Sur le sens du retrait (ou de la retraite) dans l’œuvre de Montaigne
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne
2020 – 2, n° 72. Saveur du savoir Mélanges Alain Legros - Auteur : Perona (Blandine)
- Pages : 63 à 70
- Revue : Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne
Sur le sens du retrait
(ou de la retraite)
dans l’œuvre de Montaigne
Pour prévenir les déceptions inhérentes aux relations humaines, pour échapper à l’angoisse d’abandon, rien de tel qu’un bon giron, fût-il imaginaire !
Alain Legros, « Montaigne en son giron1 », p. 183.
J’ai appris avec Montaigne et Alain Legros, autre auteur des Essais2, que se retirer permettait d’être plus présent·e au monde, parce que plus libre. La retraite, dit Alain Legros, après Sénèque et Montaigne, fait que le « temps » devient « vie3 ». Ces quelques lignes voudraient être un temps de retraite et de vie, mais constitueront au moins, je l’espère, une exploration, sur les traces d’Alain Legros, des lieux des retraites montaigniennes qu’il connaît si bien4. On peut relire plusieurs des textes d’Alain Legros en suivant ce fil du retrait. Parti·e aux champs, on se retrouve à déchiffrer attentivement les « peintures et inscriptions » de la 64librairie qui se fait « giron » accueillant ; en outre, comme l’on sait que visiter la maison et visiter le livre vont de pair avec Alain Legros5, on reparcourt alors les Essais – le chapitre « Des trois commerces » en particulier – d’un œil neuf, et l’on trouve, dans les marges de l’Exemplaire de Bordeaux déchiffrées par le spécialiste de la main de Montaigne, les signes tangibles du bénéfice du retrait dans les livres.
Dans le chapitre « Que nostre desir s’accroist par la malaisance », Montaigne affirme avec force que sa « maison » est une retraite ouverte, quand pourtant, du fait des guerres civiles, les « parentez mesmes deviennent infiables6 » : « Je […] rens la conqueste de ma maison lasche et traistresse : Elle n’est close à personne, qui y heurte7 », écrit-il. Dans Montaigne aux champs, Alain Legros et Anne-Marie Cocula nous apprennent à ce sujet que Montaigne est alors en rupture avec son père, qu’il « ne semble pas faire grand cas du système défensif8 » dont il hérite, sans doute parce qu’en effet le « dispositif de protection » est « intériorisé9 ». L’auteur des Essais se retire dans un coin de son âme, comme le dit la fin du chapitre ii, 15 déjà cité :
C’est la retraitte à me reposer des guerres. J’essaye de soustraire ce coing, à la tempeste publique, comme je fay un autre coing en mon ame. Nostre guerre a beau changer de formes, se multiplier et diversifier en nouveaux partis : pour moy, je ne bouge. Entre tant de maisons armées, moy seul, que je sçache, de ma condition, ay fié purement au ciel la protection de la mienne. […] Je ne veux ny me craindre, ny me sauver à demy10.
Dans ce passage, se retirer ne signifie pas être à l’écart, Montaigne est au centre au contraire et accepte que quelqu’un puisse entrer. Ainsi, la retraite dans ce passage apparaît comme un repos provisoire, un répit à conquérir constamment, une action de résistance contre la peur. Elle consiste à accepter le monde et ses violences.
65Pour entrer plus encore dans la retraite – toujours provisoire – de Montaigne, il faut gravir les marches de sa tour et pénétrer dans la « librairie », le « saint des saints11 », le giron des girons. Et c’est Alain Legros qui nous aide à déchiffrer l’inscription latine du cabinet qu’il traduit ainsi :
En l’an du Christ 1571, âgé de 38 ans, la veille des calendes de mars, au jour anniversaire de sa naissance, depuis longtemps excédé du service de la Cour et des affaires publiques, impatient de se blottir, tandis qu’il est encore indemne, dans le giron (sinus) des doctes vierges où, serein et loin de tout souci, il dépassera enfin le peu de distance qu’il lui reste à parcourir d’un trajet dont il a déjà effectué la majeure partie pourvu que les destins lui accordent de mener à bien sa course, Michel de Montaigne a consacré ce domicile, ce doux repaire qu’il tient de ses ancêtres (istas sedes et dulces latebras avitasq.), à sa propre liberté, à sa tranquillité et à son loisir12.
Ce texte exprime deux fois l’idée de retraite. La première fois, lorsqu’il évoque le sein des muses. À l’inscription aujourd’hui lisible qui indique se…recessit, Alain Legros préfère la leçon de Prunis « dum se abdere gestit13 » ; il trace ainsi le portrait d’un Montaigne brûlant de désir de se retirer. En outre, ayant aussi révélé le dialogue de cette inscription avec les peintures qui l’entouraient, il a également montré toute la dimension sensuelle de ce désir de retraite. La deuxième fois que l’inscription exprime fortement le vœu de retrait, celui-ci devient presque souhait de se cacher avec le mot latebras14. Cependant, en 2011, Anne-Marie Cocula et Alain Legros, tout en montrant l’affection de Montaigne pour ce coin tout en rondeur, ont contribué à mettre à mal l’image d’un Montaigne retiré dans sa tour après sa démission du Parlement de Bordeaux. Montaigne aux champs rend compte de façon circonstanciée du rôle politique de Montaigne après 1571. Leurs précisions conjointes, d’historienne et de spécialiste de la main de Montaigne, ont rendu plus passionnantes encore la lecture des Essais, montrant combien l’écriture, pour l’auteur girondin, constitue un prolongement des obligations civiles, une façon de s’en distancier pour mieux y revenir.
66S’il n’y eut nulle retraite définitive après 1571, les Essais révèlent néanmoins que la tentation d’une retraite durable, sinon perpétuelle, habite Montaigne. Quand Alain Legros relit la fin du chapitre « Des trois commerces », il parle d’un « rêve » de l’auteur des Essais : « Qu’il ait ou non, comme il l’affirme, passé là “et la plus part des jours de [sa] vie, et la plus part des heures du jour”, peu importe. Il avait assurément mille autres occupations, et familiales et civiles. Il a du moins rêvé de pouvoir le faire, jusqu’à satiété15 ». À mon tour, ayant suivi avec Alain Legros le fil du retrait des champs jusqu’à la « librairie », j’ai relu ce passage où Montaigne décrit soigneusement sa bibliothèque. J’avais en tête cette tension qu’Alain Legros n’a cessé de souligner : celle d’un Montaigne partagé entre un désir régressif de retour dans le giron maternel, un vœu de solitude, d’une part, et, d’autre part, la volonté réelle d’ouvrir la maison fortifiée des ancêtres, malgré tout, et d’exercer sa responsabilité de mari, de père et de sujet du roi. Alain Legros montre d’ailleurs qu’il ne s’agit pas que d’une tension, mais qu’il y a bien une continuité entre temps de repli et temps d’action selon Montaigne. Il déchiffre le sens de ce lieu ouvert et clos à la fois :
[…] sa rondeur, mais aussi ses “veues” qui ouvrent le chemin des possibles et du monde extérieur. Les jambes s’y agitent. Dans tous les sens du mot, on veut quitter son “siège”. […] La “librairie” est le lieu par excellence de ces métamorphoses intimes, de ces mouvements de bascule. Et le chapitre se clôt, en forme d’ouverture, sur les “occupations [dues] au monde par obligation civile”16.
Le temps de retrait transforme l’auteur des Essais, prépare et informe son action. Retiré, Montaigne n’est jamais tourné que vers lui seul. La tour de Montaigne, comme l’écriture et la lecture s’ouvrent au monde extérieur ; elles conduisent à rendre plus supportables et peut-être plus agréables les relations aux hommes et aux femmes, envers qui Montaigne se sent légitimement obligé. Cette reconnaissance d’un lien ne l’aliène pas cependant. Montaigne n’est pas comme les ambitieux qui n’ont pas même « leur retraict pour retraitte17 ». La figure de dérivation souligne l’allusion scatologique et plaisante à un autre lieu où l’on est – censément – entièrement à soi. Cette comparaison implicite de sa librairie 67à un « cabinet d’aisances » rapproche ce passage du début du chapitre « De la vanité ». Montaigne y parle, on le sait, d’un gentilhomme passionné par les « operations de son ventre » pour en arriver à cette remarque : « Ce sont icy, un peu plus civilement des excremens d’un vieil esprit : dur tantost, tantost lasche : et toujours indigestes18 ». La « librairie » est un lieu privilégié pour s’affranchir de ce qui encombre ou aveugle19. Ainsi, dans sa « librairie », Montaigne est absorbé dans la contemplation de ses productions suscitées ou non par la lecture des livres qui en occupent les rayons. Mais l’écriture n’est jamais totalement repli. Et guidé·e par Alain Legros, on en trouve une expression frappante à la fin du chapitre « Des trois commerces » : « Je vis du jour à la journée, et parlant en reverence, ne vis que pour moy : mes desseins se terminent là20 ». Cette phrase constitue un condensé paradoxal de repli et d’ouverture : la précision « parlant en reverence » contredit ce qui suit (« ne vis que pour moy »). Même quand il écrit à propos de son ultime refuge – espace physique de la bibliothèque et espace intérieur – Montaigne reste en dialogue avec le lecteur ou la lectrice qu’il espère. Il revendique une solitude radicale qu’il conteste aussitôt en s’en excusant. Les Essais sont bien un espace ouvert où Montaigne fait souvent semblant de congédier le ou la destinataire avec qui il ne cesse pourtant d’être en dialogue, la préface liminaire « Au lecteur » étant un autre cas célèbre et exemplaire où Montaigne s’amuse à renvoyer « à feinte » lecteurs et lectrices pour mieux les séduire. Dans la librairie, l’ouverture de l’espace de retraite tient à la présence des fenêtres, elle tient aussi à l’intériorisation du regard bienveillant et amical du lecteur ou de la lectrice qui s’amusera de la comparaison finalement pas si dépréciative de la bibliothèque à une « pièce réservée aux besoins naturels ». La définition des dictionnaires peut suggérer encore combien il y a, pour Montaigne, dans la fréquentation de la bibliothèque et dans l’écriture 68des Essais/« excremens », quelque chose de l’ordre d’une indispensable hygiène d’esprit21. Ce texte est en effet un plaidoyer pour la lecture et l’écriture. L’auteur des Essais affirme l’utilité du repli dans la « librairie » une première fois au début de sa description : « C’estoit au temps passé, le lieu le plus inutile de ma maison22 ». Le premier étage de la tour, d’espace vide de sens, est devenu une pièce infiniment riche. L’auteur proclame plus encore l’utilité de plonger dans la profondeur des livres qu’il lit ou écrit, en imaginant cette fois un interlocuteur qui ne serait pas bienveillant, mais au contraire interloqué par cette fréquentation apparemment gratuite des « doctes vierges » : « Si quelqu’un me dit, que c’est avilir les muses, de s’en servir seulement de jouet, et de passetemps, il ne sçait pas comme moy, combien vaut le plaisir, le jeu et le passetemps : à peine que je me dise autre fin estre ridicule23 ». Lecture et écriture ont permis à l’auteur des Essais de vivre mieux (ou moins mal) vieillesse et guerres fratricides, de créer des instants sans crainte et même avec de l’espérance dans un des moments très cruels de l’histoire de France, c’est pourquoi Montaigne peut affirmer non seulement que ce jeu lui est cher, mais que, à côté de celui-ci, nombre d’occupations lui semblent des agitations vaines.
C’est grâce à Alain Legros, contributeur généreux et promoteur convaincu – qui a toutes les raisons de l’être – du site Monloe, que j’ai découvert dans les marges de l’Exemplaire de Bordeaux, des traces émouvantes de la reconnaissance de Montaigne envers les auteurs qui l’ont aidé à vivre. Alors que je lisais le chapitre « De la phisionomie » pour en faire le commentaire en m’appuyant sur l’édition sans égale de l’Exemplaire de Bordeaux du site Monloe, j’ai découvert une biffure qui m’a touchée extrêmement, un remord particulièrement parlant. Lorsque l’auteur des Essais met en doute l’efficacité des préparations à la mort, il écrit, dans un premier temps, que ni Sénèque, ni Cicéron ne l’aideront à bien mourir, mais finalement raye le nom de Sénèque :
Fusse je mort moins allegrement avant qu’avoir lu Seneque. Quand je retaste au loin les Tusculanes. J’estime que non.
69Cette biffure est le signe d’une dette : par celle-ci, Montaigne reconnaît finalement que Sénèque, sans doute, l’a aidé à apprivoiser l’idée de sa mort. L’œil attentif d’Alain Legros m’a permis de percevoir une autre trace qui signifie cette dette de Montaigne envers les Anciens. Il a mis au jour un passage que Montaigne avait rayé24. L’auteur s’y étonne de la hardiesse dont il fait preuve dans le chapitre « Sur des vers de Virgile » :
Ma preface liminere montre que je n’esperois pas tant oser. Les plus sages et sains escris des antiens m’ont enhardi. Et le receuil qu’on a faict a mon premier projetdespuis enhardi
Non seulement, Alain Legros révèle ainsi que Montaigne, après 1588, ne perd pas de vue les intentions formulées dans sa brève préface présente dès 1580 et qu’il reste fidèle à son projet original de bonne foi, mais, de plus, attirant l’attention des lecteurs ou des lectrices25 sur ce passage, il fait apparaître un autre bénéfice de la lecture des Anciens, une libération de la parole sur son corps (on sait que quelques lignes plus haut Montaigne revient sur la taille de son sexe et regrette que la nature ne l’ait guère favorisé). Apprendre à vivre avec le corps qu’on a, apprendre à mourir, accepter de rester au cœur des guerres civiles sans céder à la violence, voici quelques-uns des gains de la retraite, quelques bienfaits de la lecture. On ne peut guère s’étonner que Montaigne soit près de trouver toutes les autres occupations ridicules au prix de celle-ci.
Ce passage de III, 5 – redécouvert par Alain Legros – à l’appui, j’ai affirmé en cours de Licence, à Valenciennes, que la lecture libérait. Je crois que des étudiant·e·s m’ont entendue. Pour ma part, j’étais, je pense, acquise à cette cause avant d’avoir lu et rencontré Alain Legros, mais l’auteur de Montaigne manuscrit m’a donné à voir des mots ou des biffures de la main de Montaigne, des preuves physiques, matérielles de sa reconnaissance envers les Anciens. À mon tour, je m’en trouve peut-être enhardie, certainement ragaillardie dans mon rôle d’enseignante. Après Alain Legros, je fais donc connaître à mes étudiant·e·s ce jeu sinon indispensable, du moins salutaire et libérateur de la lecture. Grâce à lui, ce « passetemps » devient et plus savoureux et plus essentiel pour 70moi et, je l’espère, pour mes étudiant·e·s également. Alain Legros insiste notamment sur la force de paix de ce retrait dans la lecture, « un remarquable garde-fou contre l’engouement, l’agitation et le fanatisme en ces temps de dogmatisme, d’exaltation et de violence26 ». Quand on se prête au jeu après l’avoir lu, on gagne et en plaisir et en humanité. Puissions-nous continuer à transmettre le goût de ce jeu plaisant et salutaire en essayant d’être fidèles à son exigence et à sa gourmandise pour lesquelles nous ne pourrons jamais trop le remercier.
Blandine Perona
De Scripto
Université Polytechnique
Hauts-de-France (Valenciennes)
1 Alain Legros, « Montaigne en son giron », Revue d’histoire littéraire de la France, vol. 97, no 2, 1997, p. 181-199.
2 Si l’on suit l’hypothèse audacieuse et séduisante de Thomas Mollier et Bernard Sève défendue dans ce numéro.
3 « Le “temps” ne devient “vie” que pour celui qui a su le consacrer à la fréquentation des maîtres de sagesse », (« Travail de deuil et art de vivre : les deux inscriptions votives de la tour de Montaigne », Montaigne Studies, 11, 1999, p. 141).
4 Au point que comme Alain pourrait être l’auteur des Essais, j’ai eu, sans exagération, le sentiment que le fait d’être chez Montaigne et d’être chez Alain Legros se confondaient, lorsque je suis allée à Montaigne. Peut-être aussi parce que je savais qu’Alain Legros a passé plusieurs étés à Montaigne et qu’il dormait dans une caravane non loin de la « librairie », ainsi qu’il l’avait confié lors de son « Itinéraire chercheur » (dans le cadre de l’atelier xvie siècle de Mireille Huchon en mars 2012).
5 Alain Legros, « Montaigne : une maison, un livre », Revue d’histoire littéraire de la France, vol. 109, no 4, 2009, p. 797-808.
6 Je cite, dans cette contribution, l’édition de La Pléiade établie par Jean Balsamo, Michel Magnien et Catherine Magnien-Simonin qui comporte aussi l’édition des « Notes de lecture » et des « Sentences peintes » par Alain Legros : Paris, Gallimard, 2007, p. 654 (Désormais, Essais, II, 15, p. 654).
7 Ibid.
8 Montaigne aux champs, Bordeaux, Éditions Sud-Ouest, 2011, p. 85.
9 Ibid., p. 86.
10 Essais, II, 15, p. 655.
11 Expression employée par Alain Legros à propos de ce lieu (Pas plus sage qu’il ne faut, Paris, Éditions Alternatives, 2005, p. 9) et que, à la lumière de ses recherches, je serais tentée d’appeler « le sein des seins ».
12 Essais sur poutres Peintures et inscriptions chez Montaigne, Paris, Klincksieck, 2000, note 13, p. 120.
13 Ibid.
14 Ce nom vient de lateo qui signifie « être caché », « se cacher ».
15 Essais sur poutres, p. 223.
16 Essais sur poutres, p. 224.
17 Essais, III, 3, p. 870.
18 Essais, III, 9, p. 989.
19 On ne se débarrasse pas si aisément de ses excréments, car « à chacun sent bon sa merde », comme l’écrit Baïf qui fournit une traduction à cet adage latin cité par Montaigne : stercus cuique suum bene olet (III, 8, p. 974). La présomption ou philautie fait qu’on ne se libère pas complètement, car l’on n’est attaché à ses erreurs. Sur le lien entre le début de III, 9 et l’adage cité dans « De l’art de conferer », voir Blandine Perona, « “La plus universelle et commune erreur des hommes” Philautie et/ou présomption dans les Essais », (colloque international L’Erreur chez Montaigne, 2014), Bulletin de la Société internationale des Amis de Montaigne, vol. 62, no 2, 2015, p. 166 et p. 172-173.
20 Essais, III, 3, p. 871.
21 Cette idée d’« hygiène mentale » est présente dans l’œuvre d’Alain Legros, voir par exemple dans l’article déjà cité « Montaigne : une maison, un livre ».
22 Essais, III, 3, p. 870.
23 Essais, III, 3, p. 871.
24 « “Ma préface montre que je n’espérais pas tant oser”, avait écrit Montaigne », Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne, vol. 60-61, no 2, 2014, p. 83-94.
25 Lectrices tout particulièrement sollicitées au début du chapitre iii, 5.
26 « Montaigne : une maison, un livre », art. cité, p. 808.
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-11356-0
- EAN : 9782406113560
- ISSN : 2261-897X
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-11356-0.p.0063
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 25/01/2021
- Périodicité : Semestrielle
- Langue : Français
- Mots-clés : Montaigne, herméneutique, belles lettres, art de vivre, otium