La question de l’athéisme dans le moment révolutionnaire français prend une acuité particulière après le décret du 18 floréal an II (7 mai 1794), dans l’événement lui-même puis dans l’historiographie qui le considère comme un décret théocratique. De fait il affirme un rapport intense à ce qui est tantôt nommé « Être suprême » tantôt « Divinité ». Cet article analyse le présent de ce décret et de la fête de l’Être suprême, et défend l’idée d’une place pour le fait religieux en République.