Rimbaud a le goût du déguisement, de l’identité parodique. Il a formulé synthétiquement cette inclination vers ce faux altruisme dans la petite phrase des lettres de mai 1871 : « Je est un autre ». À plusieurs reprises, il s’est attribué des identités fictives (Le Bateau ivre, Bottom). Le cas le plus mystérieux et le plus rimbaldien de ces avatars du moi se trouve dans Enfance II, où le pronom « le », souligné, apparaît comme un substitut de « me ».
Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques