est convenu d’appeler la Romania. L’objectif était d’établir les possibles liens entre ces textes, que ce soit du point de vue des sources latines et romanes médiévales qu’ils partagent, ou de celui des modes de traduction et d’interprétation de l’original ovidien.
Les études ici réunies sont réparties en trois ensembles. Le premier rassemble les interventions qui s’intéressent aux commentaires latins des Métamorphoses et aux premières traductions romanes (xiiie-xive siècles) : Lisa Ciccone présente le manuscrit Vat. Lat. 1479, dont elle transcrit et édite actuellement les gloses latines. Elle décrit les types de gloses copiées dans le commentaire : les gloses interlinéaires fournissent aux mots d’Ovide des équivalents en latin vulgaire, parfois en langue romane (le glossateur précise alors « gall. », pour gallice) ; les gloses marginales apportent sur le texte des Métamorphoses des précisions de type géographique, mythologique et naturaliste, et en proposent des moralisations selon l’histoire (« historia talis est ») ou selon l’allégorie (« alegoria talis est »). L’analyse est ici centrée sur le lien que le glossateur établit entre mythe, poésie et histoire : s’il est conscient du « potentiel expressif » de la poésie, son objectif premier est de contribuer à l’apprentissage du latin et à la formation du bon chrétien. Malgré tout son commentaire est de ceux qui permettent aux Métamorphoses ovidiennes de traverser tout le Moyen Âge.
17Comme le signale Lisa Ciccone, l’exégèse grammaticale, la science des mots pratiquée par les commentateurs latins, occupe une place primordiale dans l’apprentissage spirituel mais aussi dans l’assimilation et la compréhension du latin classique d’Ovide. La contribution de Marylène Possamaï et Irene Salvo García traite précisément de l’aspect linguistique des commentaires médiévaux et de leur influence possible sur la langue des traductions vernaculaires. L’objet d’étude est, dans ce cas, la réception du lexique de la magie dans le passage du rajeunissement d’Éson par Médée (Mét., VII, v. 159-293), dans la General estoria et dans l’Ovide moralisé. M. Possamaï et I. Salvo se demandent en particulier ce que les mots pour décrire la magie doivent aux commentaires antérieurs et si les auteurs anonymes du xiiie et xive siècle font preuve d’invention. La fidélité du vocabulaire roman à l’original latin est le trait principal qui ressort dès la première lecture. Pour produire leur version du texte ovidien avec précision, les traducteurs se sont en effet fondés ponctuellement sur le latin tardif, voire sur les équivalents en langue romane que pouvait leur apporter un manuscrit des Métamorphoses glosé. Ce commentaire contenait très probablement des gloses proches de celles du manuscrit Vat. Lat. 1479 ou du manuscrit Vat. Lat. 1598, qui contient le commentaire Vulgate. Une analyse plus détaillée fait cependant apparaître de légères modifications dans les traductions, par lesquelles la correspondance avec les commentaires latins s’estompe. Ainsi, les Castillans atténuent ou omettent certains aspects relatifs à l’apparence physique de Médée pendant la procédure magique ; l’auteur de l’Ovide moralisé, lui, montre plus de réticences à traduire tels quels certains des procédés magiques que la sorcière mène à bien.
Une deuxième série d’études examine les adaptations les plus complètes des Métamorphoses réalisées en France, à savoir l’Ovide moralisé anonyme et l’Ovidius moralizatus de Pierre Bersuire.
Magali Romaggi se penche ici sur les sources de l’Ovide moralisé en prenant l’exemple de la fable de Narcisse : elle montre que l’auteur du poème s’inspire à la fois des Allegoriae d’Arnoul d’Orléans et des Integumenta de Jean de Garlande, mais aussi du Lai de Narcisse composé en langue romane au début du xiie siècle. M. Romaggi analyse les apports de type allégorique, ainsi que les variations lexicales qu’ont pu apporter les sources latines et romanes. L’auteur de l’Ovide moralisé apparaît ainsi, par sa pratique d’écriture, comme un prédicateur qui associait les idées 18aux mots. Pour cela, il n’hésite pas à puiser dans des textes antérieurs, certainement connus de ses lecteurs potentiels, pour les transformer en une œuvre nouvelle conforme à son intention moralisatrice.
Marek Thue Kretschmer nous présente la figure de Pierre Bersuire, moine bénédictin dont la vie se déroule au xive siècle dans un contexte culturel et historique passionnant. Ami de Pétrarque, hôte distingué de la cour papale d’Avignon, proche du cercle courtisan du roi Jean II le Bon, Bersuire produit une œuvre centrée sur le commentaire et la traduction des textes classiques. Soigneux et attentif à la qualité de ses textes, Bersuire compose, en latin, deux versions successives de son Ovidius moralizatus, long commentaire et paraphrase détaillée des Métamorphoses. La première version est rédigée en Avignon autour de l’an 1340 ; la deuxième version, surnommée « parisienne », est achevée autour de l’an 1360. M. T. Kretschmer se concentre ici sur la deuxième version, toujours inédite, qui a connu une transmission textuelle très complexe. Une de ses principales nouveautés est l’inclusion de certains passages de l’Ovide moralisé que le moine consulte vraisemblablement pendant son séjour à Paris. M. T. Kretschmer s’attaque ici à cette question cruciale pour essayer de mesurer la présence et l’influence réelles du poème roman dans le commentaire de Bersuire.
Prunelle Deleville analyse le manuscrit Z3 (xve siècle) qu’elle a édité : il est l’un des quatre manuscrits tardifs de l’Ovide moralisé qui forment la famille Z. P. Deleville apporte de nouveaux éléments qui montrent les interventions du remanieur de cette famille sur le texte original. Si l’un des traits caractéristiques du remaniement est la suppression des allégories spirituelles et l’ajout d’allégories historiques, P. Deleville étudie ici un aspect original en partant d’une nouvelle hypothèse : l’utilisation des proverbes comme preuve du changement profond du système axiologique de l’Ovide moralisé mené à bien par l’auteur (ou l’autrice ?) de Z3. Le remanieur s’inscrit avec son nouveau discours moral dans la querelle du Roman de la Rose en exprimant les mêmes opinions que Christine de Pizan, contre Jean de Meun et contre l’auteur de la Clef d’amors.
Pour finir, une troisième série d’articles présente des volgarizzamenti et traducciones des Héroïdes et des Métamorphoses, c’est-à-dire la manière dont la fin du Moyen Âge (xive et xve siècles) reçoit Ovide en italien et en castillan.
19Federico Rossi analyse l’utilisation des œuvres ovidiennes par Dante, des années avant les premières traductions en langue italienne. Dante, pionnier de l’écriture en langue vulgaire, est l’auteur qui introduit l’exploitation littéraire d’Ovide dans l’Italie du Trecento. F. Rossi décrit l’évolution de cette utilisation d’Ovide par Dante, qui commence par de brèves références aux textes sur l’amour dans ses premières œuvres, pour arriver à la traduction de passages mythologiques spécifiques dans la Commedia et le Convivio. Cette tradition se prolongera dans la littérature italienne ultérieure : Cino da Pistoia ou Giovanni Quirini citent et traduisent certains mythes des Métamorphoses parce que Dante l’a fait avant eux.
Elisa Guadagnini s’intéresse elle aussi aux traductions des Métamorphoses en langue vulgaire italienne au xive siècle, moment d’explosion des traductions des auteurs classiques en Italie. Ovide occupe une place centrale et on conserve au moins quatre traductions des œuvres amoureuses du poète, l’Art d’aimer et les Remèdes à l’amour, et deux traductions complètes des Héroïdes et des Métamorphoses. Comme au cours des siècles antérieurs, la réception vernaculaire des Métamorphoses en Italie est hétérogène : l’adaptation littéraire de certains mythes coexiste avec les traductions littérales ou abrégées, accompagnées ou non de commentaires. Elisa Guadagnini analyse les deux traductions des Métamorphoses les plus complètes du xive siècle, celles du notaire Arrigo Simintendi et de Giovanni Bonsignori. Toutes deux représentent les tendances indiquées : si Simintendi opte pour une traduction fidèle, avec de nombreux latinismes lexicaux et syntaxiques, Bonsignori livre plutôt une « traduction-commentaire », éloignée du texte original ovidien tant par le style que par la structure. Afin de montrer les particularités des versions et de leurs sources possibles, E. Guadagnini compare ces deux volgarizzamenti à l’Ovide moralisé français.
Enfin, Amalia Desbrest présente la première traduction castillane complète des Héroïdes d’Ovide, celle qui est contenue dans le manuscrit 5-5-16 (vers 1400) de la Bibliothèque Colombina de Séville et qu’elle est en train d’éditer. Cette bibliothèque, ainsi nommée parce qu’elle a été fondée par Fernand Colomb, fils de Christophe, conserve un fonds exceptionnel d’œuvres classiques originales et traduites. Ovide y est l’un des auteurs les plus représentés. Après une brève introduction à ce fonds, Amalia Desbrest analyse le texte castillan que transmet 20le manuscrit 5-5-16. Une des particularités du codex est la présence, dans les marges de la traduction des Héroïdes, d’un corpus de gloses de grand intérêt. On y trouve en effet les épitomés introductifs ou accessus qui donnent le contexte mythographique nécessaire pour comprendre les lettres. A. Desbrest compare certaines des introductions de cette rédaction sévillane à la traduction catalane des Héroïdes par Guillem de Nicolau (vers 1390), que la critique considère comme le modèle possible du texte castillan.
Ainsi donc ce recueil d’études embrasse un vaste panorama, du point de vue temporel et spatial, de la lecture, de la traduction, des utilisations que le Moyen Âge a pu faire des textes du poète augustéen. La Romania se dessine comme une scène bouillonnante de nouveautés littéraires où les textes latins et vernaculaires circulent sans limites, bénéficiant pour cela d’une proximité linguistique évidente, mais aussi de racines culturelles communes qui sont déjà celles de l’Europe moderne.
Irene Salvo García
Universidad Autónoma de Madrid
Ciham-UMR 5648
Marylène Possamaï-Pérez
Université Lumière-Lyon2
Ciham-UMR 5648
1 De nombreux et importants travaux ont traité la question de la réception d’Ovide au Moyen Âge. Pour une vision générale et actualisée voir Ovid in the Middle Ages, éd. J. G. Clark, F. T. Coulson et K. L. McKinley, Cambridge University Press, Cambridge, 2011.
2 Ce dossier a été réalisé dans le cadre du séminaire « Sources » dirigé par Marylène Possamaï-Pérez et Irene Salvo García au laboratoire Ciham-UMR 5648 à Lyon et du projet de recherche « CAHIS. Canon Hispánico. El canon latino hispánico en la tradición europea : la configuración de la Romania medieval (2019-T1/HUM-15228) » coordonné par Irene Salvo à l’Universidad Autónoma de Madrid. La journée a été cofinancée par le laboratoire Ciham-UMR 5648, l’ENS de Lyon et le projet Marie Skłodowska-Curie « ROMAINE. Ovid as Historian. The reception of classical mythology in medieval France and Spain, ID : 705386 (2017-2019) », coordonné par Irene Salvo García.
3 W. Engelbrecht, Filologie de Dertiende eeuw : De Bursarii super Ovidios van Magister Willem van Orléans (fl. 1200 AD), Université d’Olomouc, 2003, these d’habilitation inédite ; D. Gura, A critical edition and study of Arnulf of Orléans’ philological commentary to Ovid’s Metamorphoses, The Ohio State University, 2010, thèse de doctorat inédite ; V. Cotza, Giovanni del Virgilio, Allegorie super fabulas Ovidii Methamorphoseos. Edizione critica e introduzione, Université de Pise, 2013, thèse de doctorat inédite ; R. Wahlsten Böckerman, The Bavarian Commentary and Ovid : Clm 4610, The Earliest Documented Commentary on the Metamorphoses, Cambridge, Open Book Publishers, 2020.
4 Commentaire Vulgate des Métamorphoses d’Ovide. Livres I-V, texte établi par F. T. Coulson et P. A. Martina, traduction P. A. Martina et C. Wille avec la collaboration de M. Busca, Paris, Classiques Garnier, 2020 ; Un commentaire médiéval aux Métamorphoses. Le Vaticanus Latinus 1479, Livres I à V, texte établi, introduit et annoté par L. Ciccone, traduction de M. Possamaï-Pérez, avec la collaboration de P. Deleville, Paris, Classiques Garnier, 2020. Le deuxième tome du Vaticanus devrait être publié en 2021 dans la même collection avec la collaboration d’Irene Salvo García.
5 Arnoul d’Orléans, Allegoriae super Ovidii Metamorphosin, éd. F. Ghisalberti, Arnolfo d’Orléans. Un cultore di Ovidio nel secolo xii, Milano, Hoepli, 1932 ; Jean de Garlande, Integumenta Ovidii, poemetto inedito del secolo xiii, éd. F. Ghisalberti, Messina-Milano, Giuseppe Principato, 1933 ; L’Ovidius moralizatus di Pierre Bersuire, éd. F. Ghisalberti, Rome, Cuggiani, 1933.
6 J. Engels, Études sur l’Ovide Moralisé, Groningen-Batavia, J. B. Wolter Úitgevers-Maatschapii, 1945 ; P. Demats, ‘Fabula’. Trois études de mythographie antique et médiévale, Genève, Droz, 1973.
7 I. Salvo García, « La materia ovidiana en la General Estoria de Alfonso X : problemas metodológicos en el estudio de su recepción », éd. J. Gamba Corradine et F. Bautista Pérez, Estudios sobre la Edad Media, el Renacimiento y la temprana modernidad, Centro internacional de investigación de la lengua española, Cilengua, San Millán de la Cogolla, 2010, p. 359-369 ; Ovidio en la General estoria de Alfonso x, Universidad Autónoma de Madrid et École normale supérieure de Lyon, 2012, thèse de doctorat inédite ; « L’Ovide connu par Alphonse x (1221-1284) », Interfaces. A Journal of Medieval European Literatures, 3, 2016, p. 200-220, consultable sur le site de la revue Interfaces.
8 I. Salvo García, « Les sources de l’Ovide moralisé I : types et traitement », Le Moyen Âge, 124, 2018, p. 307-336 ; « Introduction aux sources de l’Ovide moralisé I », Ovide Moralisé. Livre I. Tome I, éd. critique C. Baker, M. Besseyre, M. Cavagna, S. Cerrito, O. Collet, M. Gaggero, Y. Greub, J.-B. Guillaumin, M. Possamaï-Pérez, V. Rouchon Mouilleron, I. Salvo García, Th. Städtler, R. Trachsler, Paris, Société des anciens textes français, 2018, p. 193-210 ; « Les Métamorphoses et l’histoire ancienne en France et en Espagne (xiiie-xive s.) : l’exemple des légendes crétoises (Mét. VII-VIII) », Ovidius explanatus. Traduire et commenter les Métamorphoses au Moyen Âge, éd. S. Biancardi, P. Deleville, F. Montorsi et M. Possamaï-Pérez, Paris, Classiques Garnier, 2018, p. 235-258 ; « Latin commentary tradition and medieval mythography : the example of the myth of Perseus (Met. IV) in Spanish and French », Ovid in the Vernacular : Translations Of The Metamorphoses In The Middle Ages & Renaissance, éd. G. Pellissa Prades et M. Balzi (à paraître) ; M. Possamaï, « Traduire Ovide au xive siècle : les amours de Mars et Vénus au livre IV des Métamorphoses et de l’Ovide moralisé », Médiévales, 75, 2018, p. 81-96 ; « Comment traduire Ovide en français au Moyen Âge ? L’exemple de Niobé », actes du colloque Ovide en France (xiie-xxe siècles), éd. S. Cerrito et M. Possamaï-Pérez (à paraître) ; « The Ovide moralisé between Latin and French language, from text and glosses of Ovid’s Metamorphoses to text of ms. Rouen Bm O.4 », Ovid in the Vernacular, éd. Pellissa Prades et Balzi (à paraître).
9 F. T. Coulson a publié depuis les années 1980 les travaux les plus importants sur ce commentaire. Voir, entre autres, A study of the Vulgate commentary on Ovid’s Metamorphoses and a critical edition of the glosses to Book One, Toronto, Université de Toronto, 1982, thèse de doctorat inédite ; « Ovid’s Metamorphoses in the school tradition of France, 1180-1400 : texts, manuscript traditions, manuscript settings », Ovid in the Middle Ages, éd. Clark, Coulson et McKinley, p. 48-82.
10 Salvo García, Ovidio en la General estoria ; « Introduction aux sources », p. 197 et ss. ; « Les sources de l’Ovide moralisé I », p. 314 et ss. ; et « Latin commentary tradition and medieval mythography ».
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-11996-8
- EAN : 9782406119968
- ISSN : 2273-0893
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-11996-8.p.0013
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 07/07/2021
- Périodicité : Semestrielle
- Langue : Français
- Mots-clés : réécriture, commentaire, traduction, Ovide, Moyen Âge