« Nous avons donc appris à lire » Trois leçons d’Alain Legros
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne
2020 – 2, n° 72. Saveur du savoir Mélanges Alain Legros - Auteur : Gerbier (Laurent)
- Pages : 29 à 37
- Revue : Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne
« Nous avons donc appris à lire »
Trois leçons d’Alain Legros
Il me faut commencer par un avertissement : les quelques pages que l’on va lire ne constituent pas une étude académique, ni dans le fond, ni dans la forme. Je n’ai pas voulu tirer de ma librairie de travaux en gésine une pièce à retailler et à polir pour l’offrir en hommage à Alain : cela se fait, et je comprends cette pratique, qui a parfois conduit à réunir dans certains volumes d’hommage de très belles études et des analyses précieuses. Mais je n’ai pas su adopter cet usage : l’amitié et l’estime que j’ai pour Alain Legros ne parviennent pas à se couler dans cette formalité. Je choisis donc, plus simplement et plus directement, de dire ce que je crois avoir appris d’Alain. De cet homme de lectures je voudrais tirer trois leçons1 : ce grand lecteur est avant tout un professeur, et comme c’est aussi mon métier je crois que pour dire l’amitié et l’estime que l’on a pour un professeur il y a de plus mauvaises méthodes que de réciter les leçons que l’on pense avoir apprises de lui. À chacune de ces trois leçons je tâche de faire correspondre un ou des lieux : ce n’est pas (seulement) une coquetterie, c’est aussi une manière de marquer l’importance qu’a dans le travail l’Alain l’enracinement de la lecture dans des lieux.
Première leçon : la lecture sans grille (Tours)
La première leçon, je l’ai apprise en écoutant Alain lire et commenter Montaigne, à de multiples occasions, journées d’études, séminaires, 30cours et colloques, auxquelles il ne faut surtout pas oublier d’ajouter les discussions à bâtons rompues conduites, pendant une pause café, ou au déjeuner, dans les marges ou les alentours de ces manifestations scientifiques – j’ai ainsi le souvenir de « leçons » qui étaient d’abord des dialogues improvisés dans la petite cour ensoleillée du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, à Tours, devant les grandes baies vitrées de la bibliothèque. C’est là que j’ai fait l’apprentissage, avec le texte en main (et parfois un verre dans l’autre), de la manière de lire d’Alain.
Cette manière de lire est d’abord empirique, en ceci qu’elle ne se déploie comme interprétation qu’à partir de la lecture comme expérience pratique. Avant de commenter, Alain lit : il lit Montaigne, à voix haute, assez longuement pour prendre le temps de faire résonner le texte, pour l’installer dans l’espace, quelque part entre lui et ses auditeurs, de sorte que le travail de la « leçon » s’articule toujours à la présence matérielle du texte, porté par la voix. Cet enracinement constant dans la matérialité du discours qu’il s’agit de commenter relève d’une forme précise de prudence méthodique, qui conduit Alain à se méfier des envolées théoriques de l’interprétation : le sens du texte ne peut être constitué d’avance, en une grille d’interprétation qui déjà toute armée n’aurait plus qu’à venir se poser sur les mots de Montaigne pour leur assigner leurs intentions et leurs enjeux, ou y piocher illustrations et confirmations de sa pertinence. Une telle préconstitution du sens est un mauvais carburant pour la lecture, et Alain pratique au contraire une lecture qui se méfie de cette « finesse trop fine2 » qui engendre des herméneutiques biaisées.
Sa lecture consiste donc en un travail constant de déconstruction des cohérences artificielles qui reposeraient sur un « principe » ou un « système » extérieur ou antérieur à l’expérience concrète de la confrontation avec le texte : suspendant ainsi toute consistance théorique préconstituée, Alain laisse le texte se déployer dans son rythme accidenté, dans ses méandres, ses tâtonnements, ses bricolages sans cesse remis sur le métier. Il ne lit pas pour confirmer une pensée mais pour approcher le mouvement propre par lequel elle fait l’expérience d’elle-même, dans la contingence d’une écriture dont il s’attache à saisir la nature de travail en train de se faire, et dont il s’acharne ainsi à maintenir ouverte la productivité matérielle.
31Cette manière de lire est un labeur particulier, parce qu’elle prend racine dans un immense savoir : Alain connaît Montaigne comme sa poche, il en a une expérience intime et constamment renouvelée, à laquelle il adjoint un bagage philologique colossal, et une vaste mémoire littéraire – simplement, au lieu de se demander comment mobiliser cette érudition pour en faire une sorte de glacis qui viendrait recouvrir et vernir les textes, en lui interdisant de les approcher vraiment, il se demande au contraire constamment comment maintenir une lecture simple, au ras des mots, au fil des lignes. Cette attention au lu se présente concrètement comme une opération active de suspension délibérée du su : autrement dit, Alain pratique la lecture comme une lutte qui l’oblige à se tendre en permanence contre les méfaits préjudiciels de ce qu’il sait déjà afin de rester ouvert, dans la rencontre avec un texte fût-il déjà mille fois relu, à ce qu’il ne sait pas encore. C’est là, dans l’ordre des modes de lecture, l’équivalent de la recommandation bachelardienne d’avoir à « penser contre le cerveau », dans l’ordre des méthodes du raisonnement scientifique3. L’effort constant de déprise de soi qui rend possible cette lecture « de rencontre » (rencontre avec un texte dont la rencontre constitue elle-même une des formes essentielles de la productivité4), c’est là la première leçon que j’ai apprise d’Alain.
Deuxième leçon :
entours et matières (Sarlat, Montaigne)
Si cette première leçon peut laisser l’impression que la lecture d’Alain est toute entière enfermée dans une conception du « lisible » qui restreint ce dernier à la surface de la page imprimée, c’est une impression fausse, que la deuxième leçon corrige aussitôt. La démarche d’Alain ne s’est en effet jamais tenue aux limites de l’imprimé : elle les repousse au contraire constamment, pour adopter une perspective qui ménage, 32de multiples manières, une place essentielle aux « entours » du texte imprimé. De ce point de vue, son travail d’édition des sentences gravées sur les poutres de la librairie de Montaigne et sa connaissance intime des traces manuscrites laissées par Montaigne ou par La Boétie (qu’il s’agisse de leurs écrits parlementaires ou des annotations marginales dans leurs livres) témoignent d’une même « conscience du texte », qui refuse de se tenir au seul espace de la page – ou, plus exactement, qui n’oublie jamais que cet espace est à la fois un point d’arrivée (un résultat, l’aboutissement d’un travail d’écriture, de correction et d’édition qui mêle, brasse et trie un vaste matériau antérieur à l’imprimé) et un point de départ (la page n’est pas seulement une surface inscrite : c’est aussi une surface inscriptible, à partir de laquelle se redéploie sans cesse une énergie scripturaire essentielle au travail de la pensée).
J’ai eu plusieurs fois l’occasion d’entendre Alain parler des traces manuscrites laissées par Montaigne et par La Boétie, mais j’ai un souvenir particulier de deux d’entre elles, à Sarlat, à l’occasion des Rencontres Internationales La Boétie qui s’y tiennent régulièrement depuis bientôt vingt ans. À un jet de pierre à peine de la maison natale de La Boétie, dans la grande salle de l’ancien évêché, Alain a projeté et commenté les photographies de documents parlementaires et de marges de livres anciens portant les traces manuscrites de Montaigne et de La Boétie. Les rideaux tirés pour permettre à l’auditoire de mieux voir les images plongeaient la grande salle dans une pénombre de cinéma de quartier, et il y avait en effet quelque chose de proprement spectaculaire à voir défiler sur le grand écran les traces des mains des deux écrivains dont on avait pendant toute la journée commenté les textes et les pensées, mais dont on voyait soudain, par la grâce de ces inscriptions manuscrites, surgir les corps. Alain connaît, comme personne, les « mains » de Montaigne et de La Boétie, mais il faudrait en toute rigueur écrire aussi qu’il les connaît comme personnes, parce que cette connaissance de leur main n’est pas seulement une connaissance de leur manière d’écrire, mais bien une connaissance de leur main, de leur bras, de leur corps entier. L’attention à l’écriture manuscrite importe en effet constamment dans la lecture de textes certains des enjeux essentiels de la lecture du dessin : comme le dessin, l’écriture manuscrite offre au regard non pas seulement un signe graphique, mais aussi et en même temps la trace du geste qui l’a inscrit.
33Apprendre à reconnaître les « mains » des deux amis, c’est donc apprendre autour du signe graphique l’économie multiple des dispositions matérielles, corporelles et spatiales qui en font le vestige du passage d’un corps. Apprendre à lire les mains, c’est pister les traces matérielles de ces passages : c’est apprendre l’appui de la plume, la pression des doigts, l’angle du bras, la posture de l’épaule, et peut-être aussi la fatigue d’une fin de journée, ou la tête qui ploie légèrement au-dessus de l’écritoire. C’est une lecture infiniment sensible, qui tout à la fois instaure et suppose chez le lecteur une grande intimité avec le corps des écrivains sur lesquels il travaille. Cependant, nulle mystique dans cette approche, aucune épiphanie : jamais les corps visibles de Montaigne ou de La Boétie n’ont daigné surgir dans la pénombre de la salle du grand évêché, conjurés par cette lecture des mains. Leur corps est là de manière bien plus humblement circonscrite : il est tout entier dans les traces qu’il a laissées, de sorte qu’il n’y a rien d’autre à voir que ces traces, ni évocation médiumnique, ni ectoplasme lettré, mais seulement des incisions très matériellement griffées dans la surface du monde par des humains qui y ont signé leur passage. Cette entaille des surfaces par le geste d’une main humaine constitue le sens primitif du graphein grec, un art générique dont l’écriture manuscrite et le dessin sont deux espèces cousines, et dont la gravure des sentences dans le bois des poutres de la librairie de Montaigne constitue un autre cas.
Si les poutres constituent un autre de ces « entours » du texte imprimé auxquels Alain s’est intéressé, elles ont leur propre manière de rapporter la lecture à une forme d’intimité avec le corps de l’écrivain : elles obligent à se situer dans l’espace pour lire. Dans l’édition qu’il a donnée de ces sentences gravées dans la librairie, Alain déclare dès l’introduction qu’il s’agit en effet d’apprendre à lire, et à lire en se déplaçant physiquement :
Nous avons donc appris à lire […] seul. Sans connaissances préalables de l’épigraphie, mais avec obstination, allant et venant (ce n’est pas une métaphore !) de la « librairie » aux textes, des textes à la « librairie5 ».
Il est très important, en effet, que ce ne soit pas là une métaphore : il est très important que cette lecture s’apprenne réellement par le moyen d’« allées » et de « venues ». Le va-et-vient est physique : ce déplacement 34du corps qui fait l’aller-retour entre le texte et le lieu, dans la pleine conscience de la double nature de la librairie, qui est « à la fois texte et édifice6 », est essentiel pour nourrir le projet de réintégrer les sentences gravées dans le bois des poutres dans le corpus des études montaignistes. Lire les essais sur leurs poutres, c’est en effet accepter de lire en situation : c’est lire en se trouvant quelque part, en l’occurrence dans la pièce aménagée de la tour ronde de Montaigne, cette pièce « un peu penible et à l’esquart », où Montaigne, dit-il, « a son siege », lieu « où estre à soy : où se faire particulierement la cour : où se cacher7 ».
Ainsi en s’installant dans la librairie pour y lire les poutres Alain n’imite pas tant Michel (« mes pensées dorment, si je les assis. Mon esprit ne va pas seul, comme si les jambes l’agitent8 ») qu’il ne se met à sa place, tentant de comprendre avec son corps, c’est-à-dire avec la posture de son corps dans l’espace physique de la pièce, le sens du texte comme topographiquement inscrit dans l’espace. Avec les poutres on sort de la page « par le haut » : on est dans la librairie, on quitte la page, on lève le nez, on regarde au plafond. Les essais sur poutres ne peuvent manquer de solliciter, même à la marge, ce dispositif singulier qui fait de la diversion ou de la rêverie une des formes de la productivité propre de la lecture. On pense à Barthes : « ne vous est-il pas arrivé de lire en levant la tête9 ? ». Mais lever la tête, c’est aussi restituer à la lecture et au texte le sens même de leur inscription dans le lieu : en ce sens, que les sentences des poutres qui humilient l’orgueil et le rappellent à la Bible se trouvent massivement citées dans II, 12 et placées ainsi en haut dans le lieu (au plafond, dans le « ciel » de la librairie) en même temps qu’en haut dans l’idée (du dessus, d’où vient la grâce et l’écrasement de l’ego), cela nous offre un exemple de la manière dont on peut au moyen de cette « localisation » de la lecture faire coïncider la topologie des idées et celle des lieux.
Quoiqu’il en soit, cette façon de lever la tête et de lire les poutres n’est pas seulement de l’ordre de la rêverie – ou de la digression, ou du 35décrochage. C’est aussi paradoxalement, à l’envers exact du rêve, une manière de s’enfoncer plus résolument encore dans la matérialité de la chose écrite, dans l’épaisseur d’une inscription. Dans les sentences gravées dans le bois des poutres comme dans les traces de gestes inscrites sur le papier des registres ou des marges des livres, c’est à ses différentes matérialités que les lectures d’Alain ne cessent de reconduire le texte, et c’est là la deuxième leçon que j’ai apprise d’Alain. Cette leçon a d’autant mieux porté qu’elle a un corollaire très important : en effet, il faut comprendre ce goût des « entours matériels » du texte pour estimer à sa juste valeur l’immense travail qu’Alain a accompli au service de l’édition électronique de Montaigne, en particulier dans le cadre des Bibliothèques Virtuelles Humanistes10 dont il est l’un des piliers. Dans cette perspective en effet, travailler à l’édition électronique des textes est tout autre chose que collaborer à leur « dématérialisation » : au contraire, bien persuadé de l’importance des matérialités et même des corporéités de l’inscription des textes, Alain a travaillé à l’édition numérique comme à une autre matérialité, qui méritait d’être explorée et architecturée avec le même soin patient que l’on peut mettre à déceler une interpolation textuelle ou à découvrir dans les solives-palimpsestes de la librairie de Montaigne une sentence qui dormait dans la couche d’écriture inférieure. Que les humanités numériques, au rebours de toute pensée de la dématérialisation, soient traitées comme un outil complexe et rigoureux permettant de construire une autre matérialité des textes, c’est un codicille important à cette deuxième leçon.
36Troisième leçon :
le métier de prof (L’Île-Bouchard)
J’ai rencontré Alain au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, au début des années 2000. Mais, en réalité, je le connaissais déjà. On me pardonnera peut-être d’accrocher la troisième leçon à un souvenir plus personnel : l’anecdote apparente me semble ici ouvrir une perspective plus vaste.
Au milieu des années 1990, mon plus jeune frère entre en quatrième au collège de L’Île-Bouchard, un de ces minuscules collèges ruraux du sud de la Touraine, en plein territoire rabelaisien – un collège qui porte d’ailleurs le nom d’un autre humaniste tourangeau, André Duchesne, géographe puis historiographe du roi au début du xviie siècle, né à L’Île-Bouchard en 158411. Au collège, en quatrième, on entame l’étude du latin. C’est une nouvelle « matière » pour l’écolier, matière qu’il craint et appréhende comme un pensum poussiéreux, un exercice d’école fastidieux et abstrait, sentant le renfermé. La rentrée se passe et voilà que ce petit frère revient du collège fou de joie, parce qu’il a, dit-il, « un prof de latin génial », qui en deux temps trois mouvements l’a réconcilié avec le pensum tant craint et lui a fait aimer le mystère des déclinaisons et les grandes toiles de la littérature : là où il redoutait la poussière, on lui a fait entrevoir un monde habitable et qu’il a désormais envie d’aller visiter. Autour des textes, le prof a fait travailler sa classe sur la civilisation romaine, les rues, les bâtiments, les pratiques, les vêtements, les jeux, les spectacles ; par ce biais il a déployé derrière les conjugaisons et les déclinaisons la fresque des œuvres et des cultures vivantes, matérielles – et puis, ce qui est tout aussi important, il a visiblement choisi de s’adresser à ces collégiens ruraux en considérant qu’on pouvait leur parler intelligemment et les initier à des choses difficiles mais dont ils étaient capables. Moi qui ai peiné sur mes déclinaisons et souffert sur Tacite ou sur Horace durant de longues heures d’étude surveillée, je suis presque jaloux. Comment s’appelle ce prof génial ? « C’est Monsieur Legros », répond fièrement le benjamin, et j’entends 37ainsi parler d’Alain presque dix ans avant d’entreprendre de travailler sur Rabelais et de rejoindre à Tours le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, où je retrouverai plus tard le prof de français et de latin du collège de L’Île-Bouchard.
Je n’oublie donc pas que la contribution d’Alain Legros aux études renaissantes en général et aux études montaignistes en particulier, l’apport de son immense érudition, son travail d’éditeur minutieux, ses livres et ses articles, c’est le travail d’un professeur, dont toute la carrière s’est passée dans les collèges et les lycées. L’œuvre d’Alain referme la coupure factice entre le monde de l’enseignement secondaire et celui de la recherche. Ses travaux ont nourri l’Université sans qu’elle l’ait jamais recruté ; il a fait progresser la recherche sans jamais entrer au CNRS. Il a instruit, pour ainsi dire de la même main, des collégiens et des chercheuses, des lycéennes et des doctorants. Comme le disait mon jeune frère de son prof de latin de collège : « Monsieur Legros a tellement d’intelligence qu’il en donne à tout le monde ».
Laurent Gerbier
Université François-Rabelais, Tours
Laboratoire InTRu
1 Le français distingue avec « lecture » et « leçon » deux choses que par bien des aspects le latin lectio, l’anglais lecture ou l’italien lezione tiennent encore ensemble.
2 Montaigne, « De l’utile et de l’honeste », Essais, III, 1, éd. J. Balsamo et al., Paris, Gallimard, « Pléiade », 2007, p. 835.
3 Gaston Bachelard, La Formation de l’esprit scientifique (1934), Paris, Vrin, 1967, chap. xii, p. 241.
4 La réflexion que j’esquisse ici sur la « lecture de rencontre » se nourrit du travail d’Olivier Guerrier dans Rencontre et reconnaissance. Les Essais ou le jeu du hasard et de la vérité, Paris, Éditions Classiques Garnier, 2016.
5 Alain Legros, Essais sur poutres. Peintures et inscriptions chez Montaigne, Paris, Klincksieck, 2001, p. 28.
6 Alain Legros, « La Boétie pour Montaigne. Du confère bien-aimé à l’ami de papier », dans Amitié & Compagnie. Autour du Discours de la Servitude volontaire de La Boétie, Cahiers La Boétie, no 1, 2012, p. 136.
7 Montaigne, « De trois commerces », Essais, III, 3, op. cit., p. 870.
8 Ibid.
9 Roland Barthes, « Écrire la lecture », Œuvres complètes, Paris, Le Seuil, vol. II, 1994, p. 961.
10 Programme de recherche créé en 2002 au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, à Tours, par Marie-Luce Demonet, avec pour but d’appliquer des technologies numériques à la littérature renaissante, notamment pour fournir des éditions numériques critiques de certains textes. Montaigne a pris une place particulièrement importante dans ce programme, à travers le projet « Montaigne à l’œuvre », dans lequel Alain joue un rôle essentiel. Voir https://montaigne.univ-tours.fr/.
11 Et mort en 1640 près de Bourg-la-Reine, dans un chemin creux où sa charrette avait versé – mais là, nul collège à son nom, pas même une plaque.
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-11356-0
- EAN : 9782406113560
- ISSN : 2261-897X
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-11356-0.p.0029
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 25/01/2021
- Périodicité : Semestrielle
- Langue : Français
- Mots-clés : lecture, enseignement, Montaigne, herméneutique, latin