Convention éditoriale
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Sept discours tirés des historiens (1598)
- Pages : 23 à 25
- Collection : Textes de la Renaissance, n° 250
Convention éditoriale
Vis-à-vis latin-français : Junius écrivant en latin, le français est ou notre traduction (Buchanan), ou la reprise d’une traduction d’époque (Giovio), ou enfin le français de l’auteur (l’un ou l’autre des frères Du Bellay). Les alinéas sont toujours de notre fait. Junius, lui, n’a que deux grands paragraphes, un pour son analyse, un pour le discours analysé. Nos alinéas permettent de repérer aisément à quelle partie du texte latin (page de gauche) correspond le français (page de droite). À droite, nous ajoutons entre crochets droits un certain nombre d’indications, par exemple pathos1et ethos1. Nous ne les reprenons pas à gauche quand ces indications sont au début d’un alinéa.
Latin : nous transcrivons à l’identique le latin de Junius, en nous contentant de résoudre les abréviations. Nous mettons en italiques les loci ou belles pensées que 1598 signale par des guillemets marginaux (nos f1, f2, etc.). L’ouvrage n’ayant qu’une édition, nous en sommes réduits aux conjectures pour quelques passages corrompus. Nous pallions aussi les oublis de numérotation. Par exemple, dans le discours 1, l’analyse énumère trois parties, mais n’indique « I. » que pour la première : nous ajoutons alors, dans le latin, [II.] et [III.]. De même, en marge du discours, on trouve « I. » puis « II. », mais pas III ; et les guillemets qui signalent les loci s’arrêtent parfois avant leur fin évidente. D’autres fois, ils sont simplement absents : en ce cas-là, nous ne mettons en italiques que le français du locus, et non le latin correspondant. Voir pour un exemple la note aux premiers f1 et f2 (p. 50).
Français du xvie siècle (discours 3 à 7) : en graphies et ponctuation modernisées. À la fin des discours 4 à 7, dans la partie intitulée « Pour compléter Junius », nous ajoutons la réponse du roi Ferdinand (discours 4), celle de Charles Quint (discours 5), ainsi que le récit qui entoure la péroraison du discours 6 et la vraie fin de la harangue de François Ier (discours 7). Pour les Du Bellay, nous ajoutons aussi une traduction en français de 1753, qui parle encore la langue de la monarchie.
24Grec : les caractères grecs sont translittérés et en italiques – endeixis et non ἔνδειξις – selon les principes adoptés par Pierre Chiron (dans son édition de la Rhétorique d’Aristote référencée dans la Bibliographie), en particulier è pour η, k pour κ, kh pour χ, u pour υ, ô pour ω. Dans l’analyse de nos sept discours, Junius emploie dix termes grecs, qu’il redouble par leur traduction en latin : apodiôxis, axiôsis, endeixis, epieikeia, èthika (ainsi que èthos et èthikon), gnômè, parrhèsia, protropè. Pour les occurrences, voir l’index des termes de rhétorique.
Notes : elles sont toutes de notre fait. Suivi d’un numéro de page ou d’une date, un nom d’auteur ou un titre (« Fumaroli 1999 », « Gibert, p. 356 ») renvoient à l’ouvrage ou article référencé dans la Bibliographie en fin de volume. Si nous mentionnons souvent les Du Bellay (Mémoires, 1569), dans notre annotation « Du Bellay1908-1919 » renvoie uniquement à l’édition moderne des Mémoires, publiée de 1908 à 1919, seule entrée Du Bellay de notre Bibliographie. Il en va de même pour « Giovio » : dans nos notes, une indication comme « Giovio, III, p. 130-132 » ne renvoie qu’à la traduction française de 1552, qui est là encore la seule entrée Giovio.
Cicéron : pour les quelques citations de ses discours, la traduction est celle de Joseph-Victor Le Clerc (Paris, Werdet et Lequien fils, 1826-1827), sur Itinera electronica. Normalien, Le Clerc (1789-1865) fut professeur d’éloquence latine à la Sorbonne dès 1824, et doyen de la Faculté des lettres de Paris de 1832 à sa mort.
Bibliographies spécialisées : la fin de l’annexe II dresse la liste des ouvrages de Junius ; l’annexe III donne une liste d’articles modernes et ouvrages anciens traitant de rhétorique pratique.
« Google » : signifiera partout « visible sur Google Livres » (Google Books). Nous indiquons systématiquement la disponibilité sur Internet des ouvrages anciens. Quand un ouvrage n’est pas sur Google, nous mettons « Gallica » et, plus rarement encore, le nom d’une bibliothèque allemande trouvée via le Karlsruher Virtueller Katalog (KVK). Cet ordre décroissant, de pure commodité, ne signifie nullement que tel livre sur Google soit absent de Gallica ou de tel site allemand.
Enfin, le travail a été réparti ainsi. Giuliano Ferretti a rédigé les présentations et les analyses des discours 3 à 7. Soit, pour Giovio : p. 75-101, 125-133, 157-165 ; et pour les Du Bellay : p. 183-195, 211-213. Francis Goyet a rédigé le reste : l’introduction, la traduction du latin de Junius, 25la postface et les annexes. Mais tous deux ont travaillé de concert, et le présent ouvrage est le fruit d’un dialogue soutenu entre l’historien et le rhétoricien. Ce dialogue incluait au début notre regrettée collègue Béatrice Périgot, disparue en 2009 : enthousiasmée par le projet, celle-ci avait traduit, malgré la maladie, tout le latin de Buchanan et de Junius pour les discours 1 et 2.
- Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
- ISBN : 978-2-406-15081-7
- EAN : 9782406150817
- ISSN : 2105-2360
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-15081-7.p.0023
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 06/12/2023
- Langue : Français