Remerciements
- Prix La Renaissance française de l'Académie des sciences d'outre-mer (2016)
- Publication type: Book chapter
- Book: À l’ombre de la langue légitime. L’Acadie dans la francophonie
- Pages: 11 to 12
- Collection: Variational Linguistics, n° 2
Remerciements
L’idée de ce livre est née en janvier 2013, alors que je profitais d’un congé sabbatique de l’Université de Moncton. Mon amie Claudine Moïse m’a conseillé de lire Retour à Reims de Didier Éribon, essai qui saurait m’intéresser par les affinités qu’il présentait avec mes propres interrogations. Le livre m’a fortement inspirée, tant par sa forme que son contenu. Le ton adopté par l’auteur, à mi-chemin entre l’auto-analyse et le texte scientifique, était celui que je cherchais. Écrire au « je » m’est apparu à la fois comme une nécessité et une libération.
Un an plus tard, Françoise Gadet et André Thibault, directeurs de la collection sociolinguistique variationnelle, m’ont invitée à publier cet essai dans leur collection et m’ont gratifiée de leur lecture minutieuse, de leurs conseils avisés et de leur rigueur exemplaire. Je remercie tout particulièrement Françoise Gadet, rencontrée en 1993, lors de son séjour à l’Université de Moncton où elle avait été invitée à donner des conférences. Elle est devenue ma directrice de thèse, et elle n’a cessé, depuis lors, de m’inspirer et de m’encourager à suivre la voie qui est la mienne. De la confiance qu’elle m’a accordée, je lui suis infiniment reconnaissante.
Je remercie Michel Francard d’avoir bien voulu signer la préface, d’autant que ses travaux sur les représentations et l’insécurité linguistiques sont venus légitimer mes propres intérêts sur ses questions et m’ont fourni un cadre où inscrire mes recherches.
Un merci tout particulier à Marilou Potvin-Lajoie qui a lu, corrigé et mis en page les différentes versions du manuscrit. Merci à Julie Bérubé pour sa relecture attentive. D’autres personnes ont lu des parties ou ébauches du texte et m’ont fait des commentaires éclairés : Raoul Boudreau, Alexandre Duchêne, Mélanie LeBlanc, Isabelle LeBlanc, Claudine Moïse ; qu’ils en soient chaleureusement remerciés.
J’ai eu la chance de travailler avec des équipes de recherche exceptionnelles depuis la fin des années 1990 où j’ai fait la rencontre de personnes devenues des amis avec qui j’ai discuté et réfléchi depuis et qui m’ont
enrichie de leur savoir. Je pense plus particulièrement à Monica Heller qui m’a permis de développer une sociolinguistique qui soit critique, à Lise Dubois et Marie-Ève Perrot qui ont été mes compagnes de travail pendant de nombreuses années, à Mourad Ali-Khodja, Alexandre Duchêne, Claudine Moïse, Patricia Lamarre, France Martineau qui ont partagé avec moi leur soif de connaissances et leur passion du savoir. Je pense aussi aux étudiants qui, à titre d’assistants de recherche, ont participé aux projets dont il est question dans l’essai, et qui à leur tour sont devenus des collègues et amis : Isabelle Bujold, Mireille McLaughlin, Mélanie LeBlanc, Matthieu LeBlanc, Chantal White. Je n’oublie pas non plus les conversations stimulantes avec Didier de Robillard, Sénamin Amédégnato, Jean-Marie Klinkenberg et Chantal Bouchard qui ont contribué à élargir ma vision des phénomènes linguistiques.
Je remercie les collègues du département : Louise Péronnet et Catherine Phlipponneau qui, dès le début, m’ont incitée à poursuivre des recherches en sociolinguistique ; je remercie aussi Laurence Arrighi, Karine Gauvin, Isabelle Violette pour les discussions nombreuses et éclairantes. Je ne saurais non plus passer sous silence l’apport du Centre de recherche en linguistique appliquée de l’Université de Moncton, lieu de rencontre entre étudiants, chercheurs de l’Université et chercheurs d’ailleurs, lieu marqué par sa secrétaire administrative, Lise Landry, qui a su créer un environnement chaleureux et accueillant.
Je suis heureuse d’exercer ce métier qui est le mien et qui me met en contact permanent avec des étudiants stimulants, trop nombreux pour nommer ici et qui m’ont abondamment nourris par leurs réflexions, questions, lectures.
J’ai une dette de reconnaissance envers le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada pour les généreuses subventions de recherche accordées au cours des ans. La reconnaissance s’élargit à la Faculté des études supérieures et de la recherche de l’Université de Moncton pour son soutien continu.
Merci à Raoul de son soutien inconditionnel.
Merci à ces voix connues et inconnues que j’ai entendues et qui m’ont touchée.
- CLIL theme: 3147 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage
- ISBN: 978-2-8124-5977-1
- EAN: 9782812459771
- ISSN: 2492-010X
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-8124-5977-1.p.0011
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 03-26-2016
- Language: French