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Classiques Garnier

“We therefore learned to read” Three lessons from Alain Legros

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« Nous avons donc appris à lire »

Trois leçons dAlain Legros

Il me faut commencer par un avertissement : les quelques pages que lon va lire ne constituent pas une étude académique, ni dans le fond, ni dans la forme. Je nai pas voulu tirer de ma librairie de travaux en gésine une pièce à retailler et à polir pour loffrir en hommage à Alain : cela se fait, et je comprends cette pratique, qui a parfois conduit à réunir dans certains volumes dhommage de très belles études et des analyses précieuses. Mais je nai pas su adopter cet usage : lamitié et lestime que jai pour Alain Legros ne parviennent pas à se couler dans cette formalité. Je choisis donc, plus simplement et plus directement, de dire ce que je crois avoir appris dAlain. De cet homme de lectures je voudrais tirer trois leçons1 : ce grand lecteur est avant tout un professeur, et comme cest aussi mon métier je crois que pour dire lamitié et lestime que lon a pour un professeur il y a de plus mauvaises méthodes que de réciter les leçons que lon pense avoir apprises de lui. À chacune de ces trois leçons je tâche de faire correspondre un ou des lieux : ce nest pas (seulement) une coquetterie, cest aussi une manière de marquer limportance qua dans le travail lAlain lenracinement de la lecture dans des lieux.

Première leçon : la lecture sans grille (Tours)

La première leçon, je lai apprise en écoutant Alain lire et commenter Montaigne, à de multiples occasions, journées détudes, séminaires, 30cours et colloques, auxquelles il ne faut surtout pas oublier dajouter les discussions à bâtons rompues conduites, pendant une pause café, ou au déjeuner, dans les marges ou les alentours de ces manifestations scientifiques – jai ainsi le souvenir de « leçons » qui étaient dabord des dialogues improvisés dans la petite cour ensoleillée du Centre dÉtudes Supérieures de la Renaissance, à Tours, devant les grandes baies vitrées de la bibliothèque. Cest là que jai fait lapprentissage, avec le texte en main (et parfois un verre dans lautre), de la manière de lire dAlain.

Cette manière de lire est dabord empirique, en ceci quelle ne se déploie comme interprétation quà partir de la lecture comme expérience pratique. Avant de commenter, Alain lit : il lit Montaigne, à voix haute, assez longuement pour prendre le temps de faire résonner le texte, pour linstaller dans lespace, quelque part entre lui et ses auditeurs, de sorte que le travail de la « leçon » sarticule toujours à la présence matérielle du texte, porté par la voix. Cet enracinement constant dans la matérialité du discours quil sagit de commenter relève dune forme précise de prudence méthodique, qui conduit Alain à se méfier des envolées théoriques de linterprétation : le sens du texte ne peut être constitué davance, en une grille dinterprétation qui déjà toute armée naurait plus quà venir se poser sur les mots de Montaigne pour leur assigner leurs intentions et leurs enjeux, ou y piocher illustrations et confirmations de sa pertinence. Une telle préconstitution du sens est un mauvais carburant pour la lecture, et Alain pratique au contraire une lecture qui se méfie de cette « finesse trop fine2 » qui engendre des herméneutiques biaisées.

Sa lecture consiste donc en un travail constant de déconstruction des cohérences artificielles qui reposeraient sur un « principe » ou un « système » extérieur ou antérieur à lexpérience concrète de la confrontation avec le texte : suspendant ainsi toute consistance théorique préconstituée, Alain laisse le texte se déployer dans son rythme accidenté, dans ses méandres, ses tâtonnements, ses bricolages sans cesse remis sur le métier. Il ne lit pas pour confirmer une pensée mais pour approcher le mouvement propre par lequel elle fait lexpérience delle-même, dans la contingence dune écriture dont il sattache à saisir la nature de travail en train de se faire, et dont il sacharne ainsi à maintenir ouverte la productivité matérielle.

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Cette manière de lire est un labeur particulier, parce quelle prend racine dans un immense savoir : Alain connaît Montaigne comme sa poche, il en a une expérience intime et constamment renouvelée, à laquelle il adjoint un bagage philologique colossal, et une vaste mémoire littéraire – simplement, au lieu de se demander comment mobiliser cette érudition pour en faire une sorte de glacis qui viendrait recouvrir et vernir les textes, en lui interdisant de les approcher vraiment, il se demande au contraire constamment comment maintenir une lecture simple, au ras des mots, au fil des lignes. Cette attention au lu se présente concrètement comme une opération active de suspension délibérée du su : autrement dit, Alain pratique la lecture comme une lutte qui loblige à se tendre en permanence contre les méfaits préjudiciels de ce quil sait déjà afin de rester ouvert, dans la rencontre avec un texte fût-il déjà mille fois relu, à ce quil ne sait pas encore. Cest là, dans lordre des modes de lecture, léquivalent de la recommandation bachelardienne davoir à « penser contre le cerveau », dans lordre des méthodes du raisonnement scientifique3. Leffort constant de déprise de soi qui rend possible cette lecture « de rencontre » (rencontre avec un texte dont la rencontre constitue elle-même une des formes essentielles de la productivité4), cest là la première leçon que jai apprise dAlain.

Deuxième leçon :
entours et matières (Sarlat, Montaigne)

Si cette première leçon peut laisser limpression que la lecture dAlain est toute entière enfermée dans une conception du « lisible » qui restreint ce dernier à la surface de la page imprimée, cest une impression fausse, que la deuxième leçon corrige aussitôt. La démarche dAlain ne sest en effet jamais tenue aux limites de limprimé : elle les repousse au contraire constamment, pour adopter une perspective qui ménage, 32de multiples manières, une place essentielle aux « entours » du texte imprimé. De ce point de vue, son travail dédition des sentences gravées sur les poutres de la librairie de Montaigne et sa connaissance intime des traces manuscrites laissées par Montaigne ou par La Boétie (quil sagisse de leurs écrits parlementaires ou des annotations marginales dans leurs livres) témoignent dune même « conscience du texte », qui refuse de se tenir au seul espace de la page – ou, plus exactement, qui noublie jamais que cet espace est à la fois un point darrivée (un résultat, laboutissement dun travail décriture, de correction et dédition qui mêle, brasse et trie un vaste matériau antérieur à limprimé) et un point de départ (la page nest pas seulement une surface inscrite : cest aussi une surface inscriptible, à partir de laquelle se redéploie sans cesse une énergie scripturaire essentielle au travail de la pensée).

Jai eu plusieurs fois loccasion dentendre Alain parler des traces manuscrites laissées par Montaigne et par La Boétie, mais jai un souvenir particulier de deux dentre elles, à Sarlat, à loccasion des Rencontres Internationales La Boétie qui sy tiennent régulièrement depuis bientôt vingt ans. À un jet de pierre à peine de la maison natale de La Boétie, dans la grande salle de lancien évêché, Alain a projeté et commenté les photographies de documents parlementaires et de marges de livres anciens portant les traces manuscrites de Montaigne et de La Boétie. Les rideaux tirés pour permettre à lauditoire de mieux voir les images plongeaient la grande salle dans une pénombre de cinéma de quartier, et il y avait en effet quelque chose de proprement spectaculaire à voir défiler sur le grand écran les traces des mains des deux écrivains dont on avait pendant toute la journée commenté les textes et les pensées, mais dont on voyait soudain, par la grâce de ces inscriptions manuscrites, surgir les corps. Alain connaît, comme personne, les « mains » de Montaigne et de La Boétie, mais il faudrait en toute rigueur écrire aussi quil les connaît comme personnes, parce que cette connaissance de leur main nest pas seulement une connaissance de leur manière décrire, mais bien une connaissance de leur main, de leur bras, de leur corps entier. Lattention à lécriture manuscrite importe en effet constamment dans la lecture de textes certains des enjeux essentiels de la lecture du dessin : comme le dessin, lécriture manuscrite offre au regard non pas seulement un signe graphique, mais aussi et en même temps la trace du geste qui la inscrit.

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Apprendre à reconnaître les « mains » des deux amis, cest donc apprendre autour du signe graphique léconomie multiple des dispositions matérielles, corporelles et spatiales qui en font le vestige du passage dun corps. Apprendre à lire les mains, cest pister les traces matérielles de ces passages : cest apprendre lappui de la plume, la pression des doigts, langle du bras, la posture de lépaule, et peut-être aussi la fatigue dune fin de journée, ou la tête qui ploie légèrement au-dessus de lécritoire. Cest une lecture infiniment sensible, qui tout à la fois instaure et suppose chez le lecteur une grande intimité avec le corps des écrivains sur lesquels il travaille. Cependant, nulle mystique dans cette approche, aucune épiphanie : jamais les corps visibles de Montaigne ou de La Boétie nont daigné surgir dans la pénombre de la salle du grand évêché, conjurés par cette lecture des mains. Leur corps est là de manière bien plus humblement circonscrite : il est tout entier dans les traces quil a laissées, de sorte quil ny a rien dautre à voir que ces traces, ni évocation médiumnique, ni ectoplasme lettré, mais seulement des incisions très matériellement griffées dans la surface du monde par des humains qui y ont signé leur passage. Cette entaille des surfaces par le geste dune main humaine constitue le sens primitif du graphein grec, un art générique dont lécriture manuscrite et le dessin sont deux espèces cousines, et dont la gravure des sentences dans le bois des poutres de la librairie de Montaigne constitue un autre cas.

Si les poutres constituent un autre de ces « entours » du texte imprimé auxquels Alain sest intéressé, elles ont leur propre manière de rapporter la lecture à une forme dintimité avec le corps de lécrivain : elles obligent à se situer dans lespace pour lire. Dans lédition quil a donnée de ces sentences gravées dans la librairie, Alain déclare dès lintroduction quil sagit en effet dapprendre à lire, et à lire en se déplaçant physiquement :

Nous avons donc appris à lire [] seul. Sans connaissances préalables de lépigraphie, mais avec obstination, allant et venant (ce nest pas une métaphore !) de la « librairie » aux textes, des textes à la « librairie5 ».

Il est très important, en effet, que ce ne soit pas là une métaphore : il est très important que cette lecture sapprenne réellement par le moyen d« allées » et de « venues ». Le va-et-vient est physique : ce déplacement 34du corps qui fait laller-retour entre le texte et le lieu, dans la pleine conscience de la double nature de la librairie, qui est « à la fois texte et édifice6 », est essentiel pour nourrir le projet de réintégrer les sentences gravées dans le bois des poutres dans le corpus des études montaignistes. Lire les essais sur leurs poutres, cest en effet accepter de lire en situation : cest lire en se trouvant quelque part, en loccurrence dans la pièce aménagée de la tour ronde de Montaigne, cette pièce « un peu penible et à lesquart », où Montaigne, dit-il, « a son siege », lieu « où estre à soy : où se faire particulierement la cour : où se cacher7 ».

Ainsi en sinstallant dans la librairie pour y lire les poutres Alain nimite pas tant Michel (« mes pensées dorment, si je les assis. Mon esprit ne va pas seul, comme si les jambes lagitent8 ») quil ne se met à sa place, tentant de comprendre avec son corps, cest-à-dire avec la posture de son corps dans lespace physique de la pièce, le sens du texte comme topographiquement inscrit dans lespace. Avec les poutres on sort de la page « par le haut » : on est dans la librairie, on quitte la page, on lève le nez, on regarde au plafond. Les essais sur poutres ne peuvent manquer de solliciter, même à la marge, ce dispositif singulier qui fait de la diversion ou de la rêverie une des formes de la productivité propre de la lecture. On pense à Barthes : « ne vous est-il pas arrivé de lire en levant la tête9 ? ». Mais lever la tête, cest aussi restituer à la lecture et au texte le sens même de leur inscription dans le lieu : en ce sens, que les sentences des poutres qui humilient lorgueil et le rappellent à la Bible se trouvent massivement citées dans II, 12 et placées ainsi en haut dans le lieu (au plafond, dans le « ciel » de la librairie) en même temps quen haut dans lidée (du dessus, doù vient la grâce et lécrasement de lego), cela nous offre un exemple de la manière dont on peut au moyen de cette « localisation » de la lecture faire coïncider la topologie des idées et celle des lieux.

Quoiquil en soit, cette façon de lever la tête et de lire les poutres nest pas seulement de lordre de la rêverie – ou de la digression, ou du 35décrochage. Cest aussi paradoxalement, à lenvers exact du rêve, une manière de senfoncer plus résolument encore dans la matérialité de la chose écrite, dans lépaisseur dune inscription. Dans les sentences gravées dans le bois des poutres comme dans les traces de gestes inscrites sur le papier des registres ou des marges des livres, cest à ses différentes matérialités que les lectures dAlain ne cessent de reconduire le texte, et cest là la deuxième leçon que jai apprise dAlain. Cette leçon a dautant mieux porté quelle a un corollaire très important : en effet, il faut comprendre ce goût des « entours matériels » du texte pour estimer à sa juste valeur limmense travail quAlain a accompli au service de lédition électronique de Montaigne, en particulier dans le cadre des Bibliothèques Virtuelles Humanistes10 dont il est lun des piliers. Dans cette perspective en effet, travailler à lédition électronique des textes est tout autre chose que collaborer à leur « dématérialisation » : au contraire, bien persuadé de limportance des matérialités et même des corporéités de linscription des textes, Alain a travaillé à lédition numérique comme à une autre matérialité, qui méritait dêtre explorée et architecturée avec le même soin patient que lon peut mettre à déceler une interpolation textuelle ou à découvrir dans les solives-palimpsestes de la librairie de Montaigne une sentence qui dormait dans la couche décriture inférieure. Que les humanités numériques, au rebours de toute pensée de la dématérialisation, soient traitées comme un outil complexe et rigoureux permettant de construire une autre matérialité des textes, cest un codicille important à cette deuxième leçon.

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Troisième leçon :
le métier de prof (L
Île-Bouchard)

Jai rencontré Alain au Centre dÉtudes Supérieures de la Renaissance, au début des années 2000. Mais, en réalité, je le connaissais déjà. On me pardonnera peut-être daccrocher la troisième leçon à un souvenir plus personnel : lanecdote apparente me semble ici ouvrir une perspective plus vaste.

Au milieu des années 1990, mon plus jeune frère entre en quatrième au collège de LÎle-Bouchard, un de ces minuscules collèges ruraux du sud de la Touraine, en plein territoire rabelaisien – un collège qui porte dailleurs le nom dun autre humaniste tourangeau, André Duchesne, géographe puis historiographe du roi au début du xviie siècle, né à LÎle-Bouchard en 158411. Au collège, en quatrième, on entame létude du latin. Cest une nouvelle « matière » pour lécolier, matière quil craint et appréhende comme un pensum poussiéreux, un exercice décole fastidieux et abstrait, sentant le renfermé. La rentrée se passe et voilà que ce petit frère revient du collège fou de joie, parce quil a, dit-il, « un prof de latin génial », qui en deux temps trois mouvements la réconcilié avec le pensum tant craint et lui a fait aimer le mystère des déclinaisons et les grandes toiles de la littérature : là où il redoutait la poussière, on lui a fait entrevoir un monde habitable et quil a désormais envie daller visiter. Autour des textes, le prof a fait travailler sa classe sur la civilisation romaine, les rues, les bâtiments, les pratiques, les vêtements, les jeux, les spectacles ; par ce biais il a déployé derrière les conjugaisons et les déclinaisons la fresque des œuvres et des cultures vivantes, matérielles – et puis, ce qui est tout aussi important, il a visiblement choisi de sadresser à ces collégiens ruraux en considérant quon pouvait leur parler intelligemment et les initier à des choses difficiles mais dont ils étaient capables. Moi qui ai peiné sur mes déclinaisons et souffert sur Tacite ou sur Horace durant de longues heures détude surveillée, je suis presque jaloux. Comment sappelle ce prof génial ? « Cest Monsieur Legros », répond fièrement le benjamin, et jentends 37ainsi parler dAlain presque dix ans avant dentreprendre de travailler sur Rabelais et de rejoindre à Tours le Centre dÉtudes Supérieures de la Renaissance, où je retrouverai plus tard le prof de français et de latin du collège de LÎle-Bouchard.

Je noublie donc pas que la contribution dAlain Legros aux études renaissantes en général et aux études montaignistes en particulier, lapport de son immense érudition, son travail déditeur minutieux, ses livres et ses articles, cest le travail dun professeur, dont toute la carrière sest passée dans les collèges et les lycées. Lœuvre dAlain referme la coupure factice entre le monde de lenseignement secondaire et celui de la recherche. Ses travaux ont nourri lUniversité sans quelle lait jamais recruté ; il a fait progresser la recherche sans jamais entrer au CNRS. Il a instruit, pour ainsi dire de la même main, des collégiens et des chercheuses, des lycéennes et des doctorants. Comme le disait mon jeune frère de son prof de latin de collège : « Monsieur Legros a tellement dintelligence quil en donne à tout le monde ».

Laurent Gerbier

Université François-Rabelais, Tours

Laboratoire InTRu

1 Le français distingue avec « lecture » et « leçon » deux choses que par bien des aspects le latin lectio, langlais lecture ou litalien lezione tiennent encore ensemble.

2 Montaigne, « De lutile et de lhoneste », Essais, III, 1, éd. J. Balsamo et al., Paris, Gallimard, « Pléiade », 2007, p. 835.

3 Gaston Bachelard, La Formation de lesprit scientifique (1934), Paris, Vrin, 1967, chap. xii, p. 241.

4 La réflexion que jesquisse ici sur la « lecture de rencontre » se nourrit du travail dOlivier Guerrier dans Rencontre et reconnaissance. Les Essais ou le jeu du hasard et de la vérité, Paris, Éditions Classiques Garnier, 2016.

5 Alain Legros, Essais sur poutres. Peintures et inscriptions chez Montaigne, Paris, Klincksieck, 2001, p. 28.

6 Alain Legros, « La Boétie pour Montaigne. Du confère bien-aimé à lami de papier », dans Amitié & Compagnie. Autour du Discours de la Servitude volontaire de La Boétie, Cahiers La Boétie, no 1, 2012, p. 136.

7 Montaigne, « De trois commerces », Essais, III, 3, op. cit., p. 870.

8 Ibid.

9 Roland Barthes, « Écrire la lecture », Œuvres complètes, Paris, Le Seuil, vol. II, 1994, p. 961.

10 Programme de recherche créé en 2002 au Centre dÉtudes Supérieures de la Renaissance, à Tours, par Marie-Luce Demonet, avec pour but dappliquer des technologies numériques à la littérature renaissante, notamment pour fournir des éditions numériques critiques de certains textes. Montaigne a pris une place particulièrement importante dans ce programme, à travers le projet « Montaigne à lœuvre », dans lequel Alain joue un rôle essentiel. Voir https://montaigne.univ-tours.fr/.

11 Et mort en 1640 près de Bourg-la-Reine, dans un chemin creux où sa charrette avait versé – mais là, nul collège à son nom, pas même une plaque.