Cette contribution analyse le pouvoir causal de la musique dans la tradition magique de la Renaissance. Elle se concentre sur le De vita (1489) de Marsilio Ficino, puis évolue vers la reprise variée de la théorie magico-astrale dans le De occulta philosophia (1531) d’Agrippa. Elle se conclut sur les transformations de ces théories dans le De sensu rerum et magia (1592) de Tommaso Campanella, ainsi que sur les questions de la musique dans la magie démoniaque au xviie siècle.