Résumés et présentations des auteurs
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Romanesques
2016, n° 8. Lukács 2016 : cent ans de Théorie du roman - Pages : 297 à 305
- Revue : Romanesques
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Résumés
et présentations des auteurs
Belén Gopegui, « Un coup de pistolet au milieu d’un concert. De l’écriture de la politique dans un roman »
Belén Gopegui est une romancière dont l’œuvre est emblématique du regain de vigueur que connaît en Espagne la fiction critique. Dans une perspective de rénovation des formes du roman social, elle a notamment publié La Conquête de l’air (La conquista del aire, Paris, 1998), Le Côté froid de l’oreiller (El lado frío de la almohada, Paris, 2004) ou Désir d’être punk (Deseo de ser punk, Paris, 2009).
Passant au crible le postulat, que l’auteure retrouve dans la citation de Stendhal qui donne son nom à l’essai, d’une antinomie du politique et du littéraire, cet article s’inscrit en faux par rapport à un réalisme humaniste duquel le politique et certains de ses tropes privilégiés – narrateur collectif, récit non disqualifiant de l’expérience militante, etc. – seraient indûment exclus.
Closely examining the premise of an antinomy between the political and the literary identified by the author in the Stendhal quotation that comprises this essay’s title, this article contests a humanistic realism from which politics and some of its privileged tropes—collective narrator, a narrative that does not disqualify militant experience, and so on—seem to be unduly excluded.
Alain Schaffner, « Romanesque, idéalisation et projection dans Du côté de chez Swann »
Alain Schaffner est professeur à l’université Sorbonne nouvelle – Paris 3 et directeur de l’UMR THALIM (Paris 3-CNRS-ENS). Spécialiste du roman et du romanesque aux xxe et xxie siècles, il s’intéresse également à l’animalité en littérature et porte actuellement le projet ANR DifdePo « Différences de potentiel » consacré aux littératures à contraintes.
La notion de romanesque, souvent associée à des romans de bas étage à la fin du xixe siècle, se voit chez Proust rechargée d’une dynamique positive associée à l’imaginaire et à la créativité. Le romanesque est une clé possible de lecture de la Recherche dans son ensemble si on ne se limite pas à le concevoir comme un réservoir de coups de théâtre, d’événements extraordinaires, ou comme le lieu d’une idéalisation dont il suffirait de se déprendre.
The notion of the romanesque, often associated with third-rate novels at the end of the nineteenth century, is recharged in Proust with a positive dynamic associated with imagination and creativity. The romanesque possibly provides a key for reading In Search of Lost Time as a whole if one does not confine oneself to conceiving of it as a reservoir of dramatic turns or extraordinary events, or as the site of an idealization to be freed from.
Georg Lukács, « Reportage ou figuration ? Remarques critiques sur un roman d’Ottwalt »
Cet essai, dont nous publions la première traduction française, est paru en 1932 en Allemagne. Plaidant la cause du grand réalisme, Lukács, qui préférait de loin les romans du bourgeois éclairé Thomas Mann à la prose engagée des écrivains-prolétariens, y déploie une critique circonstanciée et pondérée de Denn sie wissen, was sie tun. Ein deutscher Justiz-Roman (Car ils savent ce qu’ils font. Un roman allemand sur la justice), roman-reportage publié en 1931 par Ernst Ottwalt, collaborateur de Bertolt Brecht.
This essay, offered in French translation here for the first time, was published in 1932 in Germany. Pleading the cause of grand realism, Lukács, who greatly preferred the enlightened bourgeois Thomas Mann’s novels to the engaged prose of the proletarian writers, conducts a detailed and balanced critique of Denn sie wissen, was sie tun. Ein deutscher Justiz-Roman (For They Know What They Do: A German Novel on Justice), a novel-cum-report published in 1931 by Ernst Ottwalt, one of Bertolt Brecht’s collaborators.
Michael Löwy et Robert Sayre, « Le romantisme (anticapitaliste) dans La Théorie du roman »
Michael Löwy, sociologue franco-brésilien, est directeur de recherche (émérite) au CNRS. Il est l’auteur de dix-huit livres parus en vingt-neuf langues, dont : Walter Benjamin, avertissement d’incendie. Une lecture des thèses « Sur le concept d’histoire » (Paris,
2001), Franz Kafka, rêveur insoumis (Paris, 2004). Il a coécrit avec Robert Sayre : Esprits de feu. Figures du romantisme anti-capitaliste (Paris, 2010).
Robert Sayre, professeur émérite à l’université Paris Est – Marne-la-Vallée, est l’auteur de nombreux livres et articles sur la littérature, l’histoire et la société. Il est co-auteur avec Michael Löwy de Révolte et Mélancolie. Le romantisme à contre-courant de la modernité (Paris, 1992) et auteur de La Modernité et son autre. Récits de la rencontre avec l’indien en Amérique du Nord au xviiie siècle (Bécherel, 2008).
La vision romantique se définit comme une forme spécifique de critique de la modernité capitaliste, au nom de valeurs et d’idéaux puisés dans un passé précapitaliste, prémoderne. L’article s’efforce de montrer comment l’esprit romantique, conçu de cette manière, est au cœur des premiers écrits de Lukács au cours des années 1911-1917, au moment où il écrit La Théorie du roman.
The romantic vision is defined as a specific form of critique of capitalist modernity, on behalf of values and ideals from a precapitalist, premodern past. This article aims to show how the romantic spirit so defined lies at the heart of Lukács’s early writings between 1911 and 1917, at the time when he wrote The Theory of the Novel.
Jean-Marc Lachaud, « Du réalisme selon Georg Lukács »
Jean-Marc Lachaud est philosophe, professeur d’esthétique à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne et chercheur au sein de l’Institut ACTE (UMR 8218). Il s’intéresse aux théories esthétiques et aux démarches artistiques du xxe siècle. Il a récemment publié Art et Aliénation (Paris, 2012), Walter Benjamin. Esthétique et politique de l’émancipation (Paris, 2014) et Que peut (malgré tout) l’art ? (Paris, 2015).
Alors que dans les années 1930 le pouvoir stalinien impose le dogme du réalisme socialiste, Lukács – dans des conditions difficiles puisqu’il réside en URSS – exprime sans équivoque un réel rejet face à un art descriptif fade, qu’il analyse comme « une séquelle insurmontée du capitalisme ». Dans cet article, il s’agit de discuter la conception lukacsienne du « grand réalisme », dont l’enjeu est de représenter « l’homme dans sa relation multiforme à la réalité ».
Whereas in the 1930s Stalinist authority imposed the dogma of Socialist realism, Lukács—in the context of the difficult conditions arising from his residing in the Soviet Union—unequivocally expressed a real rejection of a bland descriptive art, which in his analysis was “an insurmounted consequence of capitalism”. This article discusses the Lukácsian conception of “grand realism”, the aim of which is to represent “man in his multifaceted relationship with reality”.
Pierre Rusch, « Les spectres de la totalité. L’histoire littéraire comme cosmologie et démonologie »
Pierre Rusch enseigne la culture générale à l’université Paris-Dauphine. Il s’interesse à la philosophie allemande extra-universitaire de l’entre-deux guerres : Georg Lukács, Walter Benjamin, Max Raphael. Ses traductions s’inscrivent dans le même champ avec quelques prolongements contemporains : Axel Honneth, Hans Jonas, Klaus Theweleit. Il a publié L’Œuvre-monde. Essai sur la pensée du dernier Lukács (Paris, 2013).
Cette étude, qui suggère un parallèle avec les thèses de Max Weber, dont Lukács était très proche au moment où il composait La Théorie du roman, vise à dégager le rôle central de la métaphore du monde et du cosmos dans la construction historique de cet ouvrage de jeunesse. Cette métaphore commande largement l’analyse esthétique du jeune Lukács en fournissant les caractères centraux de l’épopée, mais aussi, a contrario, du roman.
This study, which suggests a parallel with the theories of Max Weber, with whom Lukács was very close at the time when he wrote The Theory of the Novel, aims to identify the central role of the metaphor of the world and the cosmos in the historical construction of this work from his younger years. This metaphor to a great extent commanded the aesthetic analysis of the young Lukács, providing the central characteristics of the epic, but also, a contrario, of the novel.
Jean-Pierre Morbois, « La Théorie du roman, prélude à la pensée esthétique de Lukács »
Jean-Pierre Morbois a été l’élève du professeur Nicolas Tertulian à l’École des hautes études en sciences sociales. Germaniste depuis l’enfance, il met à profit sa retraite pour traduire la part inédite en français de l’œuvre de Lukács. Il a ainsi traduit deux tomes de l’Ontologie de l’être social et De la pauvreté en esprit. Il est le créateur du blog des amis de Georg Lukács.
Écrite dans un climat de désespérance suscité par les horreurs de la première guerre mondiale, La Théorie du roman constitue une étape dans la genèse de la pensée esthétique de son auteur ; elle n’est en aucun cas un aboutissement. L’ouverture de perspectives nouvelles issues de la révolution d’Octobre a ensuite permis à Lukács d’aller plus loin, d’entrevoir dans le réalisme critique d’abord, puis dans le réalisme socialiste le dépassement du roman.
Written in a climate of despair caused by the horrors of the First World War, The Theory of the Novel is a step in the genesis of the aesthetic thought of its author ; it
is by no means a culmination of it. The opening up of new perspectives from the October Revolution then allowed Lukács to go further, glimpsing the eclipse of the novel first in critical realism and then in Socialist realism.
Vincent Charbonnier, « De Lukács à Lukács. Itinéraire d’un remembrement »
Vincent Charbonnier est doctorant en philosophie au laboratoire ERRAPHIS de l’université Toulouse – Jean-Jaurès. Ses travaux portent essentiellement sur G. Lukács et L. Vygotski. Il a notamment contribué à La Réification. Histoire et actualité d’un concept critique (Paris, 2014) et à Sartre et le marxisme (Paris, 2011). Il a également co-dirigé le volume Sartre, Lukács, Althusser (Paris, 2005).
L’article entend montrer que les œuvres de jeunesse de Lukács, dont fait partie La Théorie du roman, ne représentent nullement un âge d’or dont celui-ci se serait irrémédiablement éloigné par la suite. L’auteur estime au contraire que Lukács est, finalement, le premier héritier de ses œuvres de jeunesse. L’article insiste sur le fait que la reprise par Lukács de ses travaux sur la littérature et le romanesque durant les années 1930 atteste de la continuité de sa réflexion.
The article intends to show that the works of Lukács from his younger years, among which The Theory of the Novel is included, do not represent a golden age that Lukács would subsequently be irreversibly removed from. The author argues that Lukács is in fact ultimately the first heir to his early works. The article emphasizes that Lukács’s revisiting of his works on literature and the novel during the 1930s attests to a continuity in his thinking.
Iraïs Landry et Louis-Thomas Leguerrier, « De La Théorie du roman aux écrits des années 1930. L’épopée d’un siècle sans dieu »
Iraïs Landry est doctorante en études littéraires à l’université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a déposé un mémoire en 2015 intitulé « Quand le montage tranche sans être tranché. Littérature et politique dans Le Sursis de Jean-Paul Sartre et Les Géorgiques de Claude Simon ».
Louis-Thomas Leguerrier est doctorant en littérature comparée à l’université de Montréal (UDeM). Il a déposé en 2014 un mémoire intitulé « La Figure de l’auteur comme producteur. Littérature et connaissance chez Walter Benjamin, Theodor W. Adorno et Georg Lukács ».
S’inscrivant en faux contre l’idée qu’il existe une rupture entre les écrits des années 1910 et ceux des années 1930, cet article propose une lecture de l’œuvre de Lukács mettant l’accent sur sa cohésion. Dans cette optique, il aborde Histoire et conscience de classe (1923) en tant que terme médiateur permettant de lier les écrits de jeunesse aux écrits plus tardifs.
Taking issue with the idea that there is a break between the writings of the 1910s and those of the 1930s, this article offers a reading of Lukács’s work that focuses on its cohesion. From this perspective, it considers History and Class Consciousness (1923) as a mediating term that allows the writings of his youth to be linked to his later writings.
Nicolas Poirier, « De la difficulté à habiter le monde. Lukács et la modernité romanesque »
Nicolas Poirier, docteur en science politique de l’université Paris-Diderot – Paris 7, enseigne la philosophie. Rattaché au laboratoire Sophiapol de l’université Paris Ouest – Nanterre – La Défense, il prépare une habilitation sur la question du rapport entre la créativité artistique et la normativité institutionnelle et sociale. Il a publié L’Ontologie politique de Castoriadis. Création et institution (Paris, 2011).
L’objet de cette contribution est de comprendre, à partir des positions défendues par Lukács dans La Théorie du roman, mais également en référence à Castoriadis, Bakhtine et Pavel, en quoi le roman constitue l’expression d’une exigence emblématique de la modernité, par rapport à l’épopée et à la tragédie qui relèvent toutes deux d’un univers de significations aujourd’hui révolu.
The purpose of this contribution is to understand, based on the positions held by Lukács in The Theory of the Novel, but also in reference to Castoriadis, Bakhtin, and Pavel, to what degree the novel constitutes the expression of an emblematic requirement of modernity, compared to the epic and the tragedy, both of which come from a world of meanings that has now passed by.
Damien de Carné, « Appliquer La Théorie du roman avant Don Quichotte. Le Moyen Âge et ses “vastes contes de fées” »
Damien de Carné est maître de conférences à l’université de Lorraine. Il consacre ses études au roman médiéval en vers et en prose et particulièrement aux romans de Tristan.
Pour éprouver la force de la conception du roman selon Lukács, fondée sur l’idée d’une confrontation entre le moi et un monde problématique, et en prolongeant les considérations d’Erich Köhler sur l’aventure chevaleresque, cette contribution propose d’en appliquer les principaux éléments de définition au récit de chevalerie, bien que Lukács n’y ait vu pour sa part que de « vastes contes de fées ».
To test the strength of the conception of the novel according to Lukács, based on the idea of a confrontation between the ego and a problematic world, and by extending Erich Köhler’s considerations on chivalric adventure, this contribution proposes to implement its main definitional elements in the chivalric narrative, even if Lukács for his part only viewed this as “vast fairy tales”.
Jacques Lederer, « En étrange pays dans son pays même ? »
Jacques Lederer est écrivain. Il a été steward à Air France, représentant, ouvrier métallurgiste, assistant-réalisateur, concepteur-rédacteur publicitaire, directeur artistique, ludographe. Il a publié six romans et nouvelles, deux essais et collabore à L’Atelier du roman. Il est par ailleurs pianiste de jazz dans un big band.
L’article rappelle l’ampleur de la vision du penseur hongrois et l’acuité de sa critique de la décadence. Il est remarquable que Lukács ait toujours considéré la décadence comme un courant parmi d’autres, courant dominant certes, mais contrecarré en permanence par la poussée de l’évolution historique qui, même en période de basses eaux, rassemble et réorganise ses forces pour la phase suivante.
The article recalls the breadth of the vision of the Hungarian thinker and the keenness of his critique of decadence. It is notable that Lukács always considered decadence as a current among others—and certainly a dominant current—but one thwarted permanently by the thrust of a historical development that, even in quiet times, collected and reorganized its forces for the next phase.
Carlo Umberto Arcuri, « L’invention de l’épos. La théorie lukacsienne du roman entre Kultur et Gattungswesen »
Carlo Umberto Arcuri est membre du CERR/CERCLL et maître de conférences en Littérature comparée à l’université de Picardie – Jules-Verne. Il s’intéresse aux œuvres de G. Lukács, Th. W. Adorno et W. Benjamin. Il a notamment coordonné
deux numéros de Romanesques portant respectivement sur la « Romance » (Paris, 2011, avec Christophe Reffait) et l’« Europe du roman » (Paris, 2013).
Alors que la thématique de l’épos est un leitmotiv de la critique littéraire de Lukács, il en va autrement de son étayage, où peu à peu la catégorie de l’« être générique », puisée dans les Manuscrits économico-philosophiques de 1844 de Marx, supplante la Kultur. L’analyse de ce glissement épistémologique est vouée à souligner l’intérêt d’une lecture croisée de La Théorie du roman et des œuvres plus tardives de son auteur.
Although the theme of the epos is a leitmotif of Lukács’s literary criticism, the question of its underpinning is another story. Gradually, the category of “generic being”, drawn from Marx’s Economic and Philosophic Manuscripts of 1844, supplanted Kultur. This analysis of this epistemological shift focuses on emphasizing the relevance of a cross reading of The Theory of the Novel and its author’s later works.
Andréas Pfersmann, « Roman et déconstruction du Zeitgeist. Entretien avec Robert Menasse »
Andréas Pfersmann est maître de conférences HDR de littérature générale et comparée à l’université de la Polynésie française (EASTCO et CERC/université Sorbonne nouvelle – Paris 3). Il est l’auteur de Séditions infrapaginales. Poétique historique de l’annotation littéraire (Genève, 2011) et il a codirigé, avec Carlo U. Arcuri, L’Interprétation politique des œuvres littéraires (Paris, 2014).
Robert Menasse est un romancier et essayiste autrichien. Il a notamment publié Sinnliche Gewißheit (Reinbeck, 1988), Selige Zeiten, brüchige Welt (Salzbourg, 1991), Schubumkehr (Vienne, 1995), La Pitoyable Histoire de Leo Singer, trad. Ch. Lecerf (Paris, 2000), et Machine arrière : roman, trad. Ch. Lecerf (Paris, 2003).
À l’occasion de l’entretien qu’Andréas Pfersmann a réalisé avec lui, Robert Menasse rappelle le moment, entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, où il poursuivait des études de Lettres et de Philosophie à l’université de Vienne. Pour le romancier autrichien, l’œuvre et la figure de Georg Lukács ont représenté un enjeu existentiel majeur et la déconstruction du Zeitgeist postmoderne qu’il tente dans sa trilogie romanesque doit beaucoup aux théories du penseur hongrois.
In this interview with Andréas Pfersmann, Robert Menasse recalls the period between the end of the 1970s and the beginning of the 1980s when he studied philosophy and literature at the University of Vienna. For this Austrian novelist, Georg Lukács
and his works have proved to be a major existential issue, and the deconstruction of the postmodern Zeitgeist that he attempts in his trilogy of novels owes much to the theories of the Hungarian thinker.
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-05770-3
- EAN : 9782406057703
- ISSN : 2271-7242
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-05770-3.p.0297
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 04/04/2016
- Périodicité : Semestrielle
- Langue : Français