En l’absence de metteur en scène, les didascalies deviennent si riches dans la seconde moitié du XVIIIe siècle qu’elles remettent en cause la séparation entre théâtre et roman. Les directions d’interprétation deviennent de véritables analyses psychologiques et les indications de décors se font descriptions développées. Distendant le temps, ces didascalies, porteuses d’un mélange des genres caractéristique de l’inventivité générique du temps, créent, entre les actes, une durée romanesque.
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