Le recours à la notion de faute de goût permet à l’abbé Dubos, dans ses Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture (1719), de neutraliser les griefs avancés par les Modernes contre les œuvres antiques et de fournir une explication rationnelle du succès durable d’un certain nombre d’œuvres jugées supérieures malgré les fautes qu’elles peuvent receler.