![Bulletin de la Société Paul Claudel. 2021 – 2, n° 234. varia - En marge des livres](https://classiques-garnier.com/images/Vignette/BclMS231b.png)
En marge des livres
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Bulletin de la Société Paul Claudel
2021 – 2, n° 234. varia - Auteur : Charbonnier (Gil)
- Pages : 143 à 149
- Revue : Bulletin de la Société Paul Claudel
Pauline Dreyfus, Paul Morand, Biographies NRF/Gallimard, 2020, 484 p.
La biographie de Paul Morand n’est pas un exercice facile, pourtant il est indispensable si l’on en croit Jacques Chardonne : « on ne peut rien dire de sensé sur l’art de Morand si on ne connaît pas l’homme. » Mais l’homme ne se livre pas facilement en dépit des Journaux et de sa volumineuse correspondance. Le vrai moi reste une énigme à l’image du roman Tais-toi. L’autre difficulté tient au racisme, à l’antisémitisme d’un auteur controversé qui n’a jamais renié son passé pétainiste. À son sujet se pose spontanément la question de Gisèle Sapiro : Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ? Après les travaux de Ginette Guitard-Auviste, Jean-François Fogel et Gabriel Jardin, la nouvelle biographie de Pauline Dreyfus apporte une réponse. Petite-fille d’Alfred Fabre-Luce, un très proche de Morand, Pauline Dreyfus nous plonge dans l’intimité de l’écrivain avec des archives inédites d’une grande valeur. La biographe a notamment eu accès à la totalité du Journal de guerre (1940-1950). De nombreuses lettres inédites à ses parents et à son épouse, Hélène Soutzo, éclairent également le parcours de Morand. On apprend, par exemple, que le désir d’écrire et le goût de l’ailleurs ont pris naissance lors d’un séjour londonien chez un ami de son père, « fils du premier rajah blanc de Sarawak. » En France, Pauline Dreyfus traite les débuts littéraires par le jeu des influences. Elle explique la relation à Proust par un mélange d’admiration et de rivalité latente. L’« apprentissage de la modernité » au côté de Jean Cocteau est bien décrit avec un point d’orgue, la première de Parade en mai 1917. Autour de « Cocteau-le-Pointu » et de sa « mitrailleuse à images », de belles pages commentent la créativité des Années folles en compagnie du groupe des Six musiciens (Auric, Milhaud, Poulenc, Tailleferre, Durey, Honegger) et de Stravinski. Cette compagnie, qui fit les beaux jours du Bœuf sur le toit, Morand la nomme significativement la Société d’admiration mutuelle. Si la biographe insiste à juste titre sur ce milieu si fécond, elle n’accorde que peu de place aux recueils de poésie. Comme des études récentes l’ont montré, en référence à Michel Décaudin, Lampes à arc et Feuilles de température ne sont pas des éléments anecdotiques, parcours obligé du débutant, 144mais des pièces marquantes de la modernité européenne. Dans une très belle lettre à Morand, insérée dans le manuscrit de Feuilles de température conservé à l’Université de Lausanne, Paul Claudel évalue l’intérêt des poèmes et situe leur auteur au premier plan de cette modernité. On regrette l’absence de ce document, important pour l’histoire littéraire et les débuts de Morand.
L’entrée dans la carrière diplomatique se place sous le signe de Giraudoux, Alexis Leger et bien sûr Claudel, ces écrivains-diplomates dont Philippe Berthelot, Secrétaire général du Quai d’Orsay, aimait à s’entourer. La biographe rappelle l’hommage continu de Claudel à Berthelot en citant l’un des propos les plus justes : « Berthelot était indépendant jusqu’à l’anarchie1. » Ce contexte est en effet utile pour comprendre les conséquences de la rencontre entre Morand et Claudel en octobre 1916. La comparaison avec l’activité diplomatique des trois confrères du Quai, qui n’est pas à l’avantage de l’homme pressé, est l’un des axes de Pauline Dreyfus : « il est temps, dans cette biographie, de tordre le cou à un mythe, celui de l’écrivain-diplomate2. » Pour elle, la carrière de Morand fut inexistante, « comment pouvait-il en être autrement chez un homme allergique aux hiérarchies et qui aura de surcroît pratiqué toute sa vie l’art de la fugue3 ? » Le jugement est trop sévère. Il ne tient pas compte de l’engagement européiste au côté de Briand et de l’action novatrice au sein du SOFE (Service des œuvres françaises à l’étranger), premier organisme de diplomatie culturelle. Ajoutons au mérite de Morand celui d’avoir su cerner le génie diplomatique de Claudel, surtout en matière économique. Et c’est sur ce point que les deux écrivains s’accordent le mieux. Morand a beaucoup plaidé en faveur du libre-échange en Europe selon une vision assez juste des relations internationales. Pauline Dreyfus ignore ce fait, de même les articles de l’historien Michel Trebitsch sur l’apport géopolitique de Morand et des poètes du Quai d’Orsay en général4.
145La mention des différentes rencontres, aux USA notamment, où Claudel est ambassadeur, atteste que ce dernier est à la fois un repère dans la Carrière et une référence (avec Valery Larbaud) dans la construction poétique du mondial. À l’égal du livre de Joseph Texte (Jean-Jacques Rousseau et les origines littéraires du cosmopolitisme), non cité dans la biographie, Connaissance de l’Est fut une initiation à l’étranger. Morand attache ainsi du prix au regard de son ami qu’il décrit dans Paul Claudel au Grand Canyon, poème du recueil USA 1927. Il lui adresse tous ses ouvrages. Tout se passe bien jusqu’aux contes érotiques de L’Europe Galante que Claudel envoie directement à la corbeille.
Pauline Dreyfus retrace ensuite le passage du cosmopolitisme au nationalisme. Cette principale fracture de l’itinéraire morandien se comprend mieux à la lumière de nombreux documents privés. L’écrivain est influencé par le milieu aristocratique de sa maîtresse, May de Cossé-Brissac, dont il adopte les valeurs réactionnaires et l’accent « gratin ». Milady, l’une des meilleures nouvelles, marque cette évolution avec le rejet du Front populaire et l’appel à une France plus pure et plus dure. Si Claudel déteste le communisme, il n’adhère pas au nationalisme et ne pourra que juger négativement l’inflexion idéologique de l’écrivain-diplomate qui du briandisme passe à l’hitlérisme et au pétainisme. D’ailleurs, Claudel ne fréquentera pas le grand salon du 3 av. Charles Floquet, qui deviendra le vaisseau-amiral du collaborationnisme littéraire.
Dans cette biographie, l’antisémitisme éclate au grand jour. Durant les quinze mois passés au cabinet de Laval en tant que conseiller, Morand est au courant des rafles, des déportations et de la Solution finale, ce qui ne l’empêche pas d’encourager la répression antisémite en France. Il est ensuite ambassadeur de Pétain à Bucarest puis à Berne. D’excellentes pages relatent la faillite morale d’un homme que ses collaborateurs de l’ambassade de Bucarest en 1943 surnomment Von Paulus. Durant ces années sombres, Pauline Dreyfus ne parle pas de Claudel, à juste titre puisque les deux hommes ne se voient plus. Dans son Journal de guerre (cf. notre compte-rendu), Morand combat ce que représente alors Claudel, à savoir la défense des Juifs, l’humanisme et l’État de droit. Pourtant, il ne peut oublier son destin de poète et assiste en 1943 aux répétitions du Soulier de satin à la Comédie-Française. Pauline Dreyfus raconte son contact chaleureux avec la troupe.
La biographe reprend ensuite les pièces du dossier Morand : l’exil, la réhabilitation, l’admiration des hussards, la proximité avec Chardonne et Nimier, l’élection à l’Académie en 1969, la publication de Venises. 146Malgré la révélation de la Shoah, l’ancien collaborationniste reste fidèle à l’idéologie pétainiste. L’analyse est juste. On ne partage pas cependant l’éreintement des romans de la dernière période tels que Le Flagellant de Séville ou Tais-toi et encore moins le rabaissement de Bouddha vivant et des récits documentaires de l’entre-deux-guerres. Ce qui sauve Morand, c’est son œuvre et l’invention stylistique avec la fameuse « pompe à images » des « portraits de villes ». L’écriture concise et imagée de Pauline Dreyfus lui rend hommage en évitant toute mythologie littéraire, tel est le caractère novateur de cette biographie écrite par une romancière.
Gil Charbonnier
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Paul Morand, Journal de guerre Londres-Paris-Vichy, 1939-1943, Les cahiers de la NRF, Gallimard, 2020, édition de Bénédicte Vergez-Chaignon, 1028 p.
Les deux tomes du Journal inutile publiés en 2001 constituent jusqu’à présent les meilleures ventes des Cahiers de la NRF. Morand va sans doute réitérer cette performance avec le premier volume de son Journal de guerre des années 1939-1943. Contrairement au premier, ce Journal n’a pas été revu par son auteur qui semblait l’avoir oublié à la BNF, oubli volontaire dès lors que la révélation de l’étroite proximité avec Laval et Darquier de Pellepoix eût empêché l’élection à l’Académie française de 1969. Mais Gallimard, sollicité par les recherches de Pauline Dreyfus, a décidé de faire du vide en confiant à l’historienne, Bénédicte Vergez-Chaignon, l’édition du texte, laquelle est rigoureuse et solidement documentée. Ce choix éditorial s’impose pour un texte dont la matière croise l’idéologie du crime contre l’humanité.
Le Journal s’ouvre avec des lettres à sa femme puis à sa maîtresse, May de Cossé-Brissac, relatant la drôle de guerre et le désastre de juin 40. Morand dirige la mission de guerre économique à Londres et rien ne 147lui échappe. À Paris, il voit l’effondrement de la IIIe République scandé par le slogan de Paul Reynaud, « nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts. » Son propre culte de la vitesse lui donne la clef du champ de bataille, il constate que la foudre des Panzersdivision accélère le temps même de l’Histoire : « la machine infernale est logique, mais elle tourne si vite qu’elle avale les transitions, mêle les chapitres et dévore en une heure vingt ans d’histoire ordinaire5. » L’Europe du traité de Versailles explose sous les effets du ressentiment des peuples et les pulsions de revanche. Churchill considère Hitler comme le mal absolu, il sait que le Führer fera table rase des valeurs démocratiques consubstantielles à l’idée d’Europe. Morand est sur une autre ligne. Dans la logique de ses chroniques politiques d’avant-guerre, il dénigre la démocratie et voit dans de Gaulle un général « factieux ». Il s’oppose désormais à l’universalisme juridique de Briand que Claudel avait défini en référence au vieux moine de Lérins, « Securus judicat orbis terrarum » (« Devant le vertige européen6 »).
L’arrivée à Vichy est problématique, Morand est accusé d’abandon de poste. Il devra son retour en grâce à Pierre Laval qui le désigne officiellement membre de son cabinet en mai 1942. On ne connaissait guère cette activité que le Journal met en lumière. Conseiller diplomatique, Morand plaide en faveur d’un rapprochement avec les USA de Roosevelt. Conseiller politique, il prépare les discours et participe notamment à la rédaction du plus (tristement) célèbre d’entre eux : « Je souhaite la victoire de l’Allemagne… » Conseiller culturel enfin, il est présent, au côté de Jean Cocteau, à l’exposition du sculpteur hitlérien Arno Breker tenue à Paris le 15 mai 1942 à l’orangerie des Tuileries. Le discours d’inauguration de Laval qu’il rédige est complice du projet d’Hitler, projet présentant le nazisme comme un régime ouvert à l’art et à la culture. Son statut d’écrivain célèbre le propulse au centre du collaborationnisme de plume. Il régule aussi la vie intellectuelle en sa qualité nouvelle de censeur, d’abord à la commission de contrôle du papier et de l’édition puis à la redoutable commission cinématographique. Son ardeur à censurer Pagnol et les comédies populaires surprend. Afin de « régénérer » 148le peuple français, l’écrivain n’hésite pas à brutaliser la vie culturelle, « Je sabre Fernandel7 » écrit-il en juin 43 lors d’une séance de censure.
Serviteur zélé du cabinet Laval, l’écrivain ne néglige pas pour autant Pétain, lequel l’apprécie en tant qu’homme de lettres. Avec le récit des dîners chez le Maréchal, les portraits des dignitaires vichyssois, les comptes-rendus des déjeuners à la « popote » de l’Hôtel du Parc et des soirées passées à plancher sur les discours de Laval, Morand tient la chronique de la vie politique sous le régime de Pétain, à Vichy et à Paris. On vit de l’intérieur la mise en place du STO (Service du Travail Obligatoire), cette « relève » promise aux nazis en échange des prisonniers. Morand est avec Laval lors de l’arrivée du premier convoi à Compiègne. Sur le débarquement des Alliés en Afrique du Nord et l’invasion de la zone libre par les Allemands, l’écrivain, qui observe ces événements en compagnie d’Otto Abetz, apporte des éléments neufs, notamment dans les pages relatives à la crainte de voir Pétain rallier l’Afrique libre. Au plan politique, il assiste à la démolition systématique des institutions républicaines de l’État de droit et s’en réjouit. Il assiste de même à la dénonciation des francs-maçons orchestrée par son ami Bernard Faÿ. Le 7 juillet 1942, il visite le siège du Grand Orient à Paris vidé de ses occupants. Il est ainsi en osmose avec l’esprit d’un régime qui ne souffre aucune opposition. Dans ces conditions, Claudel, avec d’autres écrivains du Figaro, appartient au « fortin de la résistance intellectuelle » :
Si j’étais Laval, je ne subventionnerais pas un journal où écrit Wladimir d’Ormesson bête noire des Allemands et où la troisième page littéraire est le fortin de la résistance intellectuelle (Gide, Valéry, Claudel, Siegfried, Tharaud, Mauriac) avec beaucoup d’influence sur la jeunesse de cette zone et d’Afrique du Nord8.
L’antisémitisme constitue la partie la plus noire du Journal. Morand approuve toutes les mesures du régime, les rafles, les spoliations, les déportations. Il connaît le programme de la Solution finale par diverses sources. Il a eu connaissance de la lettre du Grand Rabbin envoyée à Laval, « le Grand Rabbin a écrit une lettre à Laval d’une violence inouïe9. » Il ne se tourne pas vers Claudel qui a écrit lui-même au Grand Rabbin en 1941 pour dire son indignation et qui utilisera dans L’Évangile d’Isaïe et dans son Journal le mot « holocauste » pour désigner « ces cinq millions de Juifs massacrés. » Morand se tourne vers Laval : « J’ai une idée, dit Laval. Je vais proposer aux Américains de leur échanger de petits Juifs 149contre du blé10. » Il n’y rien de pire pour un écrivain que d’être ainsi dans un « déni d’humanité » comme le dit Henri Godard à propos de Céline11. Morand tient les Juifs pour responsables de la guerre mais il y a chez lui une idolâtrie de la race « aryenne » et du sol qui explique son obsession génocidaire et son alignement sur la position nazie, « le sol seul compte12 » telle est finalement sa devise.
« L’esprit de Genève » resurgit pourtant lors d’une mission au Portugal en février 43. L’écrivain redécouvre le cosmopolitisme et s’entretient avec José Ortega y Gasset en exil à Lisbonne. L’entrevue avec le penseur européiste, grande référence lors de la période briandiste, est l’une des meilleures pièces inédites du Journal. Le récit du passage à la « dissidence » gaulliste de Maurice Couve de Murville ne manque pas d’intérêt non plus. L’échappée au Portugal fait mieux comprendre ce qui attache Morand à Vichy. En fait, il voit la vie de Laval en romancier. Avec son éternelle cravate blanche, ses brusques décisions ponctuées de « je m’en fous » ou « le Maréchal m’em… », avec ses dimanches à Châteldon en compagnie des dactylos, Laval est un « Extravagant » comme Gardefort et sa passion équestre dans Milady. L’écrivain croit percer les secrets de l’homme politique quand il pilote lui-même la limousine blindée dans les rue de Paris. Il est attiré par Laval en raison de son propre penchant romanesque en faveur des perdants, « je n’aime que les hommes impopulaires13 » lui dit-il. En romancier de « l’extravagance », atteint de cécité éthique et historique, il se délecte des derniers moments du régime : « le dégoût de tout un pays a une saveur amère que je goûte beaucoup14 ».
Ce Journal de guerre est donc « un document pour l’Histoire », il montre le point de vue des vaincus, comme le bombardement de Hambourg par les Alliés en août 1943 qui a causé 45 000 victimes, mais on doit aussi retenir sa dimension littéraire, de nombreux passages faisant écho à l’ensemble de l’œuvre morandienne.
Gil Charbonnier
Aix-Marseille Université, CIELAM, Aix-en-Provence
1 Paul Morand, Biographies NRF/Gallimard, 2020, p. 83.
2 Ibid., p. 203.
3 Ibid., p. 204.
4 Citons, entre autres, « Rien que la terre : représentations du monde dans le discours culturel des années 1920 », in Découvertes et exploration, 1994, L’Harmattan, p. 353-363 ; « Internationalisme, universalisme et cosmopolitisme : les représentations du monde dans les milieux intellectuels français, d’une guerre à l’autre » in Images et imaginaires dans les relations internationales depuis 1938, Robert Franck, Maryvonne Le Pulock (dir.), Les cahiers de l’Institut d’histoire du temps présent, Cahier no 28, juin 1994, p. 13-27 et un article de référence : « L’Europe des esprits : les intellectuels et l’idée européenne dans l’entre-deux-guerres » in L’inscription sociale de l’intellectuel, Manon Brunet et Pierre Lanthier (dir.), L’Harmattan, 2000, p. 113-131.
5 Journal de guerre Londres-Paris-Vichy, 1939-1943, 6 juillet 1940, op. cit., p. 271.
6 Claudel définit ainsi l’universalisme juridique : « un certain impératif de justice et de charité réciproques, dans une certaine confiance, dans une certaine avance de crédit, faite à la raison et la conscience humaines. » À l’appui de ces principes, Claudel cite le vieux moine de Lérins, « Securus judicat orbis terrarum, Il y a sécurité quand c’est l’Univers qui juge : en d’autres termes il n’y a jugement que d’après des principes universels. » « Devant le vertige européen », janvier 1939, Œuvres en prose, préface par Gaëtan Picon, édition établie et annotée par Jacques Petit et Charles Galpérine, NRF/Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1965, p. 1319.
7 Journal de guerre Londres-Paris-Vichy, 1939-1943, 17 juin 1943, op. cit., p. 875.
8 11 mai 1942, ibid., p. 582.
9 31 août 1942, ibid., p. 499.
10 25 octobre 1942, ibid., p. 568.
11 Henri Godard, À travers Céline, la littérature, Gallimard, 2014, p. 77.
12 Journal de guerre Londres-Paris-Vichy, 1939-1943, 15 août 1942, op. cit., p. 477.
13 3 avril 1943, ibid., p. 776.
14 1er mai 1943, ibid., p. 812.
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-12205-0
- EAN : 9782406122050
- ISSN : 2262-3108
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12205-0.p.0143
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 01/09/2021
- Périodicité : Quadrimestrielle
- Langue : Français