Conçue comme un roman dont chaque épisode serait un chapitre, Top of the Lake se présente, tant sur le plan formel que scénaristique, comme l’œuvre la plus ambitieuse de Jane Campion qui utilise le format sériel pour mieux développer certains thèmes de sa filmographie. Si la série dénonce, avec virulence, la culture du viol ainsi que les violences faites aux femmes, elle se présente, avant tout, comme le portrait d’êtres tourmentés en quête de rédemption au sein d’un Paradis terrestre aussi salvateur que destructeur.