European Journal of Poetry Research (9 Numbers)
per page
The central goal of the Revue européenne de recherches sur la poésie is a Europe united under the banner of poetry, no matter in what time or place, as part of a harmonious European Republic of letters.
Directed by: Dotoli (Giovanni)
ISSN: 2492-7279
Periodicity: Annual
Objectifs
Cette revue ne veut pas entrer dans la foule des revues sur la poésie ni dans celles de poésie tout court. C’est la première dans son genre. On calcule en France « plus de trois cents revues » (Étienne Ruhaud, La poésie contemporaine. Pour la diffusion d’un genre oublié, Paris, L’Harmattan, 2012, p. 56) de poésie, des minuscules en quelques feuilles à celles qui sont de vrais volumes, des feuilles A3 ou A4 à peine pliées aux revues de référence. Mais aucune n’a la même vision que la Revue européenne de recherches sur la poésie.
Les quatre mots de son intitulé sont de toute évidence : revue (discours, réflexion, analyse, étude, panorama, excursus), européenne (espace européen de la poésie), recherches (uniquement des recherches sur la poésie, de théorie, esthétique, commentaire), poésie (genre poétique de toute sorte).
La Revue européenne de recherches sur la poésie a une perspective large, d’espace et de temps. Son espace concerne toute l’Europe : elle s’occupe de toute la poésie européenne, de la limite conventionnelle de l’Oural, séparant l’Europe de l’Asie, aux côtes du Portugal, et du Nord des Pays Scandinaves à la Sicile. Les temps chronologiques qu’elle traite scrutent toute époque de la poésie européenne, du Moyen-Âge à nos jours.
Bien sûr, pas de palmarès des différents espaces et temps. C’est l’unité générale qui est le point de référence constant. Dans l’immense forêt de la poésie européenne, les grands arbres, les petits arbrisseaux et le maquis sont sur le même plan et exercent le même rôle.
On ne parle que d’Europe de la politique, du commerce et parfois de l’agriculture. Il n’y a que quelques historiens de la culture qui parlent de Républiques des Lettres Européennes. Ceux qui croient dans la littérature européenne sont rares.
Et toutefois la littérature européenne existe, parce qu’existe une Europe de la culture. Cette Europe littéraire et culturelle est sous notre regard, sur le plan historique et géographique, sur le plan de l’espace aussi bien que du temps. De l’Océan Atlantique à l’Asie, on perçoit ce sentiment d’unité plurielle, de perspectives unitaires dans la diversité, de transnationalité. Les diverses parties de l’Europe collaborent depuis toujours, dans le bien et dans le mal, durant les périodes de guerre et durant les périodes de paix.
« L’Europe ne se conçoit pas sans son histoire », affirme précisément Béatrice Didier (« Étudier la littérature européenne » , in Béatrice Didier (sous la direction de), Précis de littérature européenne, Paris, Presses Universitaires de France, 1998, p. 8.
C’est le fil de l’histoire qu’il faut suivre, pour retrouver la littérature européenne, son dialogue avec d’autres espaces du monde, son identité multiforme et son ouverture sur d’autres espaces.
Tant de langues, tant d’auteurs, tant de diversités sont une richesse unificatrice. La littérature européenne est une grande aventure, une merveilleuse histoire d’écritures et d’imaginaires du monde. Le connu, le peu connu et l’inconnu se rencontrent dans le champ de la littérature européenne.
La longue durée nous indique les chemins à suivre, d’après une généalogie qui conduit à des visions durables. Les transformations et les horizons du temps nous ouvrent le trésor de la poésie du Vieux Continent, d’après un corpus européen. Les époques ne sont pas forcément unitaires, mais plutôt plurielles, sous le signe de la même « sphère esthétique » Guido Mazzoni, Sur la poésie moderne, traduction de Céline Frigau Manning, Paris, Classiques Garnier, 2014, p. 16).
Avec des décalages compréhensibles, on retrouve partout la même forme linguistique et les mêmes thèmes.
Les persistances seront plus fortes que les différences. Notre interprétation unitaire, si l’on veut comparatiste, nous dévoile des généalogies inattendues, des systèmes, des avant-gardes qui se superposent à chaque période. La circulation européenne de la poésie est un phénomène de première importance, que l’on n’a pas encore suffisamment souligné.
Quelques exemples : l’expressionnisme, le futurisme, le surréalisme, le mouvement Dada, les systèmes unitaires de versification.
Le poète européen vit-écrit, dans la connaissance profonde de la saveur des mots. Ses zones lyriques privilégiées sont la nature, l’enfance, l’homme, la femme, l’univers, entre vide, silence et souvent pessimisme.
Une nouvelle époque de la poésie européenne pourrait s’annoncer. La Revue européenne de recherches sur la poésie essaie de faciliter ce chemin, en lançant un appel à de nouveaux lecteurs.
Dans les programmes scolaires et universitaires il n’y a ni l’enseignement de la littérature européenne ni celui de l’enseignement de la poésie. Deux lacunes graves qu’il faudrait combler le plus tôt possible. Il est temps d’élargir les perspectives de l’enseignement, du côté de l’Europe.
Oui la littérature européenne existe.
La poésie européenne aussi, par conséquence de grande évidence.
Dans chacun de ses numéros, La Revue européenne de recherches sur la poésie le confirme, pleinement plantée dans le terrain de jeu de la poésie, par son regard critique ouvert sur l’infini de la parole européenne.
Giovanni DOTOLI
Université de Bari Aldo Moro
Coordonnées
Prof. Giovanni DOTOLI
Dipartimento della Ricerca e dell’Innovazione umanistica
Università di Bari Aldo Moro - Via Garruba, 6 - 70121 Bari (Italie)
Tél. 0039 3351871961
giovanni.dotoli@uniba.it
Direction
Giovanni DOTOLI (Université de Bari Aldo Moro)
Vice-directeur
Encarnación MEDINA ARJONA (Jaén)
Comité scientifique
Giovanna DEVINCENZO (Bari), Maribel PEÑALVER VICEA (Alicante), Mario SELVAGGIO (Cagliari)
Rédacteurs
Celeste BOCCUZZI (Bari), Marcella LEOPIZZI (Lecce)
Déclaration sur l’éthique et les bonnes pratiques éditoriales
Après une première évaluation de trois membres du Comité scientifique, tous les articles sont soumis à l’évaluation en peer review.
Cette revue ne veut pas entrer dans la foule des revues sur la poésie ni dans celles de poésie tout court. C’est la première dans son genre. On calcule en France « plus de trois cents revues » (Étienne Ruhaud, La poésie contemporaine. Pour la diffusion d’un genre oublié, Paris, L’Harmattan, 2012, p. 56) de poésie, des minuscules en quelques feuilles à celles qui sont de vrais volumes, des feuilles A3 ou A4 à peine pliées aux revues de référence. Mais aucune n’a la même vision que la Revue européenne de recherches sur la poésie.
Les quatre mots de son intitulé sont de toute évidence : revue (discours, réflexion, analyse, étude, panorama, excursus), européenne (espace européen de la poésie), recherches (uniquement des recherches sur la poésie, de théorie, esthétique, commentaire), poésie (genre poétique de toute sorte).
La Revue européenne de recherches sur la poésie a une perspective large, d’espace et de temps. Son espace concerne toute l’Europe : elle s’occupe de toute la poésie européenne, de la limite conventionnelle de l’Oural, séparant l’Europe de l’Asie, aux côtes du Portugal, et du Nord des Pays Scandinaves à la Sicile. Les temps chronologiques qu’elle traite scrutent toute époque de la poésie européenne, du Moyen-Âge à nos jours.
Bien sûr, pas de palmarès des différents espaces et temps. C’est l’unité générale qui est le point de référence constant. Dans l’immense forêt de la poésie européenne, les grands arbres, les petits arbrisseaux et le maquis sont sur le même plan et exercent le même rôle.
On ne parle que d’Europe de la politique, du commerce et parfois de l’agriculture. Il n’y a que quelques historiens de la culture qui parlent de Républiques des Lettres Européennes. Ceux qui croient dans la littérature européenne sont rares.
Et toutefois la littérature européenne existe, parce qu’existe une Europe de la culture. Cette Europe littéraire et culturelle est sous notre regard, sur le plan historique et géographique, sur le plan de l’espace aussi bien que du temps. De l’Océan Atlantique à l’Asie, on perçoit ce sentiment d’unité plurielle, de perspectives unitaires dans la diversité, de transnationalité. Les diverses parties de l’Europe collaborent depuis toujours, dans le bien et dans le mal, durant les périodes de guerre et durant les périodes de paix.
« L’Europe ne se conçoit pas sans son histoire », affirme précisément Béatrice Didier (« Étudier la littérature européenne » , in Béatrice Didier (sous la direction de), Précis de littérature européenne, Paris, Presses Universitaires de France, 1998, p. 8.
C’est le fil de l’histoire qu’il faut suivre, pour retrouver la littérature européenne, son dialogue avec d’autres espaces du monde, son identité multiforme et son ouverture sur d’autres espaces.
Tant de langues, tant d’auteurs, tant de diversités sont une richesse unificatrice. La littérature européenne est une grande aventure, une merveilleuse histoire d’écritures et d’imaginaires du monde. Le connu, le peu connu et l’inconnu se rencontrent dans le champ de la littérature européenne.
La longue durée nous indique les chemins à suivre, d’après une généalogie qui conduit à des visions durables. Les transformations et les horizons du temps nous ouvrent le trésor de la poésie du Vieux Continent, d’après un corpus européen. Les époques ne sont pas forcément unitaires, mais plutôt plurielles, sous le signe de la même « sphère esthétique » Guido Mazzoni, Sur la poésie moderne, traduction de Céline Frigau Manning, Paris, Classiques Garnier, 2014, p. 16).
Avec des décalages compréhensibles, on retrouve partout la même forme linguistique et les mêmes thèmes.
Les persistances seront plus fortes que les différences. Notre interprétation unitaire, si l’on veut comparatiste, nous dévoile des généalogies inattendues, des systèmes, des avant-gardes qui se superposent à chaque période. La circulation européenne de la poésie est un phénomène de première importance, que l’on n’a pas encore suffisamment souligné.
Quelques exemples : l’expressionnisme, le futurisme, le surréalisme, le mouvement Dada, les systèmes unitaires de versification.
Le poète européen vit-écrit, dans la connaissance profonde de la saveur des mots. Ses zones lyriques privilégiées sont la nature, l’enfance, l’homme, la femme, l’univers, entre vide, silence et souvent pessimisme.
Une nouvelle époque de la poésie européenne pourrait s’annoncer. La Revue européenne de recherches sur la poésie essaie de faciliter ce chemin, en lançant un appel à de nouveaux lecteurs.
Dans les programmes scolaires et universitaires il n’y a ni l’enseignement de la littérature européenne ni celui de l’enseignement de la poésie. Deux lacunes graves qu’il faudrait combler le plus tôt possible. Il est temps d’élargir les perspectives de l’enseignement, du côté de l’Europe.
Oui la littérature européenne existe.
La poésie européenne aussi, par conséquence de grande évidence.
Dans chacun de ses numéros, La Revue européenne de recherches sur la poésie le confirme, pleinement plantée dans le terrain de jeu de la poésie, par son regard critique ouvert sur l’infini de la parole européenne.
Giovanni DOTOLI
Université de Bari Aldo Moro
Coordonnées
Prof. Giovanni DOTOLI
Dipartimento della Ricerca e dell’Innovazione umanistica
Università di Bari Aldo Moro - Via Garruba, 6 - 70121 Bari (Italie)
Tél. 0039 3351871961
giovanni.dotoli@uniba.it
Direction
Giovanni DOTOLI (Université de Bari Aldo Moro)
Vice-directeur
Encarnación MEDINA ARJONA (Jaén)
Comité scientifique
Claude BLUM (Paris), Béatrice BONHOMME (Nice), Stefano BRONZINI (Bari), Pierre BRUNEL (Paris), Concetta CAVALLINI (Bari), Arthur COHEN (Paris), Bruna DONATELLI (Rome), Carme FIGUEROLA (Lleida), Bernard FRANCO (Paris), Ralph HEYNDELS (Miami), Danguolė MELNIKIENĖ (Vilnius), Pedro Salvador MÉNDEZ ROBLES (Murcia), Marco MODENESI (Milan), M. J. MURATORE (Columbia), Maribel PEÑALVER VICEA (Alicante), Angelo RELLA (Szczecin), Paola SALERNI (Venise), Àngels SANTA (Lleida), Mario SELVAGGIO (Cagliari), Giovanni TATEO (Lecce), Carlota VICENS-PUJOL (Îles Baléares), Reiner ZAISER (Kiel), Jia ZHAO (Zhejiang), Zosi ZOGRAFIDOU (Salonique)
Rédacteurs en chefGiovanna DEVINCENZO (Bari), Maribel PEÑALVER VICEA (Alicante), Mario SELVAGGIO (Cagliari)
Rédacteurs
Celeste BOCCUZZI (Bari), Marcella LEOPIZZI (Lecce)
Déclaration sur l’éthique et les bonnes pratiques éditoriales
Après une première évaluation de trois membres du Comité scientifique, tous les articles sont soumis à l’évaluation en peer review.