Conventions d'édition
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Thémis et Flore. Les savoirs de Malesherbes
- Pages : 131 à 132
- Collection : Rencontres, n° 570
- Série : Le dix-huitième siècle, n° 42
Conventions d’édition
Le choix des lettres et documents relatifs à l’histoire naturelle, au droit et à l’histoire constitutionnelle de Malesherbes que nous présentons ci-dessous est tiré des Archives de l’Académie des sciences, à Paris ; des Archives nationales de France ; de la Bibliothèque de Genève ; de la Bibliothèque interuniversitaire de Santé à Paris ; de la Bibliothèque Nationale de France ; et de la Library of Congress, à Washington. Les références des manuscrits de ces pièces inédites sont rassemblées ci-dessous dans l’annexe « Liste des sources ».
Par souci de lisibilité, nous modernisons l’orthographe des pièces éditées, y compris celle des noms propres ; l’usage des majuscules est normalisé. La ponctuation d’origine a également fait l’objet de retouches, lorsqu’elle compliquait la compréhension du texte. Les noms de plantes en latin et les expressions étrangères sont transcrits en italiques, de même que les mots soulignés dans les manuscrits.
Les pièces de la main de Malesherbes posent des problèmes de déchiffrage qui n’ont pas tous été résolus. L’épistolier en est d’ailleurs conscient : c’est la raison explicite qu’il avance pour s’adresser à Duhamel du Monceau par l’intermédiaire de son neveu, Fougeroux de Bondaroy, plus habile à déchiffrer son écriture1 ! Sa chère sœur, Mme de Senozan, se plaint également de son écriture sibylline. Les passages dont la lecture reste incertaine sont indiqués entre crochets. Notre annotation porte essentiellement sur l’identification des personnes, des localités et des espèces de plantes mentionnées.
Les problèmes de datation étant parfois difficiles voire impossibles à résoudre, notamment pour les lettres à Fougeroux, nous avons classé cette sélection de correspondances et de mémoires savants selon leur thématique. 132Ce classement atteste la permanence des intérêts de Malesherbes2. Certes, la résidence durable à Malesherbes a pu le conforter dans son goût pour l’étude et l’expérimentation botanique, dans son propre domaine comme dans celui de ses voisins Fougeroux et Duhamel du Monceau, mais beaucoup de lettres plus tardives confirment que Malesherbes conserva toute sa vie cet intérêt, entre ses deux ministériats et au-delà.
1 « Mon copiste est occupé, Monsieur, dans ce moment-ci c’est pourquoi j’adresserai ma lettre à vous grand déchiffreur plutôt qu’à M. votre oncle », ci-dessous no 51, BIUP, M. 132 (27).
2 Dans une étude intitulée « Rousseau et Malesherbes : nouvelles datations de quelques lettres sur la botanique », Studi Francesi, sett-dic. 1958, no 6, p. 15-23, Marcel Françon affirme qu’« il semble bien que l’intérêt qu’il porta à la botanique se soit surtout manifesté, comme il est naturel, pendant l’exil auquel il fut condamné, de 1771 à 1774 ».