La lecture du dernier livre de Jacques Roubaud, Strophes reverdie (2019) écrit à partir des poèmes de Plupart du temps de Pierre Reverdy, appelle à réfléchir à la réécriture comme acte ambivalent de reconnaissance supposant aussi appropriation, voire paradoxalement réduction. Néanmoins, en prenant une dimension créative et transformatrice, cette reconnaissance active d’un passé à féconder est surtout orientée vers le présent et l’avenir, méritant d’être qualifiée de « reconnaissance vive ».