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Les traductions en français dans les imprimés, années 1470-1550, un aperçu
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Traductions imprimées, traductions pour l’imprimé (1470-1550)
- Auteur : Roccati (Giovanni Matteo)
- Pages : 11 à 102
- Collection : Rencontres, n° 618
- Série : Civilisation médiévale, n° 58
Les traductions en français
dans les imprimÉs,
annÉes 1470-1550, un aperçu
L’ambition de cet aperçu est de proposer une vue d’ensemble du phénomène de l’impression de traductions en français à l’époque envisagée. La bibliographie sur le sujet n’est pas très riche1 et le seul répertoire existant, à ma connaissance, est celui de Paul Chavy2, qui n’a toujours pas été remplacé, mais dont les limites sont évidentes3. Les autres recensements relatifs à la période sont sectoriels – les traductions de l’italien4, de l’anglais5, la 12littérature religieuse6 –, ou limités aux incunables7. Par conséquent, les travaux disponibles sur le sujet se résument à des relevés plus ou moins détaillés de titres réputés significatifs8. Des études d’ensemble dans lesquelles les langues d’impression sont prises en compte existent, mais elles restent au niveau du discours général9 ou se limitent à fournir quelques pourcentages10.
13Pourtant les traductions sont une source privilégiée pour saisir les exigences et les goûts du public, elles sont essentielles pour comprendre la culture de la période11 et les mécanismes du passage du manuscrit à l’imprimé12. Toute impression est le résultat d’un calcul de rentabilité13, elle est révélatrice de la perception que l’imprimeur a de la valeur marchande d’un contenu culturel. Indépendamment de l’intérêt que toute traduction revêt en elle-même, son impression est doublement significative : elle nous révèle comment il pense tirer profit de la diffusion d’un titre et en même temps quel intérêt il porte à l’œuvre-source – en fonction de sa nature, sa datation, sa diffusion manuscrite ou imprimée, dans la langue originale ou dans une autre langue. Aussi, le succès ou l’insuccès que ce calcul rencontre, attesté par les réimpressions, l’abandon ou la reprise du même texte en d’autres formes, nous renseigne sur la réponse du marché14. Ces données constituent un domaine riche de 14renseignements pour le nombre de variables qui peuvent être examinées, au moins en partie relevables de manière relativement aisée grâce aux ressources informatiques. Tout d’abord en raison des repères temporels, souvent précis, qu’elles fournissent : date à laquelle la traduction a été réalisée, date de composition des œuvres-source, dates d’impression de la traduction elle-même et des œuvres-source, editiones principes,nombre et cadence des réimpressions. Ensuite parce qu’un certain nombre de caractéristiques « externes » peuvent être facilement notées : langue, localisation et caractéristiques matérielles des impressions. Enfin parce que la variété des contenus qui entrent en jeu peut aussi être relevée approximativement d’une manière relativement facile15. En laissant de côté tous les aspects qui nécessiteraient des études ponctuelles, les données “objectives” et quantifiables mises en série sont des indicateurs précieux pour appréhender le phénomène dans son ensemble.
Le corpus où le phénomène se révèle est plus difficile à préciser. Notre conception de la traduction – rendre accessible un texte au-delà des limites, géographiques ou autres, de la langue de sa première rédaction – ne correspond pas à la réalité de l’époque : sous l’étiquette de « traduction » on repère une grande variété d’attitudes qu’il serait hasardeux et anachronique de départager16. Je me suis borné aux traductions en langue française et j’ai procédé de manière empirique en retenant les imprimés où apparaissent des textes dont il existe dans une autre langue une version première – même si elle n’est pas identifiée précisément – ou parallèle17.
15La plage chronologique envisagée pose aussi un problème majeur en ce qu’elle s’étend bien au-delà de la période incunable. Le début va de soi, même si les premières traductions imprimées sont antérieures à 1470. La fin, l’année 1550, est inévitablement arbitraire, mais elle peut se justifier : elle permet d’exclure les imprimés qui voient le jour dans une période où la réflexion théorique est en train de modifier profondément le contexte intellectuel dans lequel les traductions sont réalisées18. Au sens large, et de manière caricaturale, jusqu’en 1550 nous sommes avant la Renaissance, et dans une période qui trouve son homogénéité dans le mot « incunable », même si l’on est bien obligé d’ajouter le préfixe « post ». Cependant, le cloisonnement des disciplines universitaires pose de manière aiguë le problème de l’hétérogénéité des sources. Pour la période incunable nous disposons d’outils facilement accessibles et d’un recensement des traductions imprimées. Pour le xvie siècle il n’est pas aisé d’obtenir des renseignements et également de les rendre homogènes avec ceux de la période précédente. Il a donc été nécessaire de travailler sur deux séries de données, relatives, d’une part, aux incunables, d’autre part, aux post-incunables.
Pour la période incunable, j’ai constitué une base de données en reprenant, corrigeant et enrichissant, celle que j’avais établie en 2014, comprenant toutes les impressions de traductions en français, depuis 1465 jusqu’à 1499 (au lieu de 1500 pour éviter les datations approximatives au chiffre rond)19. Elle a été obtenue en croisant le Corpus 16Transmédie20 avec l’Incunabula Short Title Catalogue de la British Library (ISTC)21. Chaque item (enregistré sous un numéro univoque) comporte les renseignements essentiels concernant le titre imprimé en question : identifiant ISTC,auteur et titre de l’œuvre, traducteur, datation et localisation de l’impression, etc. Les champs sont en général normalisés pour permettre les tris. Quelques renseignements complémentaires concernant l’œuvre-source et le domaine auquel appartient le contenu de la traduction sont enregistrés dans deux tableaux annexes reliés au tableau principal22. Ce dernier comporte près de 800 enregistrements dont 458 appartenant au corpus envisagé23.
Pour la période post-incunable la collecte des renseignements est bien plus difficile : la source utilisée est l’Universal Short Title Catalogue de l’Université de Saint Andrews (USTC), qui n’est pas limité aux incunables, mais qui est beaucoup plus sommaire dans les descriptions et d’un maniement moins aisé que l’ISTC. Pas plus que l’ISTC, il ne permet de séparer les impressions de traductions des impressions d’œuvres écrites directement en français, mais, surtout, les entrées concernent souvent un exemplaire (le volume physique), qu’il faut rattacher à un item (à travers 17l’identification du titre)24. Les chiffres que l’on obtient ne peuvent donc être que des approximations25. Pour obtenir le nombre de traductions, j’ai opté pour une solution qui n’est pas optimale, mais qui permet au moins de disposer de quelques éléments, sans entreprendre un travail immense. J’ai numérisé l’index de Chavy pour la période 1500-1550, et les données26, légèrement adaptées27, ont fourni un tableau annexe, beaucoup moins riche que celui des incunables, mais qui permet quelques remarques, au moins approximatives. Ce second tableau comporte 802 enregistrements, dont 736 exploitables28. Seuls les champs où apparaissent l’identifiant Chavy et la datation de l’impression ont été remplis, aucun travail sur les titres et les contenus n’est pour l’instant possible. Bref, faute d’homogénéisation, je n’ai pu effacer la solution de continuité créée par l’année 1500 que dans quelques cas, et je me suis souvent limité à exploiter le premier tableau.
18Importance relative des traductions
par rapport à l’ensemble des impressions
Pour avoir une idée de l’importance du phénomène, il me semble nécessaire de le situer tout d’abord par rapport à l’ensemble de la production imprimée. Deux indicateurs peuvent être utilisés : le nombre de titres et le nombre d’impressions. L’intérêt du premier est évident, il permet de se rendre compte de l’amplitude du choix offert par les imprimeurs. Quant au second, il permet d’avoir une idée de la proportion de traductions par rapport à l’ensemble des impressions qui circulaient. Sans oublier le fait que toutes les impressions n’ont pas été conservées29, pour l’ensemble de la période nous disposons des chiffres globaux de la production imprimée : le nombre d’impressions que l’on peut obtenir par l’interrogation des bases de l’ISTC et de l’USTC, mais, tout au moins pour cette dernière, compte tenu des limites évoquées plus haut, il ne s’agit que d’estimations. Nous ne disposons pas en revanche du nombre de titres30. Pour les traductions et pour la période incunable nous disposons du nombre de titres et du nombre d’impressions, pour la période post-incunable nous disposons seulement, pour les traductions, du nombre de titres, non du nombre d’impressions. Le tableau A1 permet de rassembler ces données31. Même si nous ne disposons pas de tous les éléments, que certains d’entre eux ne sont qu’approximatifs, et que tous ne reflètent qu’une partie de la réalité, les pertes n’étant pas chiffrables, quelques comparaisons sont cependant possibles. Pour 19la période incunable, les impressions de traductions représentent un petit tiers de l’ensemble des impressions en français32. Quant aux autres chiffres, sans envisager de pourcentage car ils se réfèrent à des réalités différentes, en lisant verticalement les colonnes, on peut repérer la tendance : entre xve et xvie siècle le nombre total d’impressions en français est multiplié par huit, le nombre de titres traduits par moins de cinq. On peut donc probablement constater une diminution relative de l’importance des traductions, mais on ne peut pas aller plus loin sur l’ensemble de la période.
En revanche, nous pouvons affiner notre perception en suivant l’évolution dans le temps du nombre d’impressions de traductions et du nombre de titres traduits pour la période incunable, du nombre de titres pour l’ensemble de la période. Si l’on considère l’évolution du pourcentage d’impressions de traductions dans le temps, pour la période incunable l’on obtient le tableau A2. Ce tableau peut être visualisé dans le graphique A3, qui reprend seulement les chiffres des impressions en français et des traductions. On constate que les deux premières impressions en français sont des traductions et que le pourcentage de traductions tend à diminuer : la courbe suit celle des impressions en français, mais la proportion de traductions par rapport à l’ensemble des impressions en français s’amenuise au fil du temps. Cela signifie qu’au début les imprimeurs parient plutôt sur des ouvrages déjà connus en latin – seulement une demi-douzaine de titres33, pour un total de dix-neuf impressions, sont traduits du néerlandais34, du catalan35 de l’italien36, et du castillan37 –, ce qui revient à dire que dans le calcul commercial l’imprimeur s’affranchit progressivement des titres déjà connus. En d’autres termes les impressions de traductions révèlent ou confirment que l’imprimerie n’est pas d’abord conçue pour explorer des nouvelles possibilités, mais pour exploiter les anciennes. Si l’on prend en compte maintenant non le nombre d’impressions de traductions 20(comprenant donc les réimpressions), mais le nombre de titres proposés (en limitant le comptage aux editiones principes), la contraction est encore plus nette. Le tableau A4 (3a) le montre, il n’a pas besoin de beaucoup de commentaires : le nombre de titres explose littéralement dans la deuxième partie des années 1470, ensuite, tout en augmentant légèrement, il reste à peu près stable, avant de diminuer à la fin du siècle. Le graphique A5 permet de visualiser ces données.
Au-delà de la courbe attestant le nombre de titres imprimés (donc les editiones principes), et du fléchissement qui se vérifie à la fin du siècle38, si l’on prend en compte la localisation des impressions, il est possible de mettre en évidence la concentration, au fil du temps, de la production en peu de grandes villes. J’avais examiné ce point en 2014 pour la période incunable, deux graphiques montraient les chiffres relatifs aux editiones principes39et ceux relatifs au nombre total d’impressions de traductions, premières impressions et réimpressions confondues40. Dans les deux cas était indiquée la production par ville et son évolution dans le temps. Un autre graphique représentait la synthèse des deux précédents limitée aux villes les plus importantes41. La réduction dans le temps du choix des titres par rapport au nombre total d’impressions de traductions apparaissait clairement, en particulier à Lyon et Paris : le nombre de titres commence par augmenter, puis à la fin du siècle se réduit de manière sensible, alors que celui des impressions monte et, même s’il stagne à la fin du siècle, reste nettement plus élevé. Ce qui veut dire que, si au début le nombre de titres différents proposés progresse, par la suite la production se restreint aux titres qui se vendent, et on 21limite le lancement de titres nouveaux : l’ampleur du choix des titres diminue alors que le nombre d’impressions augmente. Loin donc d’un progrès continu, qui pourrait correspondre à la diffusion de l’imprimé et donc à l’augmentation du nombre de lecteurs, on assiste finalement à un rétrécissement de l’offre globale, rétrécissement provoqué par la logique du marché42.
La tendance à la concentration dans les grandes villes fait plus que se confirmer au siècle suivant. Faute de dépouillement, je ne peux pas l’affirmer pour les traductions en français, mais, si l’on prend en compte l’ensemble des impressions en français pour la période 1500-1550, l’USTC dénombre 11690 items, répartis comme suit en fonction des lieux où les impressions sont localisées : « Paris 6991, Lyon 1672, s.l. (France) 643, Antwerpen 476, Rouen 395, Geneva 28043 ». Comme je l’ai déjà rappelé, ces chiffres sont à prendre avec beaucoup de précautions, mais les lieux d’impression sont sûrs et la tendance est nette44.
Pour le nouveau siècle, les données tirées de l’index du répertoire de Chavy donnent au moins une idée de la tendance pour les traductions : tableau A6 et graphique A7. L’on remarquera que les chiffres relatifs aux 22principes de la fin du siècle et ceux donnés par Chavy au début du xvie, si l’on élimine les datations incertaines, qui gravitent sur les chiffres ronds, sont assez proches (tableau A8). On peut même se risquer à rapprocher les deux courbes, tout en sachant que les sources ne sont pas les mêmes (graphique A9). Le graphique couvrant la période entière me semble assez parlant, même si ce n’est qu’une approximation. Tout en sachant que les données ne sont pas fiables, j’ai essayé quand-même de tirer parti de l’USTC. Le tableau A10 et le graphique A11 donnent le nombre d’impressions (avec les précisions données plus haut à garder toujours à l’esprit) en français pour la période 1500-1549.
Si l’on met en relation les chiffres donnés par l’USTC pour le nombre d’impressions en français et le nombre de traductions indiqué par l’index de Chavy l’on obtient le tableau A12 et le graphique A13. Les pourcentages sont sous-estimés et faussés car les effectifs de l’USTC se réfèrent à l’ensemble des impressions (sans compter les doublons), alors que ceux de Chavy se réfèrent uniquement aux titres (donc aux principes), cela dit, au niveau de la tendance, la courbe devrait être fiable. Tout en tenant compte du fait qu’il ne s’agit pas d’un pourcentage, mais seulement d’une tendance, on peut constater que, après une ligne assez plate pendant la première trentaine d’années du siècle, ensuite, dans un contexte où le nombre d’impressions est en forte hausse, les traductions augmentent encore plus : relativement le rapport entre les deux données augmente considérablement. Dans un marché en forte expansion, on peut penser qu’on ait cherché de nouveaux titres dans d’autres langues45, seule une étude précise des impressions permettrait cependant une plus grande précision46.
23Pour conclure la première partie de cet aperçu, on peut faire quelques constatations, sans oublier que nous sommes toujours seulement dans le cadre des impressions en français :
–la traduction a au début de l’imprimerie un rôle fondamental : on imprime des traductions plus que des œuvres originales ;
–tout en augmentant régulièrement, le nombre de titres traduits progresse cependant moins vite par rapport au nombre d’impressions en français et d’impressions de traductions ;
–à la fin et au tournant du siècle la tendance s’inverse, l’impression de titres nouveaux traduits diminue, avant de repartir à la hausse dans la seconde partie des années 1530, puis de stagner vers le milieu du siècle.
Bref, le phénomène des impressions de traductions représente bien un champ particulier, avec ses caractéristiques et son intérêt propres : dans le cadre des impressions en français, la traduction permet de profiter à la fois du prestige de l’œuvre-source latine et du marché élargi du fait de l’accessibilité du produit, par la langue utilisée et par sa faible valeur marchande. Au fil du temps, et tout en s’insérant dans l’évolution du marché des impressions dans son ensemble, l’attractivité de la source latine est concurrencée par les œuvres originales françaises, avant que la recherche de nouveaux titres dans d’autres langues donne un nouveau souffle au phénomène.
Nature des contenus traduits
Après avoir parcouru les tendances pour le nombre d’impressions de traductions par rapport à l’ensemble des impressions, je passerai à ma deuxième série de questions, concernant les contenus traduits47. Un 24classement par “genre/domaine d’intérêt” des œuvres traduites permet d’avoir une idée approximative des créneaux visés par les imprimeurs. Il est bien évident que les grands regroupements retenus ne sont pas à considérer comme relevant d’un classement méthodique “objectif48”. Le but est simplement de réunir sous une même étiquette, en essayant de tomber le moins possible dans l’anachronisme ou l’arbitraire, les œuvres qui paraissent avoir un intérêt proche dans l’optique commerciale des imprimeurs, en fonction de l’usage auquel l’impression était destinée, afin de permettre des comparaisons et d’évaluer le degré d’intérêt que l’on porte aux différents domaines, en suivant dans le temps leur évolution. La base ne comportant même pas les titres des traductions du xvie siècle, je me limiterai à la production incunable. Elle est vaste et, à première vue, hétérogène : afin d’obtenir des tableaux facilement lisibles, j’ai procédé par paliers49. En premier lieu j’ai distingué trois grandes catégories : culture profane, religion, textes de la pratique. Le partage est assez évident entre titres relevant ou non du domaine religieux, la troisième catégorie rassemble les textes imprimés en vue d’un usage professionnel ou pratique.
J’examinerai ces catégories en prenant en compte d’abord uniquement les titres (c’est-à-dire les editiones principes), pour évaluer leur répartition dans les différents domaines, ensuite l’ensemble des impressions de ces titres, pour visualiser la masse traduite proposée 25à la lecture. Le tableau B1 peut être visualisé dans le graphique B2. Le domaine religieux, sans surprise, est le plus important, correspondant à la moitié du total. Si l’on applique la même grille en recensant toutes les impressions de ces titres, l’on obtient le tableau B3 et le graphique B4. Comme on peut le constater, les pourcentages ne varient que de manière limitée, mais on remarque un accroissement du domaine religieux et une diminution des impressions des deux autres catégories, surtout celles relevant de la culture profane, ce qui signifie que les textes religieux ont été plus réimprimés que les autres. Si l’on prend en compte maintenant l’évolution dans le temps de cette répartition, en retenant seulement les titres, l’on obtient le tableau B5 et le graphique B6 et, en intervertissant les axes, le graphique B7. Les premières impressions sont un Donat et une Ars moriendi. Le premier appartient aux Textes de la pratique, pour lesquels le nombre de titres reste à peu près stable jusqu’à la fin du siècle. Les deux autres séries augmentent, avec quelques pauses, jusqu’au fléchissement de la fin du siècle, les textes religieux étant presque toujours nettement plus nombreux que ceux relevant de la culture profane. Si l’on considère l’évolution dans le temps de la répartition en comptant toutes les impressions de traductions, l’on obtient le tableau B8 et le graphique B9. Si l’on compare le nombre de titres et celui des impressions, l’on constate que le nombre de titres religieux augmente dans les années 1480, les réimpressions dix ans plus tard, les deux autres domaines étant plus stables. Il me semble que le décalage s’explique par le fait que les titres proposés ont rencontré le succès et ont donc suscité un nombre important de réimpressions50.
Pour essayer d’affiner ces tableaux il est nécessaire de détailler à l’intérieur de chaque ensemble la nature des contenus imprimés, ce qui permettra aussi d’affronter un certain nombre de problèmes posés par le classement et de justifier les libellés retenus et les critères suivis.
26Religion
Sous l’étiquette Religion apparaissent des textes profondément différents, même si tous ont à l’évidence un lien avec la culture et la pratique religieuses. Quelques ensembles, aux caractéristiques assez homogènes, se détachent facilement : les traductions de la Bible, l’hagiographie, les contenus liés à la liturgieetà la prédication. Une grande partie de la production imprimée est cependant constituée de textes de spiritualité et d’ascèse, ainsi que de manuels rédigés essentiellement en vue de la catéchèse et de la confession, à l’usage du clergé et des fidèles. Il ne s’agit jamais d’exposés théologiques abstraits, leur caractéristique commune est la visée pratique : nourrir la piété du fidèle et l’aider à vivre en conformité avec les enseignements de l’Église51. Or, ils relèvent souvent de plusieurs catégories à la fois, sans même compter les ouvrages composites comme l’Opus tripertitum de Jean Gerson. Au fond il s’agit d’un continuum dont les deux extrêmes sont nettement différenciés – d’une part la méditation, d’autre part les points fondamentaux de la doctrine chrétienne exposés souvent en forme de listes –, mais où, entre les deux, des consignes à mettre en œuvre pour vivre chrétiennement, à la préparation à la mort et aux recettes pratiques en vue de la confession, les frontières ne sont pas nettes. D’où une certaine dose d’arbitraire dans le classement, qui cependant est nécessaire pour comprendre les priorités des imprimeurs. Pour ce genre de textes en particulier j’ai donc appliqué le principe du lit de Procuste et j’ai adopté un classement en trois grandes sections, en fonction de celle qui m’a semblé être l’orientation fondamentale du texte en cause : la méditation spirituelle, l’aspect moral ou la dimension doctrinale.
L’Opus tripertitum de Gerson permet de donner un exemple de la situation. Les trois opuscules qui le composent relèvent, à mon sens, de la doctrine (les Dix commandements), de la morale (la Confession)et de la spiritualité (la Medecine de l’ame). Le premier, même si la dimension morale est importante, se présente comme un outil d’apprentissage des bases de la doctrine chrétienne. Le deuxième s’apparente aux listes de vertus et de vices : classifications, mais aussi promptuaires, destinés aux prêtres autant qu’aux fidèles, pour ne rien oublier lors de la confession. Dans le troisième 27la dimension spirituelle me semble plus importante, même s’il serait difficile d’affirmer que la méditation sur la mort n’est pas liée à la confession : les artes moriendi ont une envergure bien plus ample que les simples guides pour la vie quotidienne. Les trois opuscules ont une même finalité pastorale et catéchétique, mais chacun a une individualité propre et le problème de classement se pose de manière encore plus aiguë quand ils sont imprimés comme un tout, sous un titre commun. Dans ce cas l’aspect doctrinal m’a semblé à retenir en priorité et j’ai privilégié cet aspect lorsqu’on se trouve en présence de contenus variés comme également dans le Manipulus curatorum de Guido de Monte Rochen, manuel destiné explicitement au clergé chargé d’âmes. Finalement la section réunit des œuvres aux contenus assez hétéroclites, qui vont des listes comme celles des dons du Saint Esprit ou des œuvres de miséricorde, « résumés » rédigés dans un but essentiellement mnémonique, non en forme discursive comme support de la réflexion et de la méditation52, à quelques textes au caractère doctrinal plus marqué, accessible toutefois à un public non spécialiste, tels Le livre des saints anges de Francesc Eximenis53, Le traicté de la conception de la Vierge Marie de Robert Gaguin54 ou les Invectives contre la secte de Vauderie de Jean Tinctor55.
Cela dit, et même dans un classement aux mailles aussi larges, j’ai dû créer une sous-section Histoire, au sein de la section Religion, pour maintenir la spécificité de trois textes, en privilégiant leur ancrage dans la culture religieuse tout en maintenant leur référence à l’histoire : le Procès de Belial de Jacobus de Theramo56, l’Antichristus et la prophétie messianique de Jean 28Michel sur Charles VIII. Le premier est une allégorie de l’histoire récente de l’Église et du schisme. Son intérêt est donc historique, mais il serait abusif de le ranger dans la culture profane. De même l’Antichristus, qui appartient à la filière des prophéties de la fin du monde. L’intégrer dans les textes bibliques ou hagiographiques occulterait sa raison d’être : il ne s’agit pas de la traduction de l’Apocalypse, même si cette dernière est largement mise à contribution, il ne s’agit pas non plus d’un contenu édifiant à la manière d’une vie de saint. Ici c’est le côté spectaculaire, d’ailleurs souligné par les gravures, qui prime, la crainte devant le futur et les événements des derniers temps. Toutefois le contenu n’est pas proprement politique : même s’il s’agit d’événements annoncés qui concernent la société des hommes, la dimension religieuse me paraît la plus importante. Les mêmes remarques valent pour le troisième texte, la prophétie concernant Charles VIII.
En tenant compte de ces considérations, on trouvera dans le tableau B10 et dans le graphique B11 les huit sous-sections distinguées, classées en fonction de la consistance numérique des titres (uniquement editiones principes) s’y rapportant. L’ensemble le plus important est celui des textes de Spiritualité57, suit l’Hagiographie58, puis les textes catéchétiques où est présentée la doctrine de base (Doctrine)59, les traductions de la Bible (Bible)60, la Morale61, enfin 29l’Histoire62, la Prédication63, la Liturgie64. La Morale est sous-estimée car, lorsque la dimension morale est intégrée dans des opuscules au fond généralistes, j’ai opté pour la classification sous Doctrine. Sous ces étiquettes on peut encore reconnaître des formes spécifiques, en particulier dans l’hagiographie : les recueils de vies de saints, les vies isolées, les voyages dans l’au-delà65. Si, à la place des titres, on compte les impressions, l’on obtient le tableau B12 et le graphique B13. Il est difficile de comparer les deux tableaux, j’ai donc réuni les données dans un tableau d’ensemble qui prend en compte les effectifs, les pourcentages par rapport au total (à lire verticalement) et l’accroissement relatif de chaque sous-section (à lire horizontalement). L’accroissement est calculé à partir des editiones principes et des réimpressions. Nous obtenons ainsi le tableau B14. La Spiritualité et l’Hagiographie regroupent les deux ensembles de textes les plus importants – chacune comptant pour un tiers du total –, ce qui est normal : la langue vernaculaire s’adresse aux laïcs, ce sont donc les textes destinés à nourrir la méditation personnelle et les récits édifiants qui se taillent la part du lion. Les pourcentages des autres sous-sections varient légèrement, sauf la sous-section Histoire. Elle comprend seulement trois titres, mais deux d’entre eux – à savoir les prophéties apocalyptiques de l’Antichristus et le Procès de Belial, travestissement allégorique du schisme – sont ceux qui ont été le plus réimprimés66. Ensuite on trouve les ouvrages utiles pour la 30prédication, cependant avec un effectif assez limité. L’Hagiographie améliore légèrement sa position, les autres sous-sections baissant en général par rapport à l’ensemble, notamment les textes liturgiques67. Pour mieux comprendre le poids des différentes sections, on peut aussi imaginer un indicateur d’impact (II) obtenu en multipliant l’effectif des réimpressions par le taux d’accroissement. On retrouve l’Histoire (69) en première position, puis l’Hagiographie (55) et, loin derrière, la Spiritualité (27) et, surtout, la Prédication (24). Cet indicateur est utile, car, malgré un taux d’accroissement important, compte tenu de l’effectif limité, on voit que le rang de cette dernière a nettement baissé.
Culture profane
La deuxième grande catégorie est celle de la culture profane. En négatif, sous cette étiquette sont regroupés les textes qui n’appartiennent pas au domaine religieux et n’ont pas un but utilitaire immédiat dans le cadre d’une pratique professionnelle ou d’une activité spécifique. Tous relèvent d’une culture lettrée et ont été imprimés pour satisfaire la curiosité et les exigences intellectuelles d’un public à l’aise dans la lecture, qui souhaite nourrir sa réflexion et enrichir son savoir. Afin de mieux comprendre l’articulation de ce domaine, j’ai travaillé sur deux niveaux de regroupement. Un premier niveau permet de distinguer quatre grandes catégories68, chaque catégorie s’articulant en sous-catégories : Antiquité (Histoire69, 31Littérature70), Culture savante (Encyclopédie71, Érudition72, Géographie73, Histoire contemporaine74, Histoire universelle75), Loisirs (Exemples moraux76, Littérature77), Éthique/politique (Morale78, Gouvernement79, Économie80, Noblesse81).
32La répartition dans les quatre grandes catégories ne me semble poser que quelques problèmes marginaux. À l’époque, une vedette Antiquité me paraît nécessaire pour ne pas mélanger des textes qui tirent leur prestige de leur appartenance à la culture antique avec les autres œuvres de fiction ou historiques. Cependant, ceux qui relèvent de la réflexion philosophique sur la morale et la politique – les œuvres d’Aristote et attribuées, celles de Cicéron et Sénèque –, me semblent plutôt avoir un intérêt spécifique, à classer dans la section Éthique/politique. Cette section permet de réunir des titres qui, tout en n’étant pas destinés à un usage professionnel, et tout en étant assez différents entre eux, ont comme dénominateur commun l’intérêt pour le gouvernement, de soi et des autres, et pour les questions liées à la vie en société, à laquelle appartiennent aussi celles qui se développent dans le cadre de l’éthique civile humaniste, comme la réflexion sur la vraie noblesse.
Sous la vedette Culture savante j’ai regroupé les textes qui ne relèvent pas de la lecture de divertissement, même érudit, et dont le but est de transmettre des connaissances : les compilations historiques, encyclopédiques et les textes d’intérêt géographique. Parmi ces derniers apparaissent aussi les Merveilles de Rome : le texte n’est pas une traduction stricto sensu, il s’inscrit dans une vaste matière placée sous l’étiquette des Mirabilia Romae. Il s’agit d’un texte du Moyen Âge central, plusieurs fois réélaboré et traduit, mais non composé par un auteur antique ou humaniste82. En revanche dans cette même section apparaissent, sous la vedette Érudition, les textes, essentiellement de Boccace, produits dans le cadre de la nouvelle culture humaniste : répertoires de mythologie et d’exemples historiques et moraux. J’y ai intégré aussi une œuvre pas très lointaine 33de la nouvelle sensibilité, même s’il ne s’agit que d’une compilation qu’on ne peut définir “humaniste” : la traduction-commentaire du De civitate Dei de saint Augustin par Raoul de Presles. Elle a un intérêt non théologique ou doctrinal, mais profane et historique83. Sous la vedette Loisirs apparaissent enfin des textes divers destinés à satisfaire la curiosité intellectuelle des lecteurs, mais dans une approche moins didactique ou réflexive, même si la dimension morale est très présente, surtout à travers les recueils d’exemples, et où la sensibilité humaniste s’insère éventuellement dans la tradition médiévale. J’y ai intégré aussi la Nef des folz du monde : la satire morale qui la structure n’a rien de religieux, en même temps elle ne relève pas de la réflexion politique.
La répartition des titres dans les quatre sous-catégories est reportée dans le tableau B15 et le graphique B16 et, si on compte les impressions, dans le tableau B17 et le graphique B18. Pour mieux visualiser, j’ai combiné ici aussi les deux tableaux précédents dans le tableau B19. Les textes relevant des Loisirs et surtout ceux de Culture savante ont été réimprimés de nombreuses fois, en particulier pour cette dernière le détail des sous-catégories est révélateur : tableau B20. Manifestement, en traduction, ce sont les encyclopédies qui intéressent, suivies d’assez loin par les contenus géographiques et historiques. En revanche, les titres liés à l’actualité de l’histoire contemporaine, les contenus érudits humanistes, les textes appartenant à l’Antiquité, les textes savants d’Aristote et de la tradition aristotélicienne, sont peu réimprimés. N’oublions pas que nous sommes dans les traductions, il s’agit donc de vulgarisation, l’humanisme privilégie le latin. Le public auquel s’adressent les imprimeurs de traductions n’est pas un public d’érudits, mais un “grand” public. C’est sans doute la principale raison qui rend compte de ces chiffres.
34Textes de la pratique
La dernière macro-catégorie est celle des Textes de la pratique. Sous cette étiquette apparaissent des titres fort différents, mais tous destinés à une utilisation dans l’exercice d’une profession ou d’une activité. Il s’agit de Fachliteratur84 : écrits spécialisés, techniques, non-littéraires ; ce sont les textes dont la raison d’être est utilitaire ou qui contiennent des instructions destinées à la vie quotidienne. On en trouvera le décompte dans le tableau B21 et les graphiques B22 et B23. Le sous-ensemble le plus important est celui des ouvrages de médecine85, suivis par les textes scolaires, qui, par rapport au faible effectif de départ, sont en revanche nettement plus réimprimés. Deux impressions relèvent de l’économie – le Livre des ruraulx prouffitz de Pierre de Crescens86 et la Règle des marchands87 –, une du droit, le texte fondamental, les Institutions de Justinien, qui n’ont pas été réimprimées.
Évolution dans le temps
Parmi les nombreux graphiques possibles, quelques-uns me semblent particulièrement significatifs car ils permettent de visualiser des évolutions qui autrement n’apparaîtraient qu’en passant en revue les titres un à un. Le premier exemple sera l’évolution dans le temps et par sous-domaine des traductions religieuses, elle apparaît dans le tableau B24 et dans les graphiques B25 et B26. Le nombre de nouveaux titres de Spiritualité est particulièrement important dans la décennie 1480, alors que celui des 35nouveaux titres hagiographiques est légèrement décalé : probablement un effet de mode ou de recherche de nouveaux débouchés a joué. Les mêmes domaines, mais en prenant en compte le nombre d’impressions, donnent le tableau B27 et les graphiques B28 et B29. On voit bien que ce sont surtout les ouvrages d’hagiographie et de spiritualité qui sont réimprimés dans les quinze dernières années du siècle, ce qui ressort encore mieux si l’on compare les deux graphiques illustrant les titres et l’ensemble des impressions88. Des constatations de ce genre ne vont pas bien loin, mais elles fournissent le contexte dans lequel situer la fortune d’une œuvre particulière.
Un autre exemple intéressant me semble celui de la culture profane. En procédant de la même manière, l’on obtient pour les titres le tableau B30 et les graphiques B31 et B32. Le nombre de nouveaux titres reste à peu près stable, sauf pour les Loisirs, nettement mieux représentés au début de la décennie de 1490. Le relevé des impressions donne le tableau B33 et les graphiques B34 et B35. La comparaison entre B32 et B35 est éclairante. Les réimpressions relevant des Loisirs sont plus importantes surtout à la fin du siècle, alors que les autres sous-domaines restent relativement stables. Intéressant est le pic des ouvrages appartenant à la culture antique à la fin des années 1480, en diminution ensuite.
Si l’on veut rassembler ces remarques dans une sorte de synthèse, on ne peut que constater que le nombre d’impressions appartenant aux différents domaines n’évolue pas de manière uniforme, les chiffres suscitent à chaque fois des considérations particulières où il serait nécessaire de mener une analyse, beaucoup plus fine, sur les lieux d’impression et la logique de la production de chaque imprimeur. À defaut, on peut revenir à la répartition des grands domaines dans le temps89 de manière à mettre en relation l’évolution de sous-domaines spécifiques avec les différents secteurs du marché : alors que le nombre de titres, d’une manière générale, baisse à la fin du siècle90 et que le nombre d’impressions stagne91, le fait que le nombre d’impressions relevant de l’hagiographie et de la spiritualité92, ainsi que des loisirs93, augmente, n’est pas sans 36signification : il y a une réorientation du marché qu’il faudrait examiner plus précisément et que, aussi, il faudrait suivre au xvie siècle.
Date de composition des œuvres-source
Après avoir donné un aperçu des domaines qui apparaissent en traduction, une autre question intéressante est de savoir si la culture proposée en traduction est ancienne ou récente. Pour préciser cette dimension, des indicateurs fiables me semblent être la date de composition de l’œuvre-source, la date de son editio princeps et la date de réalisation de la traduction qui est imprimée94. Ne pouvant pas tout envisager, je me suis borné aux deux premières variables95.
La notion même d’œuvre-source cependant pose parfois problème96. L’impression par Mansion de la version en prose de l’Ovide moralisé, accompagnée de la traduction du chapitre concernant la mythologie dans le Reductorium morale de Pierre Bersuire, n’a évidemment qu’un rapport très faible avec le texte original d’Ovide, dont les Opera sont imprimés dès 1471 à Rome (io00127000) et les Métamorphoses isolées dès l’année suivante à Venise (io00177000). J’ai toutefois retenu l’œuvre d’Ovide comme œuvre-source, sans laquelle on ne comprendrait pas la traduction. En revanche l’impressionpar Vérard en 1490 des Faits des Romains sous le titre Lucain, Suetone et Salluste (il00312000) ne peut pas être considérée « A life of Julius Caesar, partly based on the Pharsalia » (ISTC), dépendant donc de la Pharsalia de Lucain, il s’agit en fait de l’impression, et editio princeps de l’œuvre, de la compilation réalisée au 37début du xiiie siècle97. Un problème analogue est posé par le Fierabras de Jean Bagnyon : il s’agit d’une compilation98, donc l’œuvre source n’est pas à proprement parler “traduite”. Cependant, la matière est la même, j’ai donc considéré le Speculum historiale de Vincent de Beauvais comme source.
Pour certaines matières répandues et complexes, un texte représentatif m’a semblé pouvoir jouer le rôle d’« œuvre-source » : pour les impressions de la matière troyenne, le texte de Guido delle Colonne, imprimé en plusieurs langues et en version allemande dès 1474 (ic00775900), pour l’Ars moriendi, la première impression du texte connu par son incipit Quamvis secundum philosophum tertio Ethicorum… en 1475 (ia01114200)99, pour le Stabat mater100, la première impression du texte attribué à Jacopone da Todi (ib00678500).
Dans d’autres cas c’est l’itinéraire du texte qui pose problème. Le Débat d’honneur est la traduction en français d’une traduction latine par Giovanni Aurispa d’un remaniement par Libanius d’œuvres de Lucien101. J’ai considéré la traduction d’Aurispa comme œuvre-source. Le Lucidaire pose également un problème :l’ouvrage original (donc pour nous l’œuvre-source) est de la fin du xie siècle (editio princeps en 1479), mais il fut traduit en français dès le xiiie siècle et, surtout, il fut connu à la fin du Moyen Âge par une adaptation de la fin du xive, le Second Lucidaire102. À la rigueur, le Second Lucidaire devrait être considéré comme 38œuvre-source, imprimée directement en français, mais une telle option occulterait l’ouvrage à l’origine de toutes les adaptations et traductions. En revanche, comme on l’a déjà vu, la traduction-commentaire du De civitate Dei de saint Augustin par Raoul de Presles a un intérêt non théologique ou doctrinal, mais profane et historique. Ce n’est donc pas la traduction en elle-même à focaliser l’intérêt, mais le commentaire, daté de la seconde moitié du xive siècle, qui a donc été retenu comme « œuvre-source103 ».
Parfois l’original n’est pas identifié, mais on peut trancher facilement, comme pour la Prise de Grenade :« D’après le prologue de la traduction anonyme, les auteurs du texte espagnol sont Bernardino Lopez de Carvajal, évêque de Badajoz, et Juan Ruiz de Medina, évêque d’Astorga104 ». Même si elle n’est pas identifiée précisément, l’œuvre-source est évidemment contemporaine. Enfin, les ouvrages scolaires posent encore un problème, car ils sont en fait contemporains de l’usage qu’on en fait, j’ai gardé quand-même la date de composition comme indicateur.
Pour établir la date de composition de l’œuvre-source de manière lisible sur un graphique j’ai retenu des fourchettes d’un demi-siècle, avec une première section pour les œuvres composées avant 1100105. Le tableau C1 et les graphiques C2 et C3 illustrent la répartition des titres imprimés en traduction en fonction de la date de composition de l’œuvre-source. Les deux graphiques permettent de visualiser les données106. On peut facilement constater qu’un premier groupe important est constitué par les ouvrages anciens et que le Moyen Âge central est relativement peu représenté, les textes récents, composés en gros pendant les cent ans qui précèdent l’imprimerie, sont les mieux représentés. Nous avons donc, en grandes lignes, un tiers d’ouvrages anciens et un gros tiers appartenant à la période postérieure à 1350. Si l’on examine maintenant le nombre d’impressions, en lisant le graphique C3 à la lumière du tableau C1 et en le confrontant avec le graphique C2, on voit bien que les œuvres plus anciennes se maintiennent, mais celles des deux derniers siècles sont 39les plus réimprimées. En particulier, ce sont les textes de la première moitié du xve siècle qui ont eu du succès et ont été les plus réimprimés, alors que ceux de la deuxième moitié du xve siècle ont été bien moins réimprimés. En considérant l’“indicateur d’impact”, la deuxième moitié du xiiie siècle107 se détache avec la première moitié du xve siècle108.
L’évolution dans le temps de l’attitude vers la culture-source est aussi intéressante. Le tableau C4 et le graphique C5 montrent le nombre de titres en fonction de la date d’impression et par date de composition de l’œuvre-source. Les textes anciens fournissent pendant toute la période une part importante des impressions. À partir de 1475 l’offre s’étoffe, mais les textes anciens restent les plus imprimés avec un maximum dans la première partie des années 1480. Encore une fois, on voit bien la logique : l’imprimeur parie sur des textes sûrs, tout en élargissant l’offre au fil du temps109. Les mêmes calculs, mais sur l’ensemble des impressions, donnent le tableau C6 et le graphique C7. Les œuvres les plus réimprimées sont celles appartenant à la première période, les chiffres relatifs aux autres sont relativement stables, avec une augmentation des impressions des œuvres les plus récentes dans la toute dernière période. D’une certaine manière le marché “s’autonomise”.
À partir de ces données, il est possible d’établir de nombreux tableaux susceptibles d’éclairer certains points particuliers, par exemple l’évolution des impressions de textes de spiritualité. Comme on l’a vu plus haut, avec l’Hagiographie, ils représentent une partie importante des impressions de contenu religieux. Le tableau C8 et les graphiques C9 et C10 permettent de les visualiser. Le graphique tend à exacerber la perception, n’oublions pas que le nombre de titres est très restreint (il est question ici seulement des editiones principes), il reste néanmoins intéressant de remarquer la fécondité des quinze années à partir de 1475 et de constater que l’on a commencé par imprimer des textes appartenant aux xive et xve siècles, avant d’élargir l’horizon à des textes plus anciens. Comparer 40ces graphiques avec ceux tirés du tableau C4, concernant le nombre de titres de l’ensemble des traductions, permet de faire ressortir la spécificité des choix pour les impressions de Spiritualité. En restant à l’intérieur de ce dernier domaine, la comparaison avec le nombre d’impressions sera aussi intéressante. Elle apparaît dans le tableau C11 et dans les graphiques C12 et C13. On retrouve le décalage déjà constaté à propos de l’ensemble des traductions (voir graphiques B6 et B9) et, ici, l’augmentation des titres récents à la fin du siècle. Défini le contexte, le rôle de quelques textes particuliers prend toute sa signification : on imprime l’Ars moriendi et le Trésor de Sapience,attribué à Gerson, en réalité un centon d’extraits de l’Horloge de Sapience d’Henri Suso110, avant les textes attribués à saint Augustin, saint Bonaventure et saint Bernard. On les réimprime, de même que le Ps.-Bonaventure, plus que les textes attribués à saint Augustin et à saint Bernard. On pourrait multiplier les exemples, on ne retiendra qu’un dernier point qui me semble éclairant pour essayer de préciser le phénomène dans son ensemble.
Date de l’editio princeps
des œuvres-source
Pour évaluer l’autonomie du domaine imprimé, il est intéressant de mettre en rapport les traductions françaises avec les impressions des œuvres-source de manière à évaluer l’influence du marché existant sur l’impression de nouvelles traductions. En limitant l’enquête aux titres, donc aux editiones principes, on peut mettre en rapport la date d’impression de la traduction avec celle de l’editio princeps de l’œuvre-source, avec les impressions de l’œuvre dans d’autres traductions, avec le nombre d’impressions déjà réalisées au moment où paraît la traduction française.
Tout d’abord quelques précisions au sujet de l’editio princeps de l’œuvre-source sont nécessaires. Le titre peut être imprimé à l’intérieur d’un recueil avec d’autres œuvres ou de manière isolée. Les cas concrets ne permettent pas des critères de choix uniformes. En règle générale j’ai 41pris en compte les recueils où le titre apparaît, sauf lorsque celui-ci a une réelle autonomie en tant qu’œuvre isolée : lui attribuer le même poids lorsqu’il est imprimé à l’intérieur d’un recueil plus ou moins homogène n’aurait pas beaucoup de sens. Quelques exemples permettent de mieux comprendre. Pour les Métamorphoses et les Héroïdes l’impression de l’œuvre isolée est significative, non celle des recueils d’œuvres d’Ovide111, en revanche l’Énéide de Virgile est manifestement le titre le plus important dans les recueils, même si elle est associée à d’autres œuvres mineures : prendre comme référence la première impression de l’œuvre isolée serait trompeur. Les volumes où sont imprimées les Décades de Tite Live (en latin et en traduction) comportent parfois aussi le De primo bello punico de Leonardo Bruni : pour ce dernier je n’ai comptabilisé que les impressions où l’œuvre est indépendante, dans les autres le centre de gravité étant manifestement Tite Live. La Bible pose également un énorme problème : la première impression s’impose d’elle-même, mais comment considérer les impressions de quelques sections isolées, par exemple les livres sapientiaux (Libri Salomonis, is00093200), les Psalmi poenitentiales (ip01032250) ou les Épîtres et évangiles dansla traduction de Jean de Vignay (ie00071950)112 ? Un recueil des épîtres et évangiles est imprimé dès 1470 en italien (ie00091200) et en 1480 en latin (ie00064100), j’ai retenu le premier comme editio princeps de l’œuvre-source, le recueil ayant une réelle autonomie, et non la Bible entière, à savoir celle de Gutenberg. Pour ce qui est de la langue, il n’est pas rare que la première impression de la traduction soit en fait la première impression de l’œuvre tout court, dont la version originale paraîtra éventuellement plus tard. Il n’est pas rare non plus, comme on vient de le voir, que la première impression de l’œuvre soit une traduction dans une autre langue que le français. Afin de tenir compte de ces différents cas de figure, sans que ces interférences brouillent les résultats, des champs différents dans le tableau des œuvres-source permettent de préciser la langue de l’œuvre originale (dans la version qui a circulé et a servi de support à la traduction : par exemple Aristote apparaîtra en latin et non en grec) et celle de l’editio princeps.
42En premier lieu il est intéressant de préciser le nombre d’impressions de traductions pour lesquelles la date de l’editio princeps de l’œuvre-source est antérieure : tableau D1. La constatation est facile, à peu près deux tiers des traductions reprennent des textes imprimés auparavant : l’imprimeur essaye de minimiser les risques en se fiant aux titres qui circulent déjà. Si l’on considère ces impressions par tranches de date, l’on obtient le tableau D2 et le graphique D3. Ce graphique confirme la première impression suscitée par les chiffres. Il faut garder à l’esprit les courbes du graphique A3, le nombre de titres augmente considérablement à partir de 1475 parce que les impressions en français décollent à cette date. En fait les vingt premières années où l’imprimerie se développe dans l’aire francophone sont les plus riches, et, fait à souligner, on imprime en traduction surtout des titres dont la version originale vient d’être imprimée. La tranche 1470-1474 est la plus importante : les editiones principes des œuvres-source de ces années fournissent une grande partie des textes qui sont traduits, avant, en avançant dans le siècle, le recours à de nouvelles œuvres-source imprimées récemment. Cela revient à dire que, en particulier au début, on a surtout imprimé des titres déjà imprimés récemment par ailleurs : on a commencé par exploiter ce qui était disponible avant de chercher parmi les titres encore plus récents. Encore une fois, l’imprimeur minimise les risques.
La situation inverse, l’impression de traductions qui constituent l’editio princeps de l’œuvre-source, qui est donc d’abord imprimée en français, est également intéressante. Le tableau D4 (39a) détaille ces impressions par tranches d’années. Dans ces cas, plus limités, mais néanmoins assez nombreux, l’imprimeur a estimé que le titre était suffisamment porteur pour risquer une impression directement en traduction. La répartition par tranches de dates et domaines peut être intéressante. Elle apparaît dans le tableau D5 (39b). Ces chiffres sont naturellement à mettre en rapport avec le nombre d’impressions qui apparaît dans le tableau D6 (39c). Mis à part Troie XI de Caxton113 et les dernières années du siècle,on le constate, ce sont les textes religieux les plus nombreux à avoir une légitimité suffisante en traduction pour que l’imprimeur prenne le risque de les lancer. Dans ce cas aussi une étude de détail, à partir de ces données, pourrait être très intéressante.
43Traductions en français
et traductions en d’autres langues
Enfin, une dernière donnée à prendre en compte est constituée par le rôle joué par les impressions de traductions dans d’autres langues avant l’impression de la traduction en français114. Le tableau D7 et le graphique D8 montrent le nombre de traductions en français qui ont été précédées par des impressions de traductions des mêmes textes dans d’autres langues. Comme dans le graphique D3, on retrouve les mêmes années pour la période la plus féconde : ce qui compte pour l’imprimeur est le fait que l’œuvre circule déjà dans une autre langue, quelle qu’elle soit. Pour terminer, le tableau D9 et le graphique D10 font la synthèse. La première colonne englobe la troisième, la hiérarchie princeps de l’œuvre-source en latin, princeps en français, princeps en une autre langue que le latin est toujours respectée.
Conclusion
En terminant ce bref parcours, on peut conclure en constatant que l’informatique et quelques comptages permettent d’aller bien au-delà du relevé des titres et de quelques pourcentages globaux, même si ce ne sont que quelques possibilités qui ont été explorées. Le travail devrait maintenant continuer en faisant jouer sur le même tableau les différentes variables. Il faudrait faire apparaître en même temps sur deux axes l’ensemble des données, non seulement la date d’impression de la traduction et les dates de composition de l’editio princeps et de l’œuvre-source, mais pour cela il faudrait avoir recours à des méthodes plus sophistiquées, comme l’analyse factorielle. Cependant, à partir des données et des outils déjà disponibles, on pourrait mettre en rapport la date d’impression de la traduction et la date à laquelle la traduction 44a été réalisée, repérer la logique du point de vue des traducteurs, du point de vue des imprimeurs singuliers, des villes où ils exercent115. La dimension matérielle des incunables et la consistance des volumes, données également relativement faciles à collecter, permettraient de se rendre compte des stratégies des imprimeurs. Le but de cet aperçu était seulement de confirmer l’intérêt du sujet et d’essayer de le saisir dans son ensemble. J’espère qu’il permet d’entrevoir la fécondité des pistes de recherche qui s’ouvrent.
Giovanni Matteo Roccati
Università degli Studi di Torino
45Annexe 1
Corrections et compléments apportés dans ITF2022 au tableau issu de ITF2014, publié en 2016 (la base date de 2014)116
ia00479600, Pierre d’Ailly, Les sept degrés de l’échelle de pénitence, Gand, Caxton, 1474
La traduction de l’Expositio in septem psalmos poenitentiales ou Meditationes circa psalmos poenitentiales de Pierre d’Ailly est anonyme, elle ne se trouve pas dans TM, je l’avais intégrée car elle est recensée dans la base Jonas de l’IRHT. Voir maintenant Olivier Ribordy, « Un maître “bien enlangagié en latin et en franchois” ? », Revue de l’histoire des religions, no 2, 2014, p. 175-222 (en ligne), en particulier p. 190, n. 47.
ia00768500, Antichristus, Lyon, Ortuin, 1488
Sous ce titre on désigne des plaquettes illustrées dans lesquelles les gravures sont accompagnées de prophéties en latin sur la fin du monde, tirées de l’Apocalypse, suivies par la traduction en langue vulgaire. Les textes sont imprimés de manière isolée ou associés dans de petits recueils à d’autres contenus analogues. L’impression la plus ancienne de cette matière est en bas-allemand (ia00768300), toutes les impressions comportant une traduction française ont été relevées ; probablement les textes sont différents dans le détail puisque l’ISTC normalise le titre de différentes manières : « Antichristus [Latin and French] », « Antichristus [Latin and French] Les Quinze signes précédant le grand jour du jugement de Dieu notre créateur », « Antichristus [Latin and French] Le livre du mauvais 46Antéchrist », « Antichristus [French] Ladvenement de antechrist ; Les Quinze signes précédant le grand jour du jugement de Dieu. Les joies du paradis ». Sur ce texte et ses nombreuses adaptations, cf.TM 105, p. 278-283 (notice par Giovanni Borriero).
ia01027000, Aristote, Politique, Paris, Vérard, 1489
Dans ITF2014 j’avais indiqué uniquement la Politique, dans la traduction de Nicole Oresme, le volume étant considéré comme un recueil. Il contient aussi l’Économique, que j’ai intégrée comme œuvre autonome dans ITF2022.
ia01050800, Aristote (Ps.), Gouvernement des princes, Lyon, Philippi –Reinhart, 1478
ia01050900, Aristote (Ps.), Secreta secretorum, Lyon, 1490
ia01051700, Aristote (Ps.), Secreta secretorum, Physiognomia, Bréhan-Loudéac, Fouquet-Crès, 1484
Il s’agit de trois recueils au contenu différent, qui ont été répertoriés comme tels dans ITF2014. Je n’avais pas indiqué qu’il s’agit d’une fausse attribution et il faudrait identifier les traductions. L’ISTC indique seulement comme texte-source celui de Philippus Tripolitanus pour ia01050800 ; aucune précision n’est donnée pour les deux autres impressions. Sur les traductions françaises (mais sans aucune référence aux incunables), cf.DLF, p. 1366-1370 (notice par Françoise Fery-Hue).
ia01051000, Le gouvernement des princeset alia, Paris, Vérard, 1497
Le volume contient quatre traductions : Le gouvernement des princes (traduction des Secreta secretorum), Le tresor de noblesse (traduction de l’Espejo de verdadera nobleza de Diego de Valera [ou Jacques de Valère])117, La controversie de noblesse (traduction de Buonaccorso da Montemagno [ou da Pistoia] par Jean Miélot), Les fleurs de Valere le Grant (florilège par Jean de Hangest de la traduction de Valère Maxime par Simon de Hesdin et Nicolas de Gonesse)118. Dans ITF2014 j’avais retenu les deux 47principes : Aristote, Secreta, Gouv. des princes et Diego de Valera, Traité de noblesse, et alia ; l’editio princeps de la Controversie de noblesse, traduction de Buonaccorso, ayant été procurée par Mansion en 1476 (im00846200, voir aussi infra)119 et celle des Facta et dicta memorabilia de Valère Maxime ayant paru dans les Pays-Bas du Sud en 1476 (iv00044000). En réalité le florilège de Jean de Hangest doit être considéré comme une œuvre autonome, la base a donc été complétée.
ia01051700, Aristote, Secreta secretorum, Physiognomia, Bréhan-Loudéac, Fouquet-Crès, 1484
Voir ia01050800
ia00109000, Ésope, Apologues, Pétrarque, Ditz, Paris, Vérard, 1493
Dans ITF2014 j’avais retenu le recueil comme un tout, j’ai corrigé donc l’item et intégré de manière autonome les deux composantes : les fables d’Ésope et les Ditz des sages hommes de Guillaume Tardif, même si j’ai simplifié les renvois aux sources120.
ia01121800, Ars moriendi, Bruges, Mansion, 1477
Dans ITF2014, j’avais considéré ce texte comme une traduction de Jean Miélot. Elisabetta Barale a démontré que ce n’est pas le cas121, j’ai donc corrigé la base. J’ai aussi intégré la première impression xylographique d’une Ars moriendi en français, non répertoriée par l’ISTC ni par le GW122, que je n’avais pas relevée. D’après la notice du catalogue de la BnF, il s’agit du « Même texte que dans les éditions typographiques parues à Lyon vers 1488 et vers 1495 (GW 2585 [ia01121900], 2588 [ia01123100]), mais comportant quelques traits dialectaux picards » (ark:/12148/cb33246983d). La première édition lyonnaise ne peut donc pas être considérée comme une simple réimpression, je l’ai intégrée comme princeps.
48ia01122000, Le bien vivre (Ars bene vivendi), Paris, Le Rouge et Couteau avec Ménard, pour Vérard, 1492
Imprimé (et réimprimé : ia01123000, ia01123250, ia01123300) dans un recueil comprenant aussi l’Ars moriendi (dans la traduction de Guillaume Tardif), l’Aiguillon de crainte divine (incipit : Pour ce que nul homme vivant en ceste vie presente …) et l’Antichristus, il est présenté comme la version française d’une matière latine dans l’ISTC et le GW (incipit Nostre Dieu imperateur et createur du ciel et de la terre au commencement du temps et toutes creatures crea toutes choses de rien …)123. Dans son contenu le texte est en quelque sorte un ample développement autonome des différents points du premier traité du Triparti de Gerson et des ajouts qu’on trouve dans l’impression de Mansion de cet ouvrage, dont cette impression reprend le titre (voir infra, ig00245100). Même si une source latine précise n’est pas identifiée, et il n’apparaît pas dans TM, je l’ai considéré comme une traduction au sens large, de manière analogue à l’opuscule de Gerson124.
ia01299500, Augustin (Ps.), Schele paradis, Toulouse, Mayer, 1488
Je n’avais pas relevé la fausse attribution, le texte est de Guigues II le chartreux125.
ib00397500, Bernard de Clairvaux (Ps.), Floret, Rennes, Bellescullée, 1485
Le Floretus,attribué également à Jean de Garlande, est « un enseignement élémentaire versifié de doctrine et surtout de morale chrétiennes (1160 vers). Il connut une grande fortune dans l’enseignement du Trivium du xiiie au xve siècle, avant d’être inclus dans le recueil imprimé des Auctores octo morales126 ». L’editio princeps en latin de l’opuscule isolé date de 1474, la traduction française n’a pas été datée précisément, mais elle a circulé en manuscrit127.
49ib00411500, Bernard de Clairvaux (Ps.), Méditations, Provins, Tavernier, 1499
Je n’avais pas signalé que l’attribution est fausse. Comme « cinq traductions s’échelonnent du xive à la seconde moitié du xve siècle128 », il faudrait déterminer si, pour l’impression, le texte a été traduit sur nouveaux frais129.
ib00969250, Bonaventure (Ps.), Aiguillon d’amour divine, Toulouse, Parix-Cleblat, 1488
L’Aiguillon d’amour divine, dont je n’avais pas relevé la fausse attribution, également attribué à saint Bernard dans une édition de Vérard de 1507130, une des traductions du Stimulus amoris131, est « un recueil d’extraits de saint Bonaventure composé à la fin du xiiie siècle dans l’entourage de Jacques de Milan132 ». La traduction est de Simon de Courcy, elle a été aussi souvent attribuée à Jean Gerson133.
ic00422250, Le chapelet des vertus et des vices, Lyon, Huss, 1480
Au moment où j’ai établi ITF2014, ce texte était présenté soit comme un abrégé de la Somme le roy de Frère Laurent, soit comme une version française du Fiore di virtù134. Aujourd’hui une étude de Paolo Divizia 50permet de préciser qu’il s’agit bien d’une version française du Fiore di virtù135. Il en existe trois : une version qui n’a jamais été imprimée, un « rifacimento » de celle-ci, connu en au moins deux rédactions, qui se trouvent dans les incunables (deuxième traduction), une troisième traduction, qui se trouve dans trois impressions du xvie s.
ic00908000, Cordiale quattuor novissimorum (Miélot), Bruges, Mansion, 1475
Sur cette traduction, voir maintenant Elisabetta Barale, « Le passage à l’imprimé des œuvres de Jean Miélot », op. cit., p. 61-66 ; Olivier Delsaux, « Bibliographie de et sur Jean Miélot », op. cit., p. 164.
ig00245100, Jean Gerson, Doctrine de bien vivre, Bruges, Brito, après 1477
Sous ce titre paraît pour la première fois l’Opus tripertitum (ou tripartitum), ou Livre des trois parties136, dont les deux versions, latine et française, remontent à Gerson. Cet opuscule est le résultat de l’assemblage de trois petits traités indépendants à l’origine : une petite somme catéchétique – le Mirouer de l’ame ou Traité des dix commandements –, un promptuaire de confession – l’Examen de conscience – et une Science de bien mourir ou Medecine de l’ame137.
La version française est imprimée autour de 1480 par deux imprimeurs, qui semblent agir indépendamment l’un de l’autre même s’ils travaillent tous les deux à Bruges : Johannes Brito et Colard Mansion. Les deux n’utilisent jamais le titre de Triparti ou Livre des trois parties devenus traditionnels par la suite. Johannes Brito imprime les trois traités, en les faisant précéder de la mention suivante :
C’est cy la coppie des deux grans tableaus, esquelx tout le contenu de ce livre est en escript, qui sont atachiez au dehors du coeur de l’eglise Notre Dame de Terewane, au costé devers midi pour l’instruction et doctrine de tous christiens et christiennes de quelconque estat qu’ilz soient …
51Dans les mêmes années Mansion imprime les trois traités accompagnés de quelques autres textes, en les plaçant sous le titre : La doctrine de bien vivre en ce monde138.
ITF2014 rassemblant les traductions françaises, j’avais retenu seulement les versions françaises répertoriées en tant que traductions et, induit en erreur par une mauvaise interprétation de la datation proposée par l’ISTC, qui indique pour l’impression de Brito « not before 1477 », j’avais retenu comme princeps l’édition de Mansion. Dans la base apparaissaient donc : ig00245150, Gerson, Doctrine de bien vivre, Bruges, Mansion, 1477, considérée à tort comme princeps ; ig00245000, Gerson, Triparti, Vienne, Frommolt, 1479, la première impression répertoriée sous le titre de Triparti ; ig00245600, Gerson, Confession, Paris, Caillaut, 1483, la première impression autonome du deuxième traité du Triparti ; ig00242800, Gerson, Dix commandements, Paris, Levet, 1486, la première impression autonome du premier traité du Triparti139.
Après avoir repris sur nouveaux frais la question, je me suis rendu compte que plusieurs de ces indications étaient fausses : dans ITF2022 j’ai retenu l’impression de Johannes Brito comme editio princeps, les impressions des trois traités réunis ainsi que celles où ils sont imprimés de manière isolée. Même si les deux versions ont circulé de manière autonome et la version française est probablement la première à avoir été diffusée, l’éliminer en tant que traduction m’a paru excessif, il s’agit d’un cas de diglossie, cf. à ce sujet supra, n. 17.
ig00274380
Gerson (Ps.), Tresor de Sapience, Lyon, Le Roy, 1477
Dans ITF2014 j’avais relevé cet item et deux autres : ig00274395, Gerson (Ps.), Tresor de Sapience et al. (Paris, Caillaut, 1482) et is00877000, Suso, Orloge de sapience (Paris, Vérard, 1493). Dans les trois cas il s’agit de 52traductions de l’Orologium Sapientiae d’Henri Suso : le Tresor de sapience est constitué d’« extraits méthodiquement organisés » de ce dernier140. Il a été imprimé de manière autonome, mais également associé à d’autres textes plus brefs et le recueil ainsi constitué a été réimprimé plusieurs fois en tant que tel. J’avais donc retenu dans ma base les deux items ainsi que la traduction de l’Orloge, identifiée comme telle, sans aucune référence à Gerson. On peut maintenant préciser que, dans l’impression de Caillaut (ig00274395), le Tresor est suivi d’un bref texte en vers, De la récitation du rosaire (aussi connu sous le titre de Le Chapelet en français,inc. : Pour bien vouloir a Dieu complaire …)141, association qui sera reprise ensuite et enrichie d’un autre texte, un Art de bien vivre et de bien mourir, en vers (inc. Qui a bien vivre veult entendre…)142 dans une impression de Jean Trepperel, datable vers 1493 (ig00274450)143.
ig00564050, Guido de Cauliaco, Chirurgia parva / Le Formulaire du petit Guidon, Paris, Jehannot pour Gerlier, 1499
Le texte144 n’est pas relevé dans TM (cf. no 297, p. 540-541). Dans ITF2014 il n’apparaissait pas, de Guido de Cauliaco je n’avais répertorié que trois impressions de l’Inventarium sive Chirurgia Magna (ig00560700, ig00560800, ig00561000)145.
53ih00280000, Troie IX, Lyon, Philippi – Reinhart, 1477
En m’appuyant sur le répertoire de B. Woledge146 j’avais considéré que le texte de cet incunable était celui du ms Paris, BnF, n.a.fr. 24920 (anc. Leningrad, Fr. F.v.XII.3), version Guido E dans le classement de Jung147, ensuite réimprimé à Genève (ih00279500) et par Trepperel. En fait le texte de ce manuscrit n’a jamais été imprimé148. Quant aux incunables, la description du contenu de l’impression de Genève – impression qui reprend celle de Lyon –, ne fait pas l’unanimité. D’après A. Lökkös, « cette version française suit assez fidèlement le texte latin de Guido delle Colonne149 ». En revanche, d’après l’ISTC, « The text is not connected with Guido de Columna. The first two books are taken from Dares, followed by an epitome of the Aeneid and an appendix on the foundation of Rome150 ». J’ai maintenu l’identifiant fourni par Woledge, le contenu de l’incunable reste à préciser.
ij00316700, Jean de Fribourg, Règle des marchands, Provins, Lebée, 1496
Une traduction, « dont la diffusion fut nulle151 », a été réalisée au plus tard au début du xive siècle. Il faudrait déterminer si l’impression a repris cette traduction ou si le texte a été traduit sur nouveaux frais.
54ij00398500, Prestre Jehan, Lyon, Le Roy, 1487
voir io00000500
il00250000, Tite-Live, Histoire romaine ; Bruni, Guerre punique, Paris, Caillaut – Du Pré, 1486
Le recueil est constitué, d’une part, par la traduction par Bersuire des Décades de Tite-Live, d’autre part, par celle du De primo bello punico de Leonardo Bruni, par Jean Lebègue. Dans ITF2014 j’avais considéré le recueil comme un tout, j’ai dissocié les deux œuvres dans ITF2022 (et enregistré les deux principes des œuvres-source en conséquence : il00236000 et ib01256000).
il00357600, Ludolphe de Saxe, Vita Christi, Lyon, Huss – J. Buyer, 1487
iv00304007, Vita Christi, Lyon, B. Buyer, 1479
Le même titre, sous lequel apparaissaient les deux traductions dans ITF2014, pouvait induire en erreur : il s’agit bien de deux textes différents, d’une part la traduction des Meditationes vite Christi, faussement attribuées à saint Bonaventure ou à Jean de Caulibus, d’autre part celle de la Vita Christi de Ludolphe le Chartreux (ou de Saxe), dépendant elle-même des Meditationes152. Dans les incunables on trouve les deux.
En s’appuyant sur le recensement de Geneviève Hasenohr, maintenant disponible153, on peut aller plus loin. Elle indique deux vies imprimées de la seconde moitié du xve s. : nosGRLMA 29820 et 56020. La première est la Vie de Jésus-Christ anonyme imprimée à Bréhan-Loudeac en 1485 (iv00304015) que j’avais considérée à tort comme une traduction et qui est à l’origine de six éditions incunables lyonnaises (GW M19239-M19249)154. La base a donc été corrigée (ce qui n’a pas eu d’impact sur 55le tableau de 2014 parce que l’impression de 1485 n’était pas enregistrée comme une princeps). La deuxième, par Pierre Desrey, imprimée à Lyon par Guillaume Balsarin en 1498 (id00143300), n’est pas une traduction et elle n’avait pas été intégrée dans la base.
im00013500, Jacob van Maerlant, Harau Martin (Wapene Martijn),Bruges, Brito, 1477
Cet item m’avait échappé, il n’apparaît pas dans ITF2014155. Sur le texte, cf.TM 1142.
im00568400, Michel, Jean, La prophetie, vision et revelacion divine de la prosperité et victoire de Charles VIII, Visio revelata divinitus quod mundus debeat reformari per Carolum VIII, Paris, Le Caron ?, 1494
Ce texte bilingue156, qui n’a pas été recensé dans TM,n’apparaissait pas par erreur dans ITF2014157.
im00846200, Buonaccorso, Controversie de noblesse, Bruges, Mansion, 1476
Dans ITF2014 j’avais retenu le recueil, constitué de la Controversie de noblesse, traduction de Buonaccorso da Montemagno (ou da Pistoia), et du Débat d’honneur, traduction en français d’une traduction latine par Giovanni Aurispa d’un remaniement par Libanius d’œuvres de Lucien158. J’ai intégré les deux dernières œuvres dans ITF2022.
56io00000500, Chevalier Oben, Lyon, Le Roy, 1480
Dans le même volume, à la suite du Chevalier Oben, est imprimée la Lettre du roi Prêtre Jean au pape, à l’empereur, et au roi de France, qui est considérée dans l’ISTC comme n’ayant aucun lien avec les différentes impressions et traductions du De ritu et moribus Indorum de Johannes Presbyter159. Dans ITF2014 j’avais donc considéré l’impression de la lettre du Prêtre Jean en 1487 par Le Roy comme la princeps (ij00398500). En fait, même si les variantes sont importantes, l’impression de 1480 estbien la première, j’ai donc corrigé la base.
io00184000, Ovide, Metamorphoses, Bruges, Mansion, 1484
Induit en erreur par une lecture hâtive de la notice de l’ISTC, j’avais considéré l’incunable comme une traduction des Metamorphoses. Il s’agit en réalité de l’impression de la mise en prose de l’Ovide moralisé, à laquelle Mansion ajoute la traduction du premier chapitre du XVe livre du Reductorium morale de Pierre Bersuire, chapitre qui a circulé aussi sous le titre de Ovidius moralizatus160. J’ai corrigé la base en conséquence.
ip00140400, Passion de nostre saulveur, Lyon, 1490
Dans ITF2014 j’avais retenu l’item ip00140400, probablement en le confondant avec le texte connu sous le nom de Passion Isabeau161qui porte également le titre de Passion de nostre saulveur et est présenté dans la majorité des manuscrits comme une traduction attribuée explicitement à Gerson162.
Hasenohr signale que la Passion Isabeau est la source d’une Passion anonyme (no 22460) dont existent au moins cinq éditions incunables 57(GW M29645, M29647, M29649-29652, correspondant à ISTC : ip00145200 (M29645), ip00140400 (M29647, l’item qui apparaît dans mon recensement), ia00140450 (M29649), le no M29650 n’existe pas, il n’y a pas de correspondant ISTC pour M29651, ip00145500 (M29652) ; le GW indique en outre M29648, sans correspondant dans l’ISTC)163.
En suivant Hasenohr, les quatre items ISTC ont été intégrés et la base corrigée : l’editio princeps est donc ip00145200 (Lyon, Martin Huss, vers 1480).
is00649630, Miroir de l’ame pecheresse, Paris, Du Pré, 1481
Il s’agit d’une des deux traductions du Speculum aureum animae peccatricis de Jacob van Gruytrode (Jacobus de Gruytrode ; le texte est également attribué à Denys le Chartreux), l’une par Jean Miélot, l’autre anonyme. Sur le texte, mais sans aucune référence aux incunables, cf.TM, no 203 ; Max Lieberman, « Autour de l’iconographie gersonienne, 5 : Les miniatures et les manuscrits qui les contiennent (II) », Romania,no 91/363, 1970, p. 467-490, en particulier p. 469-474 ; Olivier Delsaux, « Bibliographie de et sur Jean Miélot », op. cit., p. 161-162.
G. Hasenohr indique que le Miroir d’humilité (no 21500, p. 105-106) est une compilation en deux parties dont la première est constituée par la traduction du Speculum par Jean Miélot.
Aux six impressions que j’avais répertoriées (is00649630, is00649650, is00649655, is00649660, is00649700, is00649750), il faut ajouter : ij00058300, Le miroir de l’ame (Le miroir d’or de l’ame pecheresse), Paris, Michel Le Noir, 26.VIII.1496 (d’après Bechtel, aucun exemplaire conservé)164.
L’ISTC ne donne aucune indication sur la traduction, il s’agit vraisemblablement de la traduction anonyme165.
58is00877000
Suso, Orloge de sapience, Paris, Vérard, 1493
voir ig00274380
is00878000, Sydrach, Fontaine de toutes sciences, Paris, Vérard, 1486
Le texte se présente comme une traduction, et je l’avais intégré par erreur dans ITF2014 pour cette raison : en réalité il n’en est pas une, le livre source est une fiction166.
iv00044000, Valère Maxime, Facta et dicta memorabilia, Pays-Bas du Sud, 1476
Voir ia01051000
iv00304007
Vita Christi, Lyon, Le Roy pour B. Buyer, 1479
Voir il00357600
59Annexe 2
Tableaux et graphiques
Renvois |
TraductionsMilan2023.pptx |
Slide 167 |
A1 |
1 |
3 |
A2 |
2a |
4 |
A3 |
2c |
5 |
A4 |
3a |
6 |
A5 |
3b |
6 |
A6 |
10a |
13 |
A7 |
10c |
13 |
A8 |
11 |
(6, 13) |
A9 |
12b |
15 |
A10 |
13a |
15 |
A11 |
13c |
15 |
A12 |
14a |
16 |
A13 |
14b |
17 |
B1 |
16a |
19 |
B2 |
16b |
19 |
B3 |
17a |
19 |
B4 |
17b |
19 |
B5 |
18a |
20 |
B6 |
18b |
20 |
B7 |
18d |
21 |
B8 |
19a |
22 |
B9 |
19b |
22 |
B10 |
21a |
24 |
B11 |
21b |
24 |
60
B12 |
22a |
25 |
B13 |
22b |
25 |
B14 |
22c |
26 |
B15 |
23a |
27 |
B16 |
23b |
27 |
B17 |
24a |
27 |
B18 |
24b |
27 |
B19 |
25a |
28 |
B20 |
26a |
28 |
B21 |
27a |
29 |
B22 |
27b |
29 |
B23 |
27c |
29 |
B24 |
28a |
30 |
B25 |
28b |
31 |
B26 |
28c |
31, 34 |
B27 |
29a |
32 |
B28 |
29b |
33, 34 |
B29 |
29c |
33 |
B30 |
30a |
35 |
B31 |
30b |
35 |
B32 |
30c |
37 |
B33 |
31a |
36 |
B34 |
31b |
36 |
B35 |
31c |
37 |
C1 |
32a |
38 |
C2 |
32c |
40 |
C3 |
33b |
40 |
C4 |
34a |
41 |
C5 |
34b |
41 |
C6 |
35a |
42 |
C7 |
35b |
42 |
C8 |
36a |
43 |
61
C9 |
36b |
44 |
C10 |
36c |
45 |
C11 |
36d |
43 |
C12 |
36e |
44 |
C13 |
36f |
45 |
D1 |
37 |
46 |
D2 |
38a |
46 |
D3 |
38b |
46 |
D4 |
39a |
47 |
D5 |
39b |
47 |
D6 |
39c |
(20) |
D7 |
40a |
48 |
D8 |
40b |
48 |
D9 |
41a |
49 |
D10 |
41b |
49 |
Table de concordance des renvois entre les tableaux et graphiques
de l’annexe et la présentation Powerpoint TraductionsMilan2023.pptx168.
Impressions en toutes langues |
Impressions en France |
Impressions en français |
Impressions de traductions |
Traductions : editiones principes |
|
Incunables (-1499) |
26576169 |
5237170 |
1431171 |
459172 |
176173 |
1500-1550 |
116908174 |
38946175 |
11690176 |
802177 |
Tableau A1 (1)178 – Nombre total d’impressions
– Impressions de traductions en français179.
Impressions |
Impressions en France |
Français |
Traductions180 |
|
1450-1499 |
26576 |
5237 |
1431 |
459 |
1450-1464 |
95 |
2181 |
0 |
0 |
1465-1469 |
335 |
15 |
2 |
2182 |
1470-1474 |
1827 |
185 |
5183 |
3184 |
1475-1479 |
3154 |
423 |
86185 |
49 |
1480-1484 |
4364 |
599 |
163186 |
74 |
1485-1489 |
5057 |
994 |
296187 |
90 |
1490-1494 |
6558 |
1569 |
507188 |
124 |
1495-1499 |
7147 |
1858 |
502189 |
117 |
Totaux (fictifs !)190 |
28537 |
5645 |
1561 |
459 |
Tableau A2 (2a) – Répartition dans le temps : nombre total d’impressions en toutes langues, nombre d’impressions en français, nombre d’impressions de traductions191.
64Graphique A3 (2c) – Impressions en français – Traductions.
Traductions – Principes |
|
1450-1464 |
0 |
1465-1469 |
2 |
1470-1474 |
3 |
1475-1479 |
33 |
1480-1484 |
37 |
1485-1489 |
35 |
1490-1494 |
42 |
1495-1499 |
24 |
Tableau A4 (3a) – Editiones principes de traductions
– répartition dans le temps192.
Graphique A5 (3b) – Traductions – Editiones principes.
Traductions |
|
1500-1504 |
27 |
1505-1509 |
38 |
1510-1514 |
28 |
1515-1519 |
23 |
1520-1524 |
30 |
1525-1529 |
44 |
1530-1534 |
76 |
1535-1539 |
75 |
1540-1544 |
179 |
1545-1549 |
172 |
Tableau A6 (10a). – Chavy, nombre de références 1500-1549193.
66Graphique A7 (10c) – Chavy, nombre de références 1500-1549.
1485-1489 |
35 |
1490-1494 |
42 |
1495-1499 |
24 |
1500-1504 |
27 |
1505-1509 |
38 |
Tableau A8 (11). Transition xve-xvie siècles.
67Graphique A9 (12b). Traductions – Titres.
French |
|
1500-1504 |
781 |
1505-1509 |
732 |
1510-1514 |
603 |
1515-1519 |
652 |
1520-1524 |
743 |
1525-1529 |
918 |
1530-1534 |
1350 |
1535-1539 |
1500 |
1540-1544 |
2047 |
1545-1549 |
1829 |
1500-1549 |
11155 |
Tableau A10 (13a) – USTC, nombre de références (impressions).
68Graphique A11 (13c) – USTC, nombre de références (impressions).
French |
Traductions – Principes |
||
1500-1504 |
781 |
27 |
3 % |
1505-1509 |
732 |
38 |
5 % |
1510-1514 |
603 |
28 |
5 % |
1515-1519 |
652 |
23 |
4 % |
1520-1524 |
743 |
30 |
4 % |
1525-1529 |
9189 |
44 |
5 % |
1530-1534 |
1350 |
76 |
6 % |
1535-1539 |
1500 |
75 |
5 % |
1540-1544 |
2047 |
179 |
9 % |
1545-1549 |
1829 |
172 |
9 % |
1500-1549 |
11155 |
691 |
6 % |
Tableau A12 (14a) – USTC – Chavy194.
69Graphique A13 (14b) – USTC – Chavy.
Catégories |
Nombre de titres |
|
Religion |
88 |
50% |
Culture profane |
72 |
41% |
Textes de la pratique |
16 |
9% |
Total |
176 |
Tableau B1 (16a) – Macro-catégories auxquelles
appartiennent les traductions (titres)195.
Graphique B2 (16b).
Catégories |
Nombre d’impressions |
|
Religion |
247 |
54% |
Culture profane |
174 |
38% |
Textes de la pratique |
38 |
8% |
Total |
459 |
Tableau B3 (17a) – Macro-catégories auxquelles
appartiennent les traductions (toutes les impressions)196.
Graphique B4 (17b) – Macro-catégories auxquelles
appartiennent les traductions (toutes les impressions).
Culture profane |
Religion |
Textes de la pratique |
|
1465-1469 |
1 |
1 |
|
1470-1474 |
1 |
2 |
|
1475-1479 |
15 |
14 |
4 |
1480-1484 |
13 |
22 |
2 |
1485-1489 |
14 |
18 |
3 |
1490-1494 |
18 |
22 |
2 |
1495-1499 |
11 |
9 |
4 |
Tableau B5 (18a) – Évolution dans le temps
du nombre de titres par domaine197.
Graphique B6 (18b) – Évolution dans le temps
du nombre de titres par dates d’impression et par domaine.
Graphique B7 (18d) – Évolution dans le temps
du nombre de titres par domaine et par date d’impression.
Culture profane |
Religion |
Textes de la pratique |
|
1465-1469 |
1 |
1 |
|
1470-1474 |
1 |
2 |
|
1475-1479 |
16 |
26 |
7 |
1480-1484 |
29 |
42 |
4 |
1485-1489 |
40 |
43 |
7 |
1490-1494 |
45 |
71 |
8 |
1495-1499 |
43 |
63 |
11 |
Tableau B8 (19a) – Évolution dans le temps
du nombre d’impressions par domaine198.
Graphique B9 (19b) – Évolution dans le temps
du nombre d’impressions par domaine.
Nombre de titres |
||
Spiritualité |
29 |
33% |
Hagiographie |
23 |
26% |
Doctrine |
12 |
14% |
Bible |
10 |
11% |
Morale |
7 |
8% |
Histoire |
3 |
3% |
Prédication |
2 |
2% |
Liturgie |
2 |
2% |
Total |
88 |
Tableau B10 (21a) – Religion : nombre de titres par sous-catégorie199.
Graphique B11 (21b) – Religion : nombre de titres
par sous-catégorie.
Nombre d’impressions |
||
Spiritualité |
75 |
30% |
Hagiographie |
72 |
29% |
Doctrine |
26 |
11% |
Bible |
23 |
9% |
Morale |
19 |
8% |
Histoire |
19 |
8% |
Prédication |
10 |
4% |
Liturgie |
3 |
1% |
Total |
247 |
Tableau B12 (22a) – Religion : nombre d’impressions par sous-catégorie200.
Graphique B13 (22b) – Religion : nombre d’impressions
par sous-catégorie.
Titres |
Impressions |
Réimpressions |
Accroissement |
II |
|||
Spiritualité |
29 |
33% |
75 |
30% |
46 |
59% |
27 |
Hagiographie |
23 |
26% |
72 |
29% |
49 |
113% |
55 |
Doctrine |
12 |
14% |
26 |
11% |
14 |
17% |
2 |
Bible |
10 |
11% |
23 |
9% |
13 |
30% |
4 |
Morale |
7 |
8% |
19 |
8% |
12 |
71% |
9 |
Histoire |
3 |
3% |
19 |
8% |
16 |
433% |
69 |
Prédication |
2 |
2% |
10 |
4% |
8 |
300% |
24 |
Liturgie |
2 |
2% |
3 |
1% |
1 |
-50% |
-1 |
Total |
88 |
247 |
159 |
Tableau B14 (22c) – Religion : nombre de titres
et nombre de réimpressions.
Nombre de titres |
||
Culture savante |
21 |
29% |
Loisirs |
21 |
29% |
Éthique/politique |
16 |
22% |
Antiquité |
14 |
19% |
Total |
72 |
Tableau B15 (23a) – Culture profane :
nombre de titres par sous-catégorie201.
Graphique B16 (23b) – Culture profane :
nombre de titres par sous-catégorie.
Nombre d ’ impressions |
||
Culture savante |
62 |
36% |
Loisirs |
52 |
30% |
Antiquité |
31 |
18% |
Éthique/politique |
29 |
17% |
Total |
174 |
Tableau B17 (24a) – Culture profane :
nombre d’impressions par sous-catégorie202.
Graphique B18 (24b) – Culture profane :
nombre d’impressions par sous-catégorie.
Titres |
Impressions |
Réimpressions |
Accroissement |
II |
|
Culture savante |
21 |
62 |
41 |
95% |
39 |
Loisirs |
21 |
52 |
31 |
48% |
15 |
Éthique/politique |
16 |
29 |
13 |
-19% |
-2 |
Antiquité |
14 |
31 |
17 |
21% |
4 |
Total |
72 |
174 |
102 |
Tableau B19 (25a) – Culture profane :
nombre de titres et d’impressions par sous-catégorie.
Titres |
Impressions |
Réimpressions |
Accroissement |
II |
|
Histoire universelle |
6 |
18 |
12 |
100% |
12 |
Érudition |
5 |
7 |
2 |
-60% |
-1 |
Géographie |
4 |
15 |
11 |
175% |
19 |
Encyclopédie |
3 |
17 |
14 |
367% |
51 |
Histoire contemporaine |
3 |
5 |
2 |
-33% |
-1 |
Total |
21 |
62 |
41 |
Tableau B20 (26a) – Culture savante : nombre de titres
et d’impressions par sous-catégorie203.
Titres |
Impressions |
Réimpressions |
Accroissement |
II |
|||
Médecine |
10 |
63% |
19 |
50% |
9 |
-10% |
-1 |
Scolaire |
3 |
19% |
15 |
39% |
12 |
300% |
36 |
Économie |
2 |
13% |
3 |
8% |
1 |
-50% |
-1 |
Droit |
1 |
6% |
1 |
3% |
0 |
-100% |
0 |
Total |
16 |
38 |
22 |
Tableau B21 (27a) – Textes de la pratique :
nombre de titres et d’impressions204.
Graphique B22 (27b) – Textes de la pratique : nombre de titres.
Graphique B23 (27c) – Textes de la pratique : nombre d’impressions
81
Bible |
Doctrine |
Hagiographie |
Histoire |
Liturgie |
Morale |
Prédication |
Spiritualité |
|
1465-1469 |
1 |
|||||||
1470-1474 |
2 |
|||||||
1475-1479 |
2 |
4 |
2 |
1 |
5 |
|||
1480-1484 |
3 |
2 |
3 |
1 |
4 |
1 |
8 |
|
1485-1489 |
1 |
2 |
5 |
1 |
9 |
|||
1490-1494 |
1 |
3 |
11 |
1 |
1 |
1 |
1 |
3 |
1495-1499 |
1 |
1 |
2 |
1 |
1 |
3 |
Tableau B24 (28a) – Religion : évolution dans le temps du nombre de titres par sous-domaine205.
82Graphique B25 (28b) – Religion : évolution dans le temps
du nombre de titres, regroupés par sous-domaine.
Graphique B26 (28c) – Religion : évolution dans le temps
du nombre de titres par sous-domaine, regroupés par date d’impression.
Bible |
Doctrine |
Hagiographie |
Histoire |
Liturgie |
Morale |
Prédication |
Spiritualité |
|
1465-1469 |
1 |
|||||||
1470-1474 |
2 |
|||||||
1475-1479 |
7 |
7 |
4 |
1 |
7 |
|||
1480-1484 |
4 |
3 |
6 |
4 |
7 |
1 |
16 |
|
1485-1489 |
5 |
6 |
14 |
3 |
3 |
1 |
11 |
|
1490-1494 |
3 |
5 |
27 |
5 |
1 |
4 |
4 |
22 |
1495-1499 |
2 |
5 |
21 |
7 |
2 |
4 |
4 |
18 |
Tableau B27 (29a) – Religion : évolution dans le temps du nombre d’impressions par sous-domaine206.
84Graphique B28 (29b) – Religion : évolution dans le temps du nombre d’impressions par sous-domaine, regroupés par date.
Graphique B29 (29c) – Religion : évolution dans le temps
du nombre d’impressions, regroupées par sous-domaine.
Antiquité |
Culture savante |
Éthique/politique |
Loisirs |
|
1470-1474 |
1 |
|||
1475-1479 |
2 |
4 |
6 |
3 |
1480-1484 |
3 |
5 |
1 |
4 |
1485-1489 |
3 |
5 |
3 |
3 |
1490-1494 |
3 |
4 |
3 |
8 |
1495-1499 |
2 |
3 |
3 |
3 |
Tableau B30 (30a) – Culture profane : évolution dans le temps
du nombre de titres par sous-domaine207.
Graphique B31 (30b) – Culture profane : évolution dans le temps
du nombre de titres, regroupés par date d’impression.
Graphique B32 (30c) – Culture profane : évolution dans le temps
du nombre de titres, regroupés par sous-domaine.
Antiquité |
Culture savante |
Éthique/politique |
Loisirs |
|
1470-1474 |
1 |
|||
1475-1479 |
2 |
5 |
6 |
3 |
1480-1484 |
4 |
12 |
5 |
8 |
1485-1489 |
10 |
16 |
6 |
8 |
1490-1494 |
8 |
16 |
6 |
15 |
1495-1499 |
6 |
13 |
6 |
18 |
Tableau B33 (31a) – Culture profane : évolution dans le temps
du nombre d’impressions par sous-domaine208.
Graphique B34 (31b) – Culture profane : évolution dans le temps
du nombre d’impressions par sous-domaine, regroupées par date.
Graphique B35 (31c) – Culture profane : évolution dans le temps
du nombre d’impressions, regroupées par sous-domaine.
Date de composition |
Titres imprimés en traduction |
Impressions |
Réimpressions |
Accroissement |
II |
||
-1100 |
50 |
31% |
114 |
27% |
64 |
28% |
18 |
1100-1150 |
2 |
1% |
2 |
0% |
0 |
-100% |
0 |
1150-1200 |
10 |
6% |
33 |
8% |
23 |
130% |
30 |
1200-1250 |
6 |
4% |
20 |
5% |
14 |
133% |
19 |
1250-1300 |
18 |
11% |
60 |
14% |
42 |
133% |
56 |
1300-1350 |
14 |
9% |
40 |
10% |
26 |
86% |
22 |
1350-1400 |
22 |
14% |
52 |
12% |
30 |
36% |
11 |
1400-1450 |
24 |
15% |
68 |
16% |
44 |
83% |
37 |
1450-1500 |
15 |
9% |
28 |
7% |
13 |
-13% |
-2 |
Total |
161 |
417 |
Tableau C1 (32a) – Répartition des œuvres-source
par date de composition (titres imprimés en traduction)209.
Graphique C2 (32c) – Répartition des œuvres-source
par date de composition (titres imprimés en traduction).
Graphique C3 (33b) – Nombre d’impressions en fonction de la date de composition de l’œuvre-source (impressions de traductions).
90
-1100 |
1100-1150 |
1150-1200 |
1200-1250 |
1250-1300 |
1300-1350 |
1350-1400 |
1400-1450 |
1450-1500 |
|
1465-1469 |
1 |
1 |
|||||||
1470-1474 |
1 |
1 |
1 |
||||||
1475-1479 |
7 |
2 |
6 |
3 |
8 |
7 |
|||
1480-1484 |
14 |
3 |
1 |
3 |
2 |
6 |
5 |
3 |
|
1485-1489 |
11 |
2 |
1 |
2 |
5 |
2 |
5 |
2 |
|
1490-1494 |
10 |
5 |
1 |
3 |
3 |
4 |
4 |
4 |
|
1495-1499 |
6 |
2 |
1 |
3 |
1 |
2 |
1 |
6 |
Tableau C4 (34a) – Évolution dans le temps du nombre
de titres imprimés par date de composition de l’œuvre-source210.
Graphique C5 (34b) – Nombre de titres
par date de composition de l’œuvre-source.
-1100 |
1100-1150 |
1150-1200 |
1200-1250 |
1250-1300 |
1300-1350 |
1350-1400 |
1400-1450 |
1450-1500 |
|
1465-1469 |
1 |
1 |
|||||||
1470-1474 |
1 |
1 |
1 |
||||||
1475-1479 |
15 |
3 |
8 |
6 |
8 |
9 |
|||
1480-1484 |
21 |
3 |
5 |
8 |
8 |
12 |
12 |
4 |
|
1485-1489 |
25 |
6 |
6 |
14 |
9 |
9 |
12 |
2 |
|
1490-1494 |
28 |
15 |
2 |
15 |
8 |
14 |
18 |
5 |
|
1495-1499 |
23 |
2 |
9 |
4 |
14 |
9 |
9 |
15 |
17 |
Tableau C6 (35a) – Nombre d’impressions
par date de composition de l’œuvre-source211.
Graphique C7 (35b) – Nombre d’impressions
par date de composition de l’œuvre-source.
-1100 |
1100-1150 |
1150-1200 |
1200-1250 |
1250-1300 |
1300-1350 |
1350-1400 |
1400-1450 |
|
1465-1469 |
1 |
|||||||
1475-1479 |
2 |
1 |
2 |
|||||
1480-1484 |
2 |
1 |
1 |
4 |
||||
1485-1489 |
2 |
1 |
2 |
2 |
2 |
|||
1490-1494 |
1 |
2 |
||||||
1495-1499 |
2 |
1 |
Tableau C8 (36a) – Nombre de titres de Spiritualité
par date d’impression de la traduction et par date
de composition de l’œuvre-source212.
Graphique C9 (36b) – Nombre de titres de Spiritualité
par date d’impression de la traduction et par date de composition
de l’œuvre-source.
Graphique C10 (36c) – Nombre de titres de Spiritualité
par date de composition de l’œuvre-source.
-1100 |
1100-1150 |
1150-1200 |
1250-1300 |
1300-1350 |
1350-1400 |
1400-1450 |
|
1465-1469 |
1 |
||||||
1475-1479 |
4 |
1 |
2 |
||||
1480-1484 |
3 |
4 |
1 |
8 |
|||
1485-1489 |
2 |
1 |
2 |
4 |
2 |
||
1490-1494 |
2 |
3 |
5 |
2 |
9 |
||
1495-1499 |
2 |
2 |
3 |
6 |
5 |
Tableau C11 (36d) – Nombre d’impressions de Spiritualité
par date d’impression de la traduction et par date de composition
de l’œuvre-source213.
Graphique C12 (36e) – Nombre d’impressions de Spiritualité
par date d’impression de la traduction et par date
de composition de l’œuvre-source.
Graphique C13 (36f) – Nombre d’impressions de Spiritualité
par date de composition de l’œuvre-source.
Traductions : editiones principes |
Œuvre-source imprimée auparavant |
Editio princeps en français |
|
Nombre de titres |
176 |
118 |
57 |
Tableau D1 (37) – Editiones principes des traductions
et des œuvres-source214.
1450-1454 |
1455-1459 |
1460-1464 |
1465-1469 |
1470-1474 |
1475-1479 |
1480-1484 |
1485-1489 |
1490-1494 |
1495-1499 |
|
1465-1469 |
1 |
|||||||||
1470-1474 |
1 |
1 |
||||||||
1475-1479 |
1 |
5 |
15 |
3 |
||||||
1480-1484 |
1 |
1 |
6 |
11 |
6 |
2 |
||||
1485-1489 |
7 |
12 |
1 |
4 |
1 |
|||||
1490-1494 |
4 |
11 |
3 |
1 |
2 |
|||||
1495-1499 |
1 |
1 |
5 |
5 |
1 |
2 |
1 |
1 |
Tableau D2 (38a) – Editiones principes de traductions (y) – editio princeps de l’œuvre-source (x)215.
98Graphique D3 (38b). Editiones principes de traductions (x) –
editio princeps de l’œuvre-source (y).
Nombre de titres |
|
1470-1474 |
1 |
1475-1479 |
9 |
1480-1484 |
10 |
1485-1489 |
10 |
1490-1494 |
19 |
1495-1499 |
7 |
Tableau D4 (39a) – Nombre de titres pour lesquels l’impression
de la traduction en français est aussi la première de l’œuvre216.
Culture profane |
Religion |
Textes de la pratique |
|
1470-1474 |
1 |
||
1475-1479 |
3 |
4 |
2 |
1480-1484 |
1 |
8 |
1 |
1485-1489 |
4 |
5 |
1 |
1490-1494 |
6 |
13 |
|
1495-1499 |
4 |
3 |
Tableau D5 (39b) – Traduction en français première impression
de l’œuvre, répartition des titres par date et par domaine217.
Culture profane |
Religion |
|||||
Impressions directement en traduction |
Toutes impressions de traduction |
Impressions directement en traduction |
Toutes impressions de traduction |
|||
1465-1469 |
0 |
1 |
0% |
|||
1470-1474 |
1 |
1 |
100% |
0 |
2 |
0% |
1475-1479 |
3 |
15 |
20% |
4 |
14 |
29% |
1480-1484 |
1 |
13 |
8% |
8 |
22 |
36% |
1485-1489 |
4 |
14 |
29% |
5 |
18 |
28% |
1490-1494 |
6 |
18 |
33% |
13 |
22 |
59% |
1495-1499 |
4 |
11 |
36% |
3 |
9 |
33% |
Tableau D6 (39c) – Pourcentage des titres imprimés
directement en traduction (corpus des traductions en français).
1455-1459 |
1460-1464 |
1465-1469 |
1470-1474 |
1475-1479 |
1480-1484 |
1495-1499 |
|
1470-1474 |
1 |
||||||
1475-1479 |
1 |
1 |
4 |
2 |
|||
1480-1484 |
1 |
1 |
2 |
1 |
3 |
||
1485-1489 |
1 |
6 |
1 |
||||
1490-1494 |
3 |
2 |
|||||
1495-1499 |
1 |
3 |
1 |
Tableau D7 (40a) – Nombre de titres pour lesquels l’impression
de la traduction en français (y) est précédée d’au moins une impression
dans une autre langue (x)218.
Graphique D8 (40b) – Nombre de titres pour lesquels l’impression
de la traduction en français (x) est précédée d’au moins une impression
dans une autre langue (y).
Princeps antérieure à la traduction |
Princeps en latin |
Princeps en français |
Princeps en une langue différente |
|
1465-1469 |
2 |
2 |
||
1470-1474 |
2 |
1 |
1 |
|
1475-1479 |
24 |
20 |
9 |
4 |
1480-1484 |
27 |
21 |
10 |
6 |
1485-1489 |
25 |
21 |
5 |
4 |
1490-1494 |
22 |
21 |
12 |
1 |
1495-1499 |
17 |
16 |
5 |
1 |
Total |
119 |
103 |
42 |
16 |
Tableau D9 (41a) – Nombre de titres en traduction
par rapport aux éditions antérieures de l’œuvre219.
Graphique D10 (41b) – Nombre de titres en traduction
par rapport aux éditions antérieures de l’œuvre.
1 Pour le contexte européen, cf. Brenda M. Hosington, The Role of Translation and Translators in the Production of English Incunabula, Renaissance Cultural Crossroads. Translation, Print, and Culture in Britain, 1473-1640,éd. S. K. Barker, B. M. Hosington, Leiden – Boston, Brill, 2013, p. 3-20 ; Albrecht Classen, Authors, Translators, Printers : Production and Reception of Novels between Manuscript and Print in Fifteenth-Century Germany, Trust and proof. Translators in Renaissance Print Culture, éd. A. Rizzi, Leiden – Boston, Brill, 2018, p. 146-163. Pour le latin et le grec : Catalogus translationum et commentariorum. Medieval and Renaissance Latin translations and commentaries, éd. P. O. Kristeller, Washington, Catholic University of America, 1960- ; Repertorio delle traduzioni umanistiche a stampa : secoli xv-xvi, éd. M. Cortesi, S. Fiaschi, Firenze, SISMEL-Ed. del Galluzzo, 2008.
2 Traducteurs d ’ autrefois. Moyen âge et Renaissance. Dictionnaire des traducteurs et de la littérature traduite en ancien et moyen français. 842-1600, Paris – Genève, H. Champion – Slatkine, 1988 (dorénavant Chavy).
3 Rédigé avant la généralisation des bases informatisées, ses relevés sont inévitablement datés et d’un maniement moins aisé par rapport aux outils dont on peut disposer aujourd’hui. Sur cet ouvrage, cf. Toshinori Uetani, « La naissance d’un métier : traducteur », Gens du livre & gens de lettres à la Renaissance. Actes du LIVe Colloque international d’études humanistes, éd. C. Bénévent, I. Diu, C. Lastraioli, [Turnhout], Brepols, 2014, p. 33-61, en particulier p. 34-35.
4 Jean Balsamo, Vito Castiglione Minischetti, Giovanni Dotoli, Les traductions de l’italien en français au xvie siècle, Fasano – Paris, Schena – Hermann, 2009.
5 University of Warwick, Centre for the Study of the Renaissance, Renaissance Cultural Crossroads(An Annotated Catalogue of Translations in Britain, 1473-1640). Une interrogation avec comme critères « Target Language : “French” Year : “1400-1550” » renvoie toutefois seulement deux titres, en 1549 et 1550. Toutes les bases en ligne ont été vérifiées, sauf autre indication, en juillet 2023.
6 La Bibliographie chronologique de la littérature de spiritualité et de ses sources (1501-1610) (Paris, Desclée de Brouwer, 1952), par Jean Dagens, mentionne les traductions, mais sans leur consacrer une section à part. Geneviève Hasenohr, « Place et rôle des traductions dans la pastorale française du xve siècle », Traduction et traducteurs au Moyen Âge, éd. G. Contamine, Paris, CNRS, 1989, p. 265-275, annonçait un travail en cours dont le but était « la publication d’un catalogue détaillé » de cette littérature (p. 266). Le recueil de ses travaux a permis enfin de publier, en partie, les fiches documentaires destinées au GRLMA, mais les renseignements sur les traductions s’y trouvent dispersés (Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane (France, xiie-xvie siècle), Turnhout, Brepols, 2015, p. 79-143). Dans Francis M. Higman, Piety and the People : Religious Printing in French, 1511-1551, Aldershot, Scholar Press, 1996, à partir des noms d’auteur on peut repérer les traductions, mais un index spécifique n’a pas été établi.
7 Mon article « Les traductions françaises dans les incunables », Intrecci romanzi. Trame e incontri di culture, éd. O. Abbati, Torino, Nuova Trauben, 2016, p. 293-312, dresse la liste des titres traduits jusqu’en 1499.
8 Susan Baddeley, « Imprimeurs et libraires », Histoire des traductions en langue française, xve et xvie siècles, éd. V. Duché, Paris, Verdier, 2015, p. 245-289 ; « Traduction », Dictionnaire des lettres françaises, Le xvie siècle, éd. M. Simonin, Paris, Fayard, 2001, p. 1130-1134 (notice par Henri Chamard et Michel Simonin) ; Toshinori Uetani, « La naissance d’un métier », op. cit. ; Henri Van Hoof, Histoire de la traduction en Occident, Paris, Duculot, 1991, p. 27-35. Voir aussi Francesco Montorsi, L’apport des traductions de l’italien dans la dynamique du récit de chevalerie, 1490-1550, Paris, Classiques Garnier, 2015, p. 23-29 ; Ivano Paccagnella, « Generi di traduzione, selezioni editoriali, scelte linguistiche », “Fedeli, diligenti, chiari e dotti”. Traduttori e traduzione nel Rinascimento, éd. E. Gregori, Padova, CLEUP, 2016, p. 43-66, en particulier p. 54-56. Le volume édité par Charles Brucker, Traduction et adaptation en France à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, Paris, H. Champion, 1997, ne contient que des études ponctuelles, parmi lesquelles, sur la base de l’examen de plusieurs textes de la période précédant l’imprimerie : C. Brucker, « Pour une typologie des traductions en France au xive s. », p. 63-79.
9 Dominique Coq, « Les incunables. Textes anciens, textes nouveaux », Histoire de l’édition française, Paris, Promodis, 1983, vol. 1, p. 177-193, en particulier p. 180 ; Id., « Les débuts de l’édition en langue vulgaire en France : publics et politiques éditoriales », Gutenberg-Jahrbuch, no 62, 1987, p. 59-72, en particulier p. 62 ; Malcolm Walsby, « Les premiers temps de l’imprimé vernaculaire français », Le berceau du livre imprimé. Autour des incunables, éd. P. Aquilon, T. Claerr, Turnhout, Brepols, 2010, p. 43-54.
10 Frédéric Barbier, « L’invention de l’imprimerie et l’économie des langues en Europe au xve siècle », Histoire et civilisation du livre, no 4, 2008, p. 21-46. Voir aussi, dans le même fascicule : Max Engammare, « Un siècle de publication de la Bible en Europe : la langue des éditions des Textes sacrés (1455-1555) », p. 47-91 ; William Kemp, Mathilde Thorel, « Édition et traduction à Paris et à Lyon, 1500-1550 : la chose et le mot », p. 117-136. Dans Les stratégies éditoriales à l’époque de l’incunable : le cas des anciens Pays-Bas, éd. C. Ruzzier, X. Hermand, E. Ornato, Turnhout, Brepols, 2012, les pourcentages des traductions pour l’ensemble des auteurs imprimés dans les anciens Pays-Bas sont évoqués rapidement (p. 53, tableau 7 ; p. 212, tableau A10). French Vernacular Books. Books published in the French language before 1601, éd. A. Pettegree et al., Leiden – Boston, Brill, 2007, estiment que : « Si on ne compte pas les livres de moins de deux feuilles ou trente-deux pages in-octavo […] alors la proportion d’œuvres traduites peut atteindre jusqu’à 30 pour cent de la production imprimée » (p. xxiv). Suscités par les programmes des concours de recrutement des enseignants, plusieurs ouvrages de synthèse ont paru ; en dehors des mises à jour bibliographiques, ils n’ont pas un grand intérêt pour nous : Malcolm Walsby, L’imprimé en Europe occidentale, 1470-1680, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2020 (les p. 216-218 sont consacrées à « La traduction des livres de divertissement ») ; Le monde de l’imprimé en Europe occidentale vers 1470 – vers 1680, éd. É. Suire, Malakoff, Armand Colin, 2020 ; Le monde de l’imprimé en Europe occidentale vers 1470 – vers 1680, éd. J. Alazard, C. Borello, C. Desenclos, F. Salesse, [Levallois – Perret], Bréal, 2021.
11 Cf. notamment les réflexions de Geneviève Hasenohr, « Place et rôle des traductions dans la pastorale française du xve siècle », op. cit., p. 274-275.
12 Cf. mon article « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit.
13 Sur la dimension économique de la première production imprimée, cf. Ezio Ornato, « Les conditions de production et de diffusion du livre médiéval (xiiie-xve siècles). Quelques considérations générales », Culture et idéologie dans la genèse de l’État moderne, Roma, École française de Rome,1985, p. 57-84, repris dans La face cachée du livre médiéval. L’histoire du livre vue par Ezio Ornato ses amis et ses collègues, Roma, Viella, 1997, p. 97-116, en particulier p. 104-114. Cf. aussi James Raven, The Business of Books : Booksellers and the English Book Trade, 1450-1850, New Haven – London, Yale University Press, 2007, p. 15-20 ; Andrew Pettegree, Shanti Graheli, « How to Lose Money in the Business of Books : Commercial Strategies in the First Age of Print », Buying and selling. The Business of Books in Early Modern Europe, éd. S. Graheli, Leiden – Boston, Brill, 2019, p. 1-20.
14 Cf. Francis M. Higman, Piety and the People, op. cit., p. 4. Sur les problèmes que pose l’évaluation du tirage, cf. Ezio Ornato, « L’histoire du livre et les méthodes quantitatives : bilan de vingt ans de recherche », La face cachée du livre médiéval, op. cit.,p. 607-679, en particulier p. 629-630. Pierre Aquilon, « Précieux exemplaires. Les éditions collectives des œuvres de Jean Gerson,1483-1494 », Contribution à l’histoire intellectuelle de l’Europe : Réseaux du livre, réseaux des lecteurs, éd. F. Barbier, I. Monok, Budapest – Leipzig, Országos Széchényi Könyvtár – Leipziger Universitätsverlag, 2008, p. 29-48, en particulier p. 34 ; Les stratégies éditoriales à l’époque de l’incunable, op. cit., p. 84-97, 178-187.
15 Cet « aperçu » est le résultat de la réélaboration d’une conférence lors de laquelle je m’étais servi d’une présentation powerpoint disponible sur Iris, l’archivio istituzionale de l’Université de Turin (TraductionsMilan2023.pptx), où l’on pourra trouver des matériaux complémentaires. Pour un schéma des contenus « quantifiables », voir la slide 1.
16 Cf. Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 294-297.
17 Les textes connus en version bilingue et les traductions réalisées par l’auteur lui-même relèvent pour nous plutôt d’un phénomène de diglossie, mais il est difficile de tracer des lignes de partage, la réalité peut être complexe, cf. Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 297, et infra, l’exemple de l’Opus tripertitum de Gerson.
18 Cf. Étienne Dobenesque, « Style et traduction au xvie siècle », Littérature, no 137, 2005, p. 40-54, en particulier p. 44-51 ; Antoine Berman, Jacques Amyot, traducteur français, Paris, Belin, 2012, en particulier p. 122-125. Il est symptomatique que pendant la période incunable la traduction imprimée soit essentiellement “verticale” (cf. Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 305), ce n’est qu’au xvie siècle qu’elle devient “horizontale” : le répertoire des traductions de l’italien(Jean Balsamo, Vito Castiglione Minischetti, Giovanni Dotoli, Les traductions de l’italien en français au xvie siècle, op. cit.) commence en 1501.
19 Dorénavant ITF2014, utilisée pour la rédaction de Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit. Elle a évolué : dans ITF2014 chaque item correspondait à un numéro d’identification de l’ISTC, donc, sauf cas particulier (des items constitués de plusieurs œuvres, dont l’editio princeps était en partie ailleurs), l’incunable était considéré comme un tout, y compris quand il s’agissait d’un recueil réunissant des œuvres différentes (le contenu était détaillé approximativement dans le champ « titre » de la base). Dans la version actuelle (dorénavant ITF2022), j’ai affiné le dépouillement en créant un item pour chaque titre de traduction imprimée. On trouvera en annexe le détail des modifications apportées au tableau des editiones principes des traductions que j’avais donné à l’époque. Pour les critères de base appliqués, cf. Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 297-299. J’ai maintenu l’exclusion des traductions qui n’ont pas été imprimées en tant que telles, mais à l’intérieur d’une autre œuvre qui n’est pas une traduction, comme la nouvelle Floridan et Elvide de Nicolas de Clamanges, traduite par Rasse de Brunhamel et intégrée dans les Cent Nouvelles nouvelles. La base est disponible sur Iris (Trim2022.mdb (Trim2022.7z), mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un outil de travail, “en cours” : nombre de champs ne sont pas remplis, d’autres n’ont pas été révisés. Ce qui a été utilisé dans cet article devrait être relativement fiable, pour le reste ce n’est qu’un instrument, à manier avec prudence, dont les données sont toujours à vérifier.
20 Translations médiévales. Cinq siècles de traductions en français au Moyen Âge ( xi e - xv e siècles). Étude et répertoire, éd. C. Galderisi, Turnhout, Brepols, 2011, vol. 2 (dorénavant TM).
21 Cf. John Goldfinch, Karen Limper-Herz, « The Incunabula Short Title Catalogue (ISTC) », Printing R-Evolution and Society 1450-1500. Fifty Years that Changed Europe, éd. C. Dondi, Venezia, Edizioni Ca’ Foscari – Digital Publishing, 2020, p. 899-909. J’utilise à l’occasion Guy Bechtel, Catalogue des gothiques français. 1476-1560, 2e éd. corrigée et augmentée, Paris, Giraud-Badin, 2010 (dorénavant Bechtel), mais les données de référence sont celles de l’ISTC.
22 ITF2022Domaines et ITF2022OeuvreSource. L’architecture de l’ensemble apparaît dans la slide 2 (où les noms des champs sont explicités : ils sont réduits aux initiales dans la base actuelle).
23 Les items impossibles à dater ou dont la date est postérieure à 1499, de même que des items retenus dans un premier temps, auxquels il est parfois utile de faire référence, mais ne relevant pas du corpus, ont été exclus.
24 Si l’on demande les impressions en français pour la période 1500-1550 l’on obtient 11690 résultats (voir infra, n. 178), mais il suffit de les classer en ordre alphabétique pour repérer rapidement des doublons car les données n’ont pas été entièrement normalisées ; voir à ce sujet la présentation de la base sur le site Ménestrel (Médiévistes sur le net : sources, travaux et références en ligne) : « Il ne semble pas y avoir d’uniformisation des titres et des auteurs ; on obtient 518 résultats avec le terme “bible” et 1269 avec “biblia” ou encore 5 avec “Aristotle” et 2563 avec “Aristoteles” ». Malcolm Walsby, « Les premiers temps de l’imprimé vernaculaire français », op. cit., p. 45-48, détaille les caractéristiques de la base telle qu’elle a été conçue. Elle prévoyait notamment l’indication des traductions, mais la version en ligne est simplifiée : les données permettant de départager les items analogues n’apparaissent pas, aucun renseignement n’est donné pour distinguer traductions et œuvres originales. Une autre grande limite de la ressource est qu’elle ne permet pas de télécharger les résultats d’une requête, seule manière simple pour traiter des masses de données qui peuvent être importantes.
25 Pour la période 1450-1499, en français : l’ISTC (en principe exhaustif) renvoie 1431 items (1427+4, voir infra, n. 171)et l’USTC 2689.
26 L’index chronologique renvoie seulement à un « numéro de référence », que j’utilise comme identifiant, il permet cependant de travailler sur le nombre de titres (qui sont seuls répertoriés, les réimpressions n’apparaissent pas : il s’agit d’un répertoire des traductions, avec renvois bibliographiques, non d’un répertoire des témoins). Dans l’Avertissement (t. II, p. 1505), l’A. met en garde contre une utilisation du répertoire dans une optique « quantitative », car le contenu et les dimensions des différents items sont très variables. Cependant, vérification faite, les exemples de plusieurs œuvres rassemblées sous une seule référence sont tous postérieurs à 1550, sauf un : P. 030.1 (Jean Parradin, Micropaedia, où l’on trouve la traduction d’œuvres de quatre auteurs différents).
27 Pour obtenir par le tri automatique un ordre correspondant à celui imprimé dans Chavy, afin de faciliter les vérifications, quelques enrichissements graphiques ont été nécessaires : « av. » (ante) a été transformé en une fourchette avec l’année antérieure, ex. : « 1530 av. » est devenu « 1529-1530 », espaces, points, barre oblique (/) et parenthèses permettent de retrouver l’ordre de l’index imprimé.
28 Sont exclus les items pour lesquels l’impression n’est datée qu’au siècle.
29 Sur les questions liées au calcul du taux de survie, cf.Les stratégies éditoriales à l’époque de l’incunable, op. cit., p. 177-203 ;Carla Bozzolo, Dominique Coq, Ezio Ornato, « La production du livre en quelques pays d’Europe occidentale aux xive et xve siècles », Scrittura e Civiltà, no 7, 1984, p. 129-159, repris dans La face cachée du livre médiéval, op. cit., p. 197-226, aux p. 197-198 ; Dominique Coq, « Les débuts de l’édition en langue vulgaire en France », op. cit., p. 66.
30 Pour établir s’il s’agit de réimpressions, et donc pour pouvoir disposer de la liste des titres imprimés, il faut vérifier les impressions titre par titre, il n’est pas possible de le faire automatiquement. Le répertoire tiré de l’USTC (French Vernacular Books, op. cit.), ne permet pas d’obtenir cette donnée. Cf. aussi Dominique Coq, « Les débuts de l’édition en langue vulgaire en France », op. cit., p. 59-60 ; Malcolm Walsby, « Les premiers temps de l’imprimé vernaculaire français », op. cit., p. 52-53.
31 Tableaux et graphiques se trouvent en annexe.
32 Ce qui recoupe l’estimation de Pettegree et Walsby pour les xve-xvie siècles, cf.supra, n. 10.
33 Dans trois autres cas la traduction se fait à partir d’une version intermédiaire en latin (Boccace, Brant).
34 Jacob van Maerlant, Wapene Martijn (princeps en 1477, im00013500).
35 Ximenes, Livre des saints anges (1478, ix00009000) ; Lulle, Tresor des humains (Doctrina pueril) (1482, il00389500).
36 Chapelet des vertus et des vices (1480 : ic00422270).
37 Prise de Grenade (1492 : ig00336480) ; Diego de Valera, Traité de noblesse (1497 : ia01051000).
38 À mettre en rapport avec le contexte, cf. Carla Bozzolo, Dominique Coq, Ezio Ornato, « La production du livre en quelques pays d’Europe occidentale aux xive et xve siècles », op. cit., p. 207-223.
39 Nombre, localisation et évolution dans le temps du choix des titres (Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 304, graphique 1 :chaque item correspond à l’editio princeps, le graphique permet de vérifier l’ampleur des titres proposés, de mesurer donc la diversification, les essais lancés par les imprimeurs). Graphique reproduit à la slide 7.
40 Localisation et évolution du nombre des impressions (Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 304, graphique 2 :chaque item correspond à une impression, editiones principes et éditions successives confondues ; slide 8).
41 Synthèse des deux graphiques précédents pour les villes de Bruges, Genève, Lyon, Paris (Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 305 ; slide 9).
42 Voir une analyse beaucoup plus fine dans Les stratégies éditoriales à l’époque de l’incunable, op. cit., et le compte rendu par Renaud Adam, Le Moyen Âge, no 119, 2013, p. 745-749.
43 USTC – capture d’écran 05.08.2023 (slide 10).
44 Il faudrait préciser les choses, en particulier le rôle d’Anvers, pour l’instant on peut comparer ces données avec les estimations disponibles dans la bibliographie. Walsby indique « quelque 6000 unités bibliographiques identifiées » pour la période 1470-1530 (« Les premiers temps de l’imprimé vernaculaire français », op. cit., p. 51) et fournit deux graphiques donnant « le décompte d’unités bibliographiques identifiées année par année » (« Les premiers temps de l’imprimé vernaculaire français », op. cit., le graphique est à p. 52 : slide 11) et « le nombre moyen d’unités bibliographiques identifiées pour une période de cinq ans » (« Les premiers temps de l’imprimé vernaculaire français », op. cit., p. 52 ; le graphique est à p. 53 : slide 12). Actuellement (05.08.2023) l’USTC restitue 7583 résultats pour la période 1470-1530. Walsby indique aussi, pour l’ISTC,« 3645 imprimés en latin et 1474 en français imprimés dans les pays francophones dans l’ère incunable » (« Les premiers temps de l’imprimé vernaculaire français », op. cit., p. 51). Les chiffres restent à peu près les mêmes si l’on interroge la base aujourd’hui (impressions localisées en France (donc sans les zones francophones dans la Belgique et la Suisse actuelles), période jusqu’à 1499/1500 : 3638/4018 items en latin, 1305/1447 items en français. Ces chiffres correspondent en gros à ceux que Dominique Coq indiquait il y a une quarantaine d’années : 1446 éditions en français datées et 157 « non datables mais vraisemblablement incunables » (Dominique Coq, « Les débuts de l’édition en langue vulgaire en France », op. cit., p. 60). Dans un autre article Walsby propose une périodisation, mais il n’indique aucun chiffre : « Les étapes du développement du marché du livre imprimé en France du xve au début du xviie siècle », Revue d’histoire moderne & contemporaine, no 67-3, 2020/3, p. 5-29.
45 La montée de la courbe reflète notamment l’augmentation de traductions de l’italien et de l’espagnol (cf. Jean Balsamo, « Introduction », Jean Balsamo, Vito Castiglione Minischetti, Giovanni Dotoli, Les traductions de l’italien en français au xvie siècle, op. cit., p. 15-64, en particulier p. 20-22 ; cf. aussi Jean Balsamo, « La première génération des traducteurs de l’italien (1500-1541) », Gens du livre & gens de lettres à la Renaissance, op. cit., p. 15-31 ; Toshinori Uetani, « La naissance d’un métier », op. cit., p. 35-36, 43-54 ; Stephen Rawles, « The Earliest Editions of Nicolas de Herberay’s Translations of Amadis de Gaule », The Library, Sixth Series, no 3, 1981, p. 91-108).
46 Le tableau 14bis-a et le graphique 14bis-b (slides 50-51 : voir supra, note 15) permettent de comparer les courbes de manière approximative. Sources : ISTC (tableau A2), Walsby (chiffres tirés approximativement du graphique 9, Walsby n’explicite pas les effectifs, slide 12), USTC (tableau A10), ITF2022 (tableau A2), Chavy (tableau A6). Les courbes des impressions (ISTC-USTC) et des editiones principes de traductions (ITF2022-Chavy) sont presque en continuité (même si celle de l’USTC est surévaluée) ; en revanche la courbe de Walsby, qui devrait se rapprocher de celle de l’ISTC-USTC, reste très basse. La raison doit être cherchée dans la date de l’article de Walsby et il faut tenir compte de sa mise en garde : le dépouillement sur lequel il s’était appuyé n’était pas encore complet et les données étaient provisoires (cf. Malcolm Walsby, « Les premiers temps de l’imprimé vernaculaire français », op. cit.,p. 51).
47 Dans ITF2022 des numéros d’identification différents peuvent renvoyer à la même “caractérisation”. Pour avoir un maximum de souplesse en cours de route dans la définition des domaines, j’ai maintenu plusieurs œuvres emblématiques associées, chacune, à un numéro d’identification. Ce numéro sert uniquement à établir les liens et ne fausse pas les tableaux et les graphiques, établis sur la base des champs concernés : ils dépendent de la qualification des titres, qui de cette manière a pu varier au cours de la recherche, pour essayer d’obtenir une “caractérisation optimale” (c’est-à-dire la moins mauvaise).
48 Voir les considérations de Carla Bozzolo, Ezio Ornato, « Les lectures des Français aux xive et xve siècles. Une approche quantitative », “Ensi firent li ancessor”. Mélanges de philologie médiévale offerts à Marc-René Jung, éd. L. Rossi, C. Jacob-Hugon, U. Baehler, Alessandria, Edizioni dell’Orso, 1996, vol. 2, p. 713-762, en particulier p. 718-721 ; Les stratégies éditoriales à l’époque de l’incunable, op. cit., p. 19-29. Bechtel fournit une typologie des « gothiques » (p. 12, slide 18) et, tout au moins pour les incunables, toutes les traductions sont imprimées en caractères gothiques. On pourrait comparer certains classements et pourcentages, mais une telle typologie ne me semble pas utilisable telle quelle dans le but qui est le nôtre : elle couvre des contenus beaucoup plus larges par rapport aux traductions, ce qui amène Bechtel à les classer, en fonction de leur caractère savant ou non-savant et de leur rapport à l’actualité, d’une manière à la fois plus fine et plus sommaire par rapport à la répartition que je propose.
49 Quatre niveaux sont distingués dans la base, de manière à mieux repérer les parentés entre les différents titres, mais seuls les deux premiers ont été utilisés pour les comptages.
50 La comparaison est aisée entre les graphiques B6 et B9 (la différence de taille pour les mêmes données vient de la différence d’échelle, la comparaison est affichée dans la slide 23). On examinera par la suite la sous-section Spiritualité, à laquelle, avec l’Hagiographie, est due cette évolution.
51 Cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 176-177.
52 Cf. Geneviève Hasenohr, « Place et rôle des traductions dans la pastorale française du xve siècle », op. cit., p. 272-273.
53 ix00009000. Pour l’auteur, voir Dictionnaire des lettres françaises, éd. G. Grente, Le Moyen Âge, éd. entièrement revue et mise à jour sous la dir. de G. Hasenohr, M. Zink, Paris, Pochothèque, 1992 (dorénavant DLF), p. 462-463 (notice par Joseph Salvat).
54 ig00024200. J’ai cherché en vain ce texte dans Sylvie Charrier, Recherches sur l’œuvre latine en prose de Robert Gaguin (1433-1501), Paris, H. Champion, 1996.
55 it00378900. Cf. Frédéric Duval, « Jean Tinctor, auteur et traducteur des Invectives contre la secte de Vauderie », Romania, no 117/465-466, 1999, p. 186-217 ; Jean Tinctor († 1469), Invectives contre la secte de vauderie, éd. par Émile Van Balberghe, Frédéric Duval, Tournai, Archives du Chapitre cathédral, 1999 ; Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 33 ; TM 349, p. 627-628.
56 ij00072500. Sur l’œuvre, cf. Francesco Mastroberti, Stefano Vinci, Michele Pepe, Il Liber Belial e il processo romano-canonico in Europa tra xv e xvi secolo, Bari, Cacucci, 2012 ; cf. aussi Henri-Jean Martin, « L’apparition du livre à Lyon », Le siècle d’or de l’imprimerie lyonnaise, éd. H. Hours et al., Paris, Crédit Lyonnais – Éditions du Chêne, 1972, p. 31-111, en particulier p. 54-55 ; TM 1143.
57 Aiguillon d ’ amour divine (Ps. Bonaventure) ; Ars moriendi ; Contemplations (Ps. Augustin) ; Cordiale quattuor novissimorum ; Debat du corps et de l’ame ; Imitatio Christi ; Meditationes vitae Christi ; Méditations (Ps. Bernard) ; Miroir de l’ame pecheresse (Gruytrode) ; Miroir de vie humaine (Arévalo) ; Mirouer de la redemption ; Orloge de sapience ; Passion de nostre saulveur ; Schele paradis (Ps. Augustin) ; Sermon sur la misere humaine (Bernard) ; Stabat mater ; Tresor de Sapience ; Vita Christi (Ludolphe). J’ai classé dans cette catégorie les vies et passions du Christ : même si le récit biblique fournit la base du texte, et pourrait donc être rangé dans l’hagiographie (comme le Trespassement Notre Dame),l’appel à la méditation spirituelle est toujours important. Sur la littérature de spiritualité, cf. Cédric Giraud, Spiritualité et histoire des textes entre Moyen Âge et époque moderne. Genèse et fortune d’un corpus pseudépigraphe de méditations, Paris, Institut d’Études Augustiniennes, 2016.
58 Chevalier Oben ; La vie des Pères ; Légende des saints nouveaux ; Légende dorée ; Passion Gamaliel ; Purgatoire de Guy de Turno ; Purgatoire de s. Patrice ; Vies de saints : Albain, Antoine, Barbe, Benoit, Bernard, Catherine d’Alexandrie, Fabien et Sébastien, Fiacre, Geneviève, Germain, Jacques, Jean-Baptiste, Marguerite, Martin, Roch, Trespassement Notre Dame.
59 Dix commandements ; Doctrine de bien vivre (Triparti) ; Donat espirituel ; Enseignements (Thomas) ; Floret ; Invectives contre la secte de Vauderie ; Livre des saints anges ; Lucidaire ; Manipulus curatorum ; Traicté de la conception de la Vierge Marie (Gaguin) ; Tresor des humains (Lulle).
60 Bible ; Psalmi ; Psalmi poenitentiales ; Salomon ; Épîtres et évangiles. Ce dernier texte, une traduction de Jean de Vignay, rassemble des lectures liturgiques, mais il me semble que l’aspect biblique prime.
61 Chapelet des vertus et des vices ; Confession ; Conseil profitable contre les ennuis et tribulations du monde ; Consolation ; Quatre vertus. Les traductions de Boèce me semblent avoir une connotation plutôt morale, on ne peut pas les mélanger avec les textes de méditation spirituelle ; toutefois les classer dans la culture profane n’aurait pas beaucoup de sens, à l’époque l’auteur est reçu comme chrétien. En fait il me semble qu’on peut utiliser comme critère approximatif de partage entre spiritualité et morale le recours aux exemples bibliques et l’appel à la méditation d’une part, la réflexion sur la condition humaine et l’appel à l’action concrète de l’autre.
62 Antichristus ; Procès de Belial ;Jean Michel, Visio revelata divinitus quod mundus debeat reformari per Carolum VIII.
63 Expositions ; Postilles et expositions des epitres et evangilles dominicales.
64 Hymnes ; Vigilles des morts.
65 Il s’agit de récits, pour la plupart en prose, mais aussi en vers, comme la Vie de s. Jean-Baptiste, cf. Maria Colombo Timelli, « Une Vie de saint Jean-Baptiste en vers du xve siècle. Introduction et édition », Studi Francesi, no 170, 2013, p. 303-320 ; pour les impressions : Dominique Coq, Maria Colombo Timelli, « Une Vie de saint Jean-Baptiste en vers entre xve et xvie siècle », Bulletin du Bibliophile, no 2, 2012, p. 349-366. Ce texte est un bon exemple des limites de mon recensement : comme pour les autres œuvres de contenu hagiographique, j’ai considéré le texte français comme une traduction à partir du moment où il dépend de la tradition latine, même dans un cas comme celui-ci où il s’agit en fait d’une réélaboration (à ce sujet, cf. mon article « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 295, n. 15, et supra, n. 19).
66 Le troisième titre, la Visio sur Charles VIII, a été réimprimée seulement une fois (et deux fois en latin, toutes les impressions datent de 1494-1496), elle a perdu vite de son actualité en raison du retour en France du roi (1495) et de sa mort en 1498. C’est le même cas de figure que pour les textes historiques d’actualité (cf.infra).
67 Les textes liturgiques sont en latin, peu de traductions paraissent, elles seront plus nombreuses au siècle suivant, telle la traduction de l’Office de la Vierge, par Pierre Gringore, dont près de vingt éditions paraissent entre 1525 et 1544 (cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 66).
68 Voir les tableaux B15 et B17.
69 Abrégé de la destruction de Troie ;Bruni, Guerre punique ;César, Commentaires sur le fait des batailles de Gaule ; Faits des Romains (Lucain, Suétone et Salluste) ;Flavius Josèphe, Bataille judaique ;Jacques Millet, Destruction de Troye ;Orose, Histoires ;Tite-Live, Histoire romaine ; Troie IX ;Troie XI (pour la numérotation des textes relatifs à la guerre de Troie, voir infra, n. 147). Même si les Faits des Romains sont une compilation médiévale, il me semble qu’ils ont été imprimés car ils traitent de l’histoire ancienne (comme le montre le titre attribué par Vérard).
70 Bersuire, Metamorphose puis Bible des poetes ; Ovide, Heroides ; Térence, Comediae ; Virgile, Enéides.
71 Bartholomaeus Anglicus, Proprietés des choses ;Jacques Legrand, Livre de bonnes mœurs ;Mandeville, Lapidaire.
72 Raoul de Presles, commentaire à saint Augustin, Cité de Dieu ; Boccace, Geneologie des Dieux, Nobles et cleres dames, Ruine des nobles hommes et femmes (1400, 1409).
73 Breydenbach, Peregrinatio in terram sanctam ; Lettre du Prêtre Jean ; Merveilles de Rome. J’ai retenu la Peregrinatio in terram sanctam de Breydenbach, et la Lettre du Prêtre Jean comme textes géographiques : il est évident qu’il ne s’agit pas de la géographie telle que nous la concevons, mais les deux concernent des terres lointaines.
74 Caoursin, Hospitaliers de saint Jehan Baptiste de Iherusalem ; Le siège de Rhodes ; Prise de Grenade.
75 Bagnyon, Fierabras ; Chronique saint Denis ; Mer des histoires ;Werner Rolewinck, Fardelet hystorial ;Vincent de Beauvais, Miroir historial.
76 Recueils de dits, de fables, d’exemples : Tignonville, Dicts moraulx des philosophes ; Tardif, Ditz ; Dyaloge des creatures moraligié ; Valère Maxime, Facta et dicta memorabilia, et florilège de Jean de Hangest ; fables ésopiques ; Brant, Nef des folz du monde ; les Paraboles maistre Alain. Les Ditz de Tardif (ia00109000) sont le premier recueil à rassembler des apophtegmes en français, à la frontière entre deux manières de concevoir l’anthologie de textes brefs, entre justification morale et but récréatif savant ; cf. Guillaume Tardif, Ditz des sages hommes, éd. critique par Paola Cifarelli, Torino, Rosenberg & Sellier, 2021. J’ai classé dans cette section aussi les Paraboles maistre Alain, qui me semblent s’apparenter aux recueils d’exemples.
77 Apollin ; Sept Sages ; Boccace, Cent nouvelles, Deux amans ;Pétrarque, Griseldis ; Pie II, Euriale et Lucresse ; Pierre Jamec, Débat du vin et de l’eau ; Débat du vieux et du jeune ; Le livre de Matheolus ; Pamphilus de amore ; Jacob van Maerlant, Harau Martin. Tout naturellement, la fiction étant une production en langue vulgaire directement, peu de textes sont représentés. Au xvie siècle la situation changera avec les traductions de l’italien et du castillan (cf.supra, n. 45).
78 Aristote, Ethique ; Cicéron, Livre des offices ; Sénèque, Œuvres.
79 Aristote, Politique,et Ps.-Aristote, Gouvernement des princes, Secreta secretorum, Physiognomia ;Albertano da Brescia, Melibee et Prudence ; Songe du vergier. Pour la dimension politique de Melibee et Prudence, cf. Enrico Artifoni, « Prudenza del consigliare. L’educazione del cittadino nel Liber consolationis et consilii d’Albertano da Brescia (1246) », “Consilium”. Teorie e pratiche del consigliare nella cultura medievale, éd. C. Casagrande, C. Crisciani, S. Vecchio, Firenze, SISMEL – Ed. del Galluzzo, 2004,p. 195-216.
80 Aristote, Yconomique ; Oresme, Traité des monnoies, Regime de menage. Pour la tradition dans laquelle s’insère le Regime de menage, cf. Clive Douglas M. Cossar, The German translations of the pseudo-Bernhardine Epistola de cura rei familiaris, Göppingen, A. Kümmerle, 1975, p. 273-278.
81 Giovanni Aurispa, Débat d’honneur ;Buonaccorso da Pistoia, Controversie de noblesse ;Diego de Valera, Traitéde noblesse.
82 Cf. Nine Robijntje Miedema, Die Mirabilia Romae. Untersuchungen zu ihrer Überlieferung mit Edition der deutschen und niederländischen Texte, Tübingen, Niemeyer, 1996, sur la matière en général et en particulier les impressions ; relevé des impressions françaises aux p. 238-243 ; Ead., Die römischen Kirchen im Spätmittelalter nach den Indulgentiae ecclesiarum urbis Romae, Tübingen, Niemeyer, 2001, p. 116-118 ; Ead., Rompilgerführer in Spätmittelalter und früher Neuzeit : die Indulgentiae ecclesiarium urbis Romae (deutsch/niederländisch). Edition und Kommentar, Tübingen, Niemeyer, 2003, p. 51-54. Cf. aussi Jacques Poucet, « Virgile magicien dans les Mirabilia Romae, les guides du pèlerin et les récits de voyage. A. Les Mirabilia Romae et leur évolution », FEC – Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve), no 24, 2012, en ligne ; Id., « Jean d’Outremeuse, traducteur des Mirabilia et des Indulgentiae. Introduction : Les Mirabilia urbis Romae et leur tradition », FEC – Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve), no 25, 2013, en ligne. Sur deux traductions françaises manuscrites, cf. David John Athole Ross, « LesMerveilles de Rome. Two Medieval French Versions of the Mirabilia Urbis Romae », Classica et Mediaevalia, no 30, 1969, p. 617-665.
83 Cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 33 ; et mon compte rendu de La Cité de Dieu de saint Augustin traduite par Raoul de Presles (1371-1375). Livres VI à X. Édition du manuscrit BnF, fr. 22912, éd. critique parBéatrice Stumps et al., Paris, H. Champion, 2021, vol. 2, dans Studi Francesi, no 197, 2022, p. 391. Cf. aussi Geneviève Hasenohr, « Place et rôle des traductions dans la pastorale française du xve siècle », op. cit., p. 270-271.
84 Cf. Gerhard Eis, Mittelalterliche Fachliteratur, 2. Auflage, Stuttgart, J.B. Metzlersche Verlagsbuchhandlung, 1967.
85 Cf. à ce sujet Dominique Coq, « Les débuts de l’édition en langue vulgaire en France », op. cit., p. 64.
86 Cf. Le Livre des prouffitz champestres et ruraulx de Pierre de Crescens, vol. I : Introduction et texte (livres I-VIII), éd. par Fleur Vigneron, Paris, H. Champion, 2023.
87 L’approche du texte est morale, mais son intérêt réside dans la revue des pratiques commerciales.
88 Graphiques B26 et B28.
89 Tableau B5.
90 Graphique B7.
91 Graphique B9.
92 Graphique B28.
93 Graphique B35.
94 Pour les indicateurs retenus, cf. Carla Bozzolo, Ezio Ornato, « Les lectures des Français aux xive et xve siècles », op. cit., p. 726-731.
95 L’editio princeps de l’œuvre-source a été obtenue en interrogeant l’ISTC à partir du titre. Les items pour lesquels il n’a pas été possible d’identifier l’œuvre-source ont été retranchés (cf.infra, n. 211). Comme la donnée intéressante est la date à laquelle l’œuvre a commencé à circuler en imprimé, j’ai retenu la première impression de l’œuvre en question, même s’il ne s’agit pas de l’œuvre originale, mais d’une traduction dans une autre langue que le français (dans plusieurs cas l’œuvre-source a été rédigée en latin, la première impression, retenue, est en italien ou allemand).
96 Cf. Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 294-296.
97 Cf. TM 65, p. 191-192 ; Louis-Fernand Flutre, Les manuscrits des Faits des Romains, Paris, Hachette, 1932, p. 137-139.
98 Cf. Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 294.
99 Cette version est à l’origine des premières traductions françaises imprimées (cf. Paola Cifarelli, « L’Ars moriendi en français dans les incunables, de Mansion à Vérard », Les premiers imprimés français et la littérature de Bourgogne (1470-1550), éd. J. Devaux, M. Marchal, A. Velissariou, Paris, H. Champion, 2021, p. 217-236, en particulier p. 218-220). La version longue, Cum de presentis exilii …, a été imprimée en traduction italienne en 1471-1475 (ia01101800). Cf. aussi Roger Chartier, « Les Arts de mourir, 1450-1600 », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, no 31, 1976, p. 51-75.
100 Cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 341-477.
101 Cf. DLF, p. 215-216 (notice par Sylvie Lefèvre) ; Olivier Delsaux, « Bibliographie de et sur Jean Miélot », Le Moyen Français, no 67, 2010, p. 157-202, en particulier p. 159-161.
102 Cf. Geneviève Hasenohr, « Place et rôle des traductions dans la pastorale française du xve siècle », op. cit., p. 272-273 ; Yves Lefèvre, L’Elucidarium et les lucidaires, contribution, par l’histoire d’un texte, à l’histoire des croyances religieuses en France au moyen âge, Paris, E. de Boccard, 1954, p. 292-308.
103 Cf. supra, n. 83.
104 Bibliothèque nationale, Catalogue des incunables, Paris, Bibliothèque nationale, 1983, t. 2 (H-Z), p. 454.
105 Pour établir la fourchette, en l’absence d’autre donnée, je me suis basé sur le floruit, date approximative au milieu entre naissance et mort (la période de la maturité étant privilégiée si le doute persiste).
106 Les mêmes données, en visualisation camembert, dans les graphiques 32b et 33a de la slide 39.
107 Matière de Troie, textes de spiritualité, ouvrages de médecine, recueils de dits, Matheolus, Légende dorée, Mélibée et Prudence, Règle des marchands, Wapene Martijn. On peut obtenir le détail en consultant la requête ITF2022-Fr-1499-Principes§OSDateComposition-Titres.
108 Antichristus, Ars moriendi, Confession, Controversie de noblesse, Débat d’honneur,textes doctrinaux, Euriale et Lucresse, Guerre punique, Imitatio Christi, Livre de bonnes mœurs,textes de spiritualité.
109 Comme l’affirmait déjà, à propos des romans, Dominique Coq, « Les débuts de l’édition en langue vulgaire en France », op. cit., p. 64-66.
110 Cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 98-99 ; cf. aussi infra, annexe, ig00274380.
111 Ce qui ne change rien dans les tableaux : les impressions des œuvres isolées suivent de près les recueils des Opera (années 1471-1473).
112 Cf. Valérie Neveu, « La Vita Christi du Pseudo-Bonaventure et un “lectionnaire” en français : deux “unica” de la Bibliothèque Municipale de Rouen », Le berceau du livre imprimé, op. cit., p. 107-130, en particulier p. 116-120.
113 Il est imprimé à peu près en même temps que la traduction allemande de Guido delle Colonne (ic00775900 : « Augsburg, after 24 Apr. 1474 »).
114 Cf. mon article « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 305-306.
115 Pour l’exemple de Lyon, cf. Dominique Coq, « Les débuts de l’édition en langue vulgaire en France », op. cit., p. 61-64.
116 Pour faciliter le repérage, j’utilise comme vedette l’identifiant de l’ISTC. Les précisions qui suivent concernent seulement le tableau donné en annexe dans l’article. Les décomptes des impressions à l’intérieur de l’article (qui dépendent de ITF2014)– les premiers titres imprimés et les titres les plus réimprimés (Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit., p. 299-300) – devraient aussi être mis à jour, la base de l’ISTC ayant été enrichie (par exemple pour la Legenda aurea : 20 impressions avant 1500, non 19 comme je l’indiquais), ces enrichissements ont été intégrés dans ITF2022 (cf.supra, n. 19). Le cas échéant, des renseignements concernant la traduction ou utilisés pour le classement des œuvres ou pour déterminer l’œuvre-source et son editio princeps, ont également été intégrés.
117 Cf. DLF, p. 699 (notice par Sylvie Lefèvre).
118 Cf. Elisabetta Barale, « Le passage à l’imprimé des œuvres de Jean Miélot », Les lettres médiévales à l’aube de l’ère typographique, éd. R. Adam et al., Paris, Classiques Garnier, 2020, p. 55-66, en particulier p. 59-61.
119 Elisabetta Barale, « Le passage à l’imprimé des œuvres de Jean Miélot », op. cit., p. 56-61.
120 Pour le détail, cf. Guillaume Tardif, Ditz des sages hommes, op. cit.
121 Elisabetta Barale, « Le passage à l’imprimé des œuvres de Jean Miélot », op. cit., p. 61-62.
122 Bechtel A-272. Cf. Paola Cifarelli, « L’Ars moriendi en français dans les incunables », op. cit., p. 218-219.
123 Dans sa description de l’incunable, Vérène de Diesbach, Six siècles de littérature française. xve siècle (Bibliothèque Jean Bonna), Genève – Paris, Droz – J. Bonna, 2018, p. 25-27, ne donne pas plus d’éléments.
124 En revanche, je n’ai pas intégré l’Aiguillon de crainte divine, qui semble être une compilation française.
125 Cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 233, 742.
126 DLF, p. 452 (notice de Geneviève Hasenohr).
127 La base Jonas indique sept témoins, tous du xve siècle. Cf. aussi TM 1096.
128 Geneviève Hasenohr, « Place et rôle des traductions dans la pastorale française du xve siècle », op. cit., p. 269. Ead., « Aperçu sur la diffusion et la réception de la littérature de spiritualité en langue française au dernier siècle du Moyen Âge », Wissenorganisierende und wissensvermittelnde Literatur im Mittelalter. Perspektiven ihrer Erforschung, éd. N. R. Wolf, Wiesbaden, L. Reichert, 1987, p. 73-74.
129 Geneviève Hasenohr, « Aperçu sur la diffusion et la réception de la littérature de spiritualité », op. cit., p. 63. Cf. aussi TM 1099.
130 Cf. Bechtel B-262.
131 La situation de ces traductions est complexe, on trouvera un état de la question dans Geneviève Hasenohr, « Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane », op. cit., p. 76-78.
132 Colette Beaune, Élodie Lequain, « Marie de Berry et les livres », Livres et lectures de femmes en Europe entre Moyen Âge et Renaissance, éd. A.-M. Legaré, Turnhout, Brepols, 2007, p. 49-65, p. 54, voir en particulier p. 54-55, 61.
133 Cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 57, 77. Cf. aussi Jean Gerson, Œuvres complètes, éd. [Palémon] Glorieux, Paris –Tournai, Desclée et Cie, 1960-1973, VII, L’œuvre française (292-339),1966, p. xx.
134 Cf. Giovanni Matteo Roccati, « Les traductions françaises dans les incunables », op. cit. p. 296 ; TM 982, p. 1166-1168.
135 Paolo Divizia, « Le versioni francesi del Fiore di virtù », Romania, no 140/557-558, 2022, p. 80-99, cf. en particulier p. 82-83, 95-96.
136 Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 132-133, no 47960. Les trois opuscules qui le constituent sont respectivement les nos 46620, 46400, 32600 ; dans l’éd. Glorieux, VII, nos 312, 330, 332. Ils ont été édités, dans la version latine et française, par Gilbert Ouy, Gerson bilingue : les deux rédactions, latine et française, de quelques œuvres du chancelier parisien, Paris, H. Champion, 1998.
137 Pour le contexte dans lequel il s’insère, cf. Geneviève Hasenohr, « Aperçu sur la diffusion et la réception de la littérature de spiritualité », op. cit., p. 69-70.
138 Les dates indiquées par les répertoires (Brito : « not before 1477 » (ISTC), « um 1477 » (GW) ; Mansion : 1477-1484 (ISTC), « um 1480 » (GW)) ne traduisent pas une priorité sûre entre les deux, mais le texte des impressions permet d’établir qu’elles sont indépendantes : même si les trois premières œuvres de Mansion correspondent à celles imprimées par Brito, le texte est différent par mille détails. Le fait que Mansion ait ajouté des textes par rapport à son concurrent suggère qu’il s’en est inspiré.
139 La première impression en tant qu’opuscule autonome du troisième traité du Triparti, La medecine de l’ame,se trouve dans un promptuaire liturgique à l’usage du clergé de Lausanne (Manuale Lausannense) réalisé à Genève par Jean Belot en 1500 (im00212640).
140 Cf. Geneviève Hasenohr, « Place et rôle des traductions dans la pastorale française du xve siècle », op. cit., p. 269 ; Ead., Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 56-57 (no 19860), p. 177.
141 Jean Sonet, Répertoire d’incipit de prières en ancien français, Genève, Droz, 1956, p. 295, no 1690.
142 Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 96, no 18120.
143 Le seul témoin de cette impression est constitué aujourd’hui par un recueil factice où elle suit une partie manuscrite et est suivie par d’autres textes imprimés (ms Città del Vaticano, BAV, Reg. lat. 1389). Le Martyrologe des fausses langues de Guillaume Alecis, premier imprimé qui suit le Tresor et les deux brefs textes qui l’accompagnent, est daté par le colophon du 3 août 1493. Ces deux impressions sont manifestement très proches.
144 Cf. Sylvie Bazin-Tacchella, « Traduction, adaptation et vulgarisation chirurgicale : le cas de la Chirurgia Parva de Guy de Chauliac », Traduction et adaptation en France, op. cit., p. 91-104. Il ne faut pas confondre ce texte avec la Chirurgia parva de Lanfranc de Milan, imprimée en traduction en flamand (1481), en castillan (1495 ; cf.TM no 360, p. 642-643), et en français (1480 et 1491 ; il00050900, il00051000).
145 Sauf erreur de ma part, à l’époque il n’avait peut-être pas encore été retenu par l’ISTC (la notice est datée : « Last Edit 2016-07-13 »).
146 Brian Woledge, Bibliographie des romans et nouvelles en prose française antérieurs à 1500, Genève, Droz, 1954, p. 128-129 ; Supplément 1954-1973, Genève, Droz, 1975, p. 105.
147 Marc-René Jung, La légende de Troie en France au Moyen Âge. Analyse des versions françaises et bibliographie raisonnée des manuscrits, Basel – Tübingen, Francke, 1996, p. 600-601 ; cf. aussi TM, no 270, p. 512.
148 Les enluminures du manuscrit, accompagnées d’une partie du texte, ont été reproduites dans Histoire de la destruction de Troye la Grant. Reproduction du manuscrit Bibliothèque nationale, Nouvelles acquisitions françaises 24920, éd. M. Thomas, Paris, Draeger, 1973.
149 Antal Lökkös, « La production des romans et des récits aux premiers temps de l’imprimerie genevoise », Cinq siècles d’imprimerie genevoise, Actes du Colloque international sur l’histoire de l’imprimerie et du livre, Genève, 27-30 avril 1978, éd. J.-B. Candaux, B. Lescaze, Genève, Société d’histoire et d’archéologie, 1980-1981, vol. 1, p. 15-31, p. 24.
150 Catalogue of Books Printed in the xv th Century now in the British Museum, London, British Museum, 1949, vol. 8, p. 368. Cf. aussi Marc-René Jung, La légende de Troie en France au Moyen Âge, op. cit., p. 357 ; Giovanni Matteo Roccati, « Les débuts de la production incunable à Genève : Adam Steinschaber et ses contemporains (années 1478-1481) », All’incrocio di due mondi. Comunità, ambiente, culture, tradizioni delle valli alpine dal versante padano a quello elvetico, éd. E. Basso, Cherasco, Centro Internazionale di Studi sugli Insediamenti Medievali, 2021, p. 347-364, en particulier p. 353.
151 Geneviève Hasenohr, « Place et rôle des traductions dans la pastorale française du xve siècle », op. cit., p. 266.
152 Cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 62-65.
153 Cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 114-115, 139 ; voir aussi, p. 223-225, la mise à jour de « Représentations et lectures de la Nativité à l’aube de la Renaissance », Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 197-222.
154 Les items apparaissent dans la base sous l’identifiant ISTC, voici les correspondances : M19239 = iv00304008 ; M19240 = iv00304020 ; M19241 n’existe pas dans le GW en ligne ; M19242 = iv00304015 ; M19243 = aucun renvoi à l’ISTC ; M19244 n’existe pas dans le GW en ligne ; M19245 = iv00304030 ; M19246 n’existe pas dans le GW en ligne ; M19247 = iv00304040 ; M19248 = M1924920 = iv00304007 ; M19249 = aucun renvoi à l’ISTC. La même Hasenohr, à propos d’une autre Vie de nostre Benoit saulveur Jhesus Crist (no 29900), qui dépend partiellement des Meditationes, mais qui n’est pas à proprement parler une traduction(cf. Genève Hasenohr, « À propos de la Vie de nostre Benoit saulveur Jhesus Crist », Romania, no 102/407, 1981, p. 352-391 [en ligne], en particulier p. 356-358, et, pour le refus de l’attribution à Gerson, p. 363-364), indique l’impression « GKW M1923920 », qui, d’après le GW, correspond à GW M1924920 = ISTC iv00304007. Pour ma part, dans l’ISTC j’avais relevé aussi, comme traduction des Meditationes, ib00903350 (sur cette impression, cf. Valérie Neveu, « La Vita Christi du Pseudo-Bonaventure et un “lectionnaire” en français », op. cit., p. 113-116).
155 Peut-être à l’époque il n’avait pas encore été intégré dans la base de l’ISTC, la dernière version de la notice est datée 2021-03-26.
156 Cf. Colette Beaune, « Visionnaire ou politique ? Jean Michel, serviteur de Charles VIII », Journal des Savants, 1987, p. 65-78.
157 Il m’avait échappé, ou j’avais considéré la version française comme originale, ou alors l’ISTC n’avait pas encore intégré la notice (la dernière révision est datée 2016-07-13).
158 Cf. DLF, p. 215-216 (notice par Sylvie Lefèvre) ; Olivier Delsaux, « Bibliographie de et sur Jean Miélot », op. cit., p. 159-161.
159 Sur ce texte, cf. la notice du DLF, p. 927-928 (par Gillette Tyl-Labory), je n’ai pas trouvé d’étude de la tradition imprimée.
160 Cf. TM 432, p. 740-741. Cf. aussi Ludovico Lazzarelli, De gentilium deorum imaginibus, éd. par Claudia Corfiati, Messina, Centro interdipartimentale di studi umanistici, 2006, p. XXVI-XXVII ; Stefania Cerrito, « Colard Mansion relit les Métamorphoses. Une nouvelle version brugeoise de l’Ovide moralisé », Pour un nouveau répertoire des mises en prose. Roman, chanson de geste, autres genres, éd. M. Colombo Timelli, B. Ferrari, A. Schoysman, Paris, Classiques Garnier, 2014, p. 85-99.
161 Cf. La Passion Isabeau. Une édition du manuscrit Fr. 966 de la Bibliothèque Nationale de Paris éd. par Edelgard E. DuBruck, New York – Bern – Frankfurt am Main, Peter Lang, 1990.
162 Cf. Geneviève Hasenohr, Textes de dévotion et lectures spirituelles en langue romane, op. cit., p. 107-108 (no 22440).
163 TM, no 1172, signale, parmi les traductions des Meditationes Vitae Christi, une Vie de Nostre Benoit Sauveur conservée dans trois incunables, sans les identifier.
164 Sauf erreur de ma part, à l’époque l’item n’avait peut-être pas encore été retenu par l’ISTC (la notice est datée : « Last Edit 2022-04-04 », l’impression est classée sous « French », alors que les six autres sont classées sous « French, Middle »).
165 Elisabetta Barale, « Le passage à l’imprimé des œuvres de Jean Miélot », op. cit., n’en parle pas, Olivier Delsaux, « Bibliographie de et sur Jean Miélot », op. cit., p. 161-162, non plus.
166 Cf. DLF, p. 1385-1387 (notice par Robert Marichal et Françoise Féry-Hue).
167 Entre parenthèses les slides où se trouvent les données auxquelles je fais référence dans le tableau ou le graphique.
168 Disponible sur Iris, archivio istituzionale de l’Université de Turin, cf.supra, n. 15.
169 Source : ISTC.
170 Source : ISTC.
171 Dont 1305 impressions en France (le filtre est possible uniquement en fonction des pays actuels), 43 en Belgique, 39 en Suisse, 25 au Royaume-Uni, 6 aux Pays-Bas, 1 en Italie, 12 non localisées. Source : ISTC : « French, Middle » : 1427, « French » : 4 (cette distinction n’a pas lieu d’être).
172 Source : ITF2022, requête ITF2022-Fr-1499 (date <=1499).
173 Source : ITF2022, requête ITF2022-Fr-1499-Principes (date <=1499 ; impressions de rang 1).
174 Source : USTC.
175 Source : USTC.
176 Dont 10599 impressions en France, 562 en Belgique, 331 en Suisse, 107 en Italie, 46 en Allemagne, 31 au Royaume-Uni, 14 non localisées. Source : USTC (le filtre est possible par région ou pays actuel, je garde ce dernier pour maintenir une certaine homogénéité avec les données de l’ISTC).
177 Source : Chavy, nombre d’entrées de l’index pour la période 1500-1550, datations au siècle comprises.
178 Entre parenthèses le numéro qui identifie tableaux et graphiques dans le powerpoint TraductionsMilan2023.pptx.
179 Pour obtenir le nombre d’impressions, j’utilise l’identifiant, chaque impression étant “individualisée” par un numéro.
180 Requête ITF2022-Fr-1499§TranchesDates-CountTitres, obtenue en appliquant les critères suivants : FDNIT (Fourchette dates de l’impression de la traduction), TN (Titre normalisé, count).
181 Une Bible (ib00528000) et la Somme de saint Thomas (it00208000), imprimées à Strasbourg.
182 Un Donat (id00341850) imprimé aux Pays-Bas (cf. Maria Colombo Timelli, Traductions françaises de l’Ars minor de Donat au Moyen Âge xiiie-xve siècles, Firenze, La Nuova Italia, 1996, p. 217-224) et une Ars moriendi xylographique (cf. Paola Cifarelli, « L’Ars moriendi en français dans les incunables », op. cit., p. 218-219), non répertoriée par l’ISTC.
183 Dont 3 impressions en France, parmi lesquelles la traduction de la Bible de la note suivante.
184 Pierre d’Ailly, une Bible, Raoul Lefèvre, imprimés par Caxton et à Lyon.
185 Dont 47 impressions en France, 26 en Belgique, 9 en Suisse.
186 Dont 118 impressions en France.
187 Dont 282 impressions en France.
188 « French, Middle » : 506, « French » : 1. Dont 481 impressions en France.
189 « French, Middle » : 499, « French » : 3. Dont 486 impressions en France.
190 La somme des valeurs obtenues par fourchettes de cinq ans donne un chiffre supérieur d’environ 9-10 % par rapport au chiffre que l’on obtient pour l’ensemble de la période 1450-1499. Cela est dû au fait que de nombreuses impressions sont datées approximativement par une fourchette, la date est donc restituée deux fois lorsque dans l’ISTC elle chevauche deux de nos tranches. On pourrait réduire chaque tranche d’autant, cela ne changerait pas fondamentalement les courbes : ces chiffres sont à prendre pour ce qu’ils sont, simplement indicatifs. Le même procédé, regroupement par tranches de cinq ans, est utilisé pour classer les articles en fonction de leur contenu dans « Approche quantitative d’un projet intellectuel », Annales, Histoire, Sciences Sociales, no 75-3/4, 2020, p. 583-608, en particulier p. 598.
191 Slide 4. Sources : ISTC, ITF2022.
192 Requête ITF2022-Fr-1499-Principes§TranchesDates-CountTitres obtenue à partir de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes en appliquant les critères suivants : FDNIT, TN (count).
193 Requête ChavyIndex1500-1550§1500-1549-CountIdentifiants, obtenue à partir de la requête ChavyIndex1500-1550§1500-1549 (période 1500-1549, à l’exclusion des datations incertaines (1400-1500) et de l’année 1550 (par homogénéité : seule, elle totalise 44 items)) en appliquant les critères suivants : dates regroupées, identifiant Chavy (count).
194 Les pourcentages sont naturellement à lire à l’horizontale.
195 Requête ITF2022-Fr-1499-Principes§Domaines-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : GD0 (Genre/domaine d’intérêt-0), TN (count). Slide 19. On peut comparer les tableaux et graphiques suivants avec ceux établis dans Carla Bozzolo, Ezio Ornato, « Les lectures des Français aux xive et xve siècles », op. cit., p. 739-762, relatifs cependant aux manuscrits latins.
196 Requête ITF2022-Fr-1499§Domaines-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : GD0, TN (count).
197 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499-Principes§TranchesDates-Domaines-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : FDNIT, GD0, TN (count).
198 Source : ISTC.
199 Requête ITF2022-Fr-1499-Principes§Religion-Sd-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Religion), GD1 (Genre/domaine d’intérêt-1), TN (count titres).
200 Requête ITF2022-Fr-1499§Religion-Sd-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Religion), GD1, TN (count).
201 Requête ITF2022-Fr-1499-Principes§CultureProfane-Sd-CountTitres, obtenue des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Culture profane), GD1, TN (count). Dans les graphiques les pourcentages (ici : 29,17%, 29,17%, 22,22%, 19,44%) sont arrondis de manière à obtenir 100%.
202 Requête ITF2022-Fr-1499§CultureProfane-Sd-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Culture profane), GD1, TN (count).
203 Tableau obtenu à partir des requêtes ITF2022-Fr-1499-Principes§CultureProfane-Sd2-CountTitres et ITF2022-Fr-1499§CultureProfane-Sd2-CountTitres, obtenues à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et des requêtes ITF2022-Fr-1499-Principes et ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Culture profane), GD1 (= Culture savante), GD2 (Genre/domaine d’intérêt-2), TN (count).
204 Tableau obtenu à partir des requêtes ITF2022-Fr-1499-Principes§TextesPratique-Sd-CountTitres et ITF2022-Fr-1499§TextesPratique-Sd-CountTitres, obtenues à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et des requêtes ITF2022-Fr-1499-Principes et ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Textes de la pratique), GD1, TN (count).
205 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499-Principes§TranchesDates-Religion-Sd-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Religion), FDNIT, GD1, TN (count).
206 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499§TranchesDates-Religion-Sd-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Religion), FDNIT, GD1, TN (count).
207 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499-Principes§TranchesDates-CP-Sd-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Culture profane), FDNIT, GD1, TN (count).
208 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499§TranchesDates-CP-Sd-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : GD0 (= Culture profane), FDNIT, GD1, TN (count).
209 Le tableau a été obtenu à partir des requêtes ITF2022-Fr-1499-Principes§OSDateComposition-CountTitres et ITF2022-Fr-1499§OSDateComposition-CountTitres, obtenues à partir des tables ITF2022, ITF2022OeuvreSource et des requêtes ITF2022-Fr-1499-Principes et ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : DCOS (Date de composition de l’œuvre-source), TN (count). Les chiffres n’indiquent pas le nombre d’œuvres-source, mais le nombre de titres imprimés en traduction classés en fonction de la date de composition de l’œuvre-source. Les totaux sont inférieurs à ceux des impressions de traductions – respectivement 160 sur 176 et 420 sur 459 – parce que sont exclues les traductions pour lesquelles il n’a pas été possible d’identifier l’œuvre-source.
210 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499-Principes§TranchesDates-OSDateComp-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022OeuvreSource et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : FDNIT, DCOS, TN (count).
211 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499§TranchesDates-OSDateComp-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022OeuvreSource et de la requête ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : FDNIT, DCOS, TN (count).
212 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499-Principes§TranchesDates-RelSpir-OSDC-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines, ITF2022OeuvreSource et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : FDNIT, DCOS, TN (count), GD0 (= « Religion »), GD1 (= « Spiritualité »).
213 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499§TranchesDates-RelSpir-OSDC-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines, ITF2022OeuvreSource et de la requête ITF2022-Fr-1499, en appliquant les critères suivants : FDNIT, DCOS, TN (count), GD0 (= Religion), GD1 (= Spiritualité).
214 Chiffres obtenus à partir de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes en appliquant un filtre sur le champ IOSA-1 (nombre d’impressions de l’œuvre-source lors de l’impression de la traduction (a-1)) : la valeur « 0 » indique qu’aucune impression de l’œuvre en question n’est antérieure à la traduction en français, la valeur « 1 » qu’au moins une impression dans une autre langue est antérieure à l’impression de la traduction en français (un chiffre supérieur indique le nombre précis des impressions antérieures, en toutes langues, mais ce nombre n’a pas été précisé systématiquement). Pour l’instant les champs « langue » prévus (LBT : langue de base de la traduction, LOO : langue de l’œuvre originale, LEP : langue de l’editio princeps de l’œuvre-source), n’ont été remplis que de manière aléatoire.
215 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499-Principes§TranchesDates-OSEdPr-CountTitres, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022OeuvreSource et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : FDNIT, FDIOS, TN (count), IOSA-1(>0).
216 Requête ITF2022-Fr-1499-Principes§TranchesDates-CountTitres-EPFr, obtenue à partir de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : FDNIT, TN (count), IOSA-1(=0).
217 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499-Principes§EdPrFr-Dates-Domaines, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022Domaines et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : FDNIT, GD0, TN (count), IOSA-1 (=0).
218 Requête à champs croisés ITF2022-Fr-1499-Principes§TranchesDates-OSEdPr-CountTitres (cf.supra,n. 217), en appliquant les critères suivants : FDNIT, FDIOS, TN (count), TALA-1 (>0). Le champ TALA-1 (Traductions antérieures dans d’autres langues (a-1)) est analogue au champ IOSA-1, sur la signification de sa valeur, voir supra, n. 214.
219 Requête ITF2022-Fr-1499-Principes§LangueEdPr, obtenue à partir des tables ITF2022, ITF2022OeuvreSource et de la requête ITF2022-Fr-1499-Principes, en appliquant les critères suivants : FDNIT, TN (count), IOSA-1(>0), LEP (Langue editio princeps, « = » ou « <> » latin).
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-16459-3
- EAN : 9782406164593
- ISSN : 2261-1851
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-16459-3.p.0011
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 26/06/2024
- Langue : Français
- Mots-clés : Editio princeps, religion, culture savante, histoire, politique, Fachliteratur, marché, œuvre-source