L’article veut montrer que Jemmy peut être lue comme une « réponse » au sens jaussien du terme aux Natchez (1826) de Chateaubriand. La nouvelle fait écho au roman, avec toutefois un protagoniste féminin et un dénouement heureux : Jemmy réussit partout où René échoue, certes au prix de l’européanisation de sa tribu. L’ironie qui traverse le texte remplit une double fonction : composer un contre-chant parodique aux Natchez, et démasquer l’hypocrisie du mythe romantique du « bon sauvage ».
Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
ISBN :978-2-406-11511-3
EAN :9782406115113
ISSN : 2554-8948
DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-11511-3.p.0045
Éditeur : Classiques Garnier
Mise en ligne : 05/05/2021
Périodicité : Annuelle
Langue : Français
Mots-clés : Filles du feu, Chateaubriand, mythe du bon sauvage