![Samain (Albert) - Œuvres en prose - Addenda et Corrigenda aux Œuvres poétiques complètes](https://classiques-garnier.com/images/Vignette/ChcMS02b.png)
Addenda et Corrigenda aux Œuvres poétiques complètes
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Œuvres en prose
- Pages : 473 à 476
- Collection : Bibliothèque du xixe siècle, n° 76
Chapitre d’ouvrage : Précédent 27/27
ADDENDA ET CORRIGENDA
AUX œuvres POÉTIQUES COMPLÈTES
p. 29
Samain s’installe 16, rue Saint-Martin le 15 octobre 1884.
p. 55, v. 13
Lire : Et je regarde tes prunelles
p. 62, v. 29
Lire : Mets sur mon front tes mains fraîches comme une eau pure,
p. 160, v. 8
Lire : Le silence est plus doux encor,
p. 181, v. 61
Lire : Le silence et l’oubli dans l’éternel repos.
p. 312
Il existe un troisième état du « Faust » des Évocations, publié dans L’Art et la vie : revue jeune, novembre 1895 (Paris, J. Rouam et Cie, p. 552). Le manuscrit autographe de ce poème a été glissé par erreur dans les documents concernant les Poèmes pour la grande amie (BmL, fond Jules Mouquet, ms. 194-I-20) :
Ô Faust, ta lampe blême expire de sommeil,
La page où tu lis tourne au vent frais de l’aurore.
Lève les yeux, regarde… au chant du coq sonore
La face du Seigneur monte dans le soleil !
5 Pendant qu’en ricanant, tu crispes ton orteil,
La terre aux bras du jour frissonne, jeune encore…
474Ta vie est un serpent maudit qui se dévore.
Espère et prie et sois à tes frères pareil.
Ton âme, ta science atroce l’a tuée.
10 Ta raison, laisse-la, cette prostituée
Qui s’est donnée à tous et qui n’a point conçu ;
Mais Hélène aux seins blancs passe au loin sur la grève,
Et malgré toi, ton cœur, ton vieux cœur se soulève,
Devant le corps divin voilé d’un long tissu,
15 Vers le seul rêve humain qui n’ait jamais déçu.
p. 347
Lire : Jules Mouquet (1878-1949).
p. 351
La mère d’Albert Samain est morte le samedi 21 janvier 1899, à une heure du matin.
p. 402, v. 33
Lire : J’étais alors le fils bien-aimé de la terre.
p. 406, v. 102
Lire : Que faisais-tu là ?
p. 410, v. 143
Lire : Nous ne nous rencontrons que sur les routes… Mais
p. 412, v. 192
Lire : Cela lui fait du mal.
p. 422, v. 357
Lire : Je les sens s’imprégner dans mes os peu à peu !…
p. 430, v. 439
Lire : Et si tristes qu’au cœur un frisson m’a couru !…
475p. 441
Dans toutes les éditions de Polyphème, y compris la nôtre, un vers a été oublié après le vers 650 (BmL, fonds Jules Mouquet, ms. C 202-6, f. 34) :
Puisque j’ai tant souffert et que je souffre tant,
p. 509
Aux poèmes inédits, il faut ajouter ce sonnet (BnF, fonds Adolphe Van Bever, NAF 28123) :
Vers la fenêtre ouverte aux langueurs de la brise
Monte l’énervement suave des jasmins…
Elles ont enlacé leurs tailles, joint leurs mains…
Et le soir est si bleu que leur âme se brise !
5 L’amour des tièdes nuits flotte par les chemins,
Sous leurs cheveux mêlés dont l’âcre odeur les grise,
Leur haleine s’embrase, et peu à peu surprise,
Leur chair d’anges s’émeut pour d’étranges hymens.
« Luce ! » – « Lice ! » et leurs voix épuisent les caresses :
10 Leurs doigts se font si doux ! pour d’intimes tendresses :
Et, lentement, comme leur âme qui s’en va,
Leur linge blanc s’effeuille en blancheur continue…
« Lice ! » – « Non. » – « Je t’adore !… » – « Oh non… Vilaine, va !… »
Et le jasmin mourant neigeait dans l’avenue.
Et ce poème intitulé « Aubade » (coll. part. Christophe Carrère) :
Le vent fait frissonner les feuilles
Dans l’aube à ton balcon rouillé :
Pieds nus dans le gazon mouillé,
L’amour attend que tu l’accueilles.
5 Ô ma Blonde, l’entends-tu pas
– Là-bas –
Qui chante dans les grands lilas ?
476À ton toit brille un rayon rose.
Les nids s’éveillent dans ton mur,
10 Et de son petit doigt d’azur
L’amour cogne à ta vitre close.
Ô ma Blonde, l’entends-tu pas
– Là-bas –
Qui chante dans les grands lilas ?
15 Comme une princesse aux longs voiles,
L’aurore glisse aux cieux rêveurs,
La terre ouvre ses yeux de fleurs,
La nuit ferme ses yeux d’étoiles.
Ô ma Blonde, ne viens-tu pas
20 – Là-bas –
Cueillir l’amour dans les lilas ?
p. 622
Lire : au Lycée de Lille vers 1873
p. 730
Lire : Poésies et Poésies nouvelles (Catulle Mendès).
- Thème CLIL : 3440 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- XIXe siècle
- ISBN : 978-2-406-09994-9
- EAN : 9782406099949
- ISSN : 2258-8825
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09994-9.p.0473
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 09/09/2020
- Langue : Français