Présentation
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Revue d'Histoire littéraire de la France
3 – 2021, 121e année, n° 3. varia - Auteur : Perras (Jean-Alexandre)
- Pages : 517 à 522
- Revue : Revue d'Histoire littéraire de la France
Persistance de l’ÉphÉmÈre :
Évanescence et valeur de la littÉrature
au xviiie siÈclE
Présentation
Jean-Alexandre Perras1
Verba volant, scripta manent : si l’on en croit l’ancien lieu commun, le propre de l’écrit est de se conserver dans le temps, qu’il s’agisse de remplacer l’usage de la mémoire, d’officialiser un acte ou de transmettre une représentation de la parole. Pourtant, cette pérennité de l’écrit est tributaire de celle du medium qui le véhicule. Or, celui-ci, loin de se conserver éternellement, est au contraire soumis aux vicissitudes du temps. La destruction des supports de l’écrit est souvent le lot de ces objets fragiles, et c’est là un autre reproche que l’on pourrait faire au dieu Theuth, à présent que nous avons massivement adopté son invention, pour obtenir l’avantage discutable de nous décharger la mémoire2.
Dès lors, l’acte de conservation repose sur une volonté particulière et constante, par laquelle s’exprime une valorisation de certains documents plutôt que d’autres. Ce sont les conceptions sur lesquelles repose cette démarche sélective, permettant de déterminer ce qui est digne ou non d’être conservé, que ce numéro de la RHLF consacré à la Persistance de l’éphémère vise à interroger, en s’intéressant aux textes, aux images imprimées et aux formats non pérennes du xviiie siècle, qu’il s’agisse de feuilles volantes et de journaux, d’images de modes, de pamphlets et de brochures, mais aussi de notes prises dans les marges des livres et de prospectus techniques – autant de productions culturelles qui n’étaient pas nécessairement destinées à être conservées, mais qui nous sont 518parvenues toutefois, au hasard des collections ou des entreprises de conservation du patrimoine écrit. En s’intéressant à ces objets multiformes et difficiles à définir, il s’agit non seulement d’étudier les dynamiques de conservation particulières qui ont permis à ces objets de survivre au passage du temps, mais aussi de voir comment les valeurs qui président aux hiérarchies littéraires sous l’Ancien Régime ont été souvent remises en cause par les contemporains ayant recours à des pratiques marginales de l’écrit et de la publication.
La recherche en histoire littéraire s’est récemment consacrée aux différentes formes de l’éphémère, en particulier dans leur relation à la notion de « patrimoine », ce qui a donné lieu à une série de recherches collectives qui ont pu étudier les tensions entre ces deux qualités antinomiques, mises en évidence à travers des objets tels que les affiches, les prospectus, les épithalames illustrés ou la littérature numérique3. Ces travaux collectifs s’inscrivent dans une dynamique de la recherche qui vise à conjuguer l’histoire de la « littérature » à celle du livre, de ses formats, de ses modes de lecture et de circulation4. Cet intérêt pour les réalités matérielles et les usages de cet ensemble d’objets et de pratiques que l’on nomme « littérature » a non seulement permis d’incarner le « texte » dans la réalité de son support et de ses moyens de transmission, mais également de montrer l’intérêt de productions situées en marge des canons et des classiques, laissées jusqu’alors pour compte dans les dynamiques de valorisation qui participent pour une bonne part de la pérennité des textes à travers les âges.
Au pluriel, « les éphémères » relèvent d'abord de l'histoire de l’imprimé. L’intérêt pour ces documents a pris naissance dans l’Angleterre des années 1970, qui a vu paraître une série d’ouvrages sur les printed ephemera5, s’intéressant en particulier aux « imprimés jetables » qui portent témoignage de la vie quotidienne d’autrefois (feuilles volantes, affiches, cartes publicitaires, etc.) De nombreuses collections d’ephemera, aujourd’hui conservées dans les bibliothèques nationales et universitaires, montrent la reconnaissance institutionnelle 519dont bénéficient aujourd’hui ces objets. Après l’Angleterre, plusieurs pays dont la France ont su valoriser ces collections. Alors qu’il était bibliothécaire du fonds ancien de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, Nicolas Petit s’est intéressé à ces objets en tentant de les catégoriser, recherche qui a donné lieu à son livre L’Éphémère, l’occasionnel et le non-livre6, qui montre aussi combien sous l’Ancien Régime, les frontières entre le livre et les autres formes de l’imprimé étaient particulièrement floues, ce qui nous engage à repenser la manière dont les historiens et les historiennes du livre et de la littérature envisagent les catégories qui en découlent7. Par exemple, les jeux littéraires de la Société du bout du banc sont représentatifs de cette perméabilité entre les catégories de la « mondanité » et du « populaire », de l’œuvre mineure et du chef-d’œuvre : composée d’aristocrates, d’écrivains et d’écrivaines, la société a fait paraître une série de collectifs anonymes imitant dans leurs caractéristiques matérielles et typographiques les œuvres populaires de la Bibliothèque bleue de Troyes8. Cet ensemble hétéroclite de textes écrits en commun (Les Étrennes de la Saint-Jean, Les Écosseuses ou les œufs de Pasques, etc.9) a été rassemblé en recueil sous le nom du comte de Caylus à la fin du xviiie siècle10, ce qui soulève des questions concernant le caractère pérenne des genres mineurs dans une histoire des belles-lettres attachée aux idées d’œuvre et d’auteur et reposant sur la durée des productions11. Les petites pièces circonstancielles, qui relèvent du modèle de la littérature salonnière12, semblent être largement condamnées à l’oubli quand elles ne sont pas intégrées sous l’ombrelle d’une autorité qui 520les prémunit contre la disparition, ou rassemblées dans un recueil dont le poids et la reliure leur évitent de s’envoler, tous procédés de pérennisation qui arrachent cependant ces pièces aux circonstances de leur écriture comme aux caractéristiques matérielles et sociales de leur première médiation.
Ces problèmes de valorisation et de pérennisation que posent les productions éphémères se trouvent intrinsèquement liés au cours du long Ancien Régime, où la notion de postérité a longtemps joué un rôle à la fois de preuve de la qualité des œuvres qui sont parvenues jusqu’à leurs lecteurs depuis un temps lointain (c’est la postérité qui « seule met le véritable prix aux ouvrages », disait Boileau13) et de motif d’émulation permettant de dépasser la petitesse des contingences en approchant du sublime de l’immortalité (que l’on pense au lointain « concert de flûtes14 » qui chatouillait l’oreille de Diderot). Dès lors, les œuvres non pérennes soulèvent un problème de valeur, et ce, tant en ce qui concerne leur production que de leur réception. Car s’il est vrai que nombre d’ouvrages ne traversent pas le temps parce qu’ils ont été détruits, tous les textes n’ont pas été écrits pour durer et être jugés au tribunal de la postérité. L’éphémère relève ainsi d’un choix poétique, d’une posture auctoriale, aussi bien que d’une évaluation sur la nature des œuvres. Qu’il s’agisse des pratiques de lecture qu’elles incitent, des modes de fabrication, de circulation et de diffusion, des types d’écriture ou des enjeux sociaux qu’elles soulèvent, les formes de l’éphémère invitent ainsi à penser différemment la valeur littéraire en envisageant aussi leur support, leur format, les pratiques de lecture et d’appropriation qu’elles induisent, les conditions de collection et de conservation qui leur ont assuré leur pérennité, en dépit de leur nature précaire15.
Sous l’Ancien Régime, le terme éphémère appartient d’abord aux champs de la médecine, de la zoologie et de la botanique. Selon Furetière par exemple (1690), les médecins l’emploient pour désigner les fièvres qui ne durent qu’un jour. L’éphémère est également « un petit animal qui ne vit que cinq heures, pendant lesquelles il naît, il étend ses membres, il paraît jeune, il change deux fois sa peau, il fait des œufs, jette des semences, vieillit & meurt ». Enfin, l’éphémère est également une variété d’iris (de « flambe »), dont on fait un poison si dangereux, qu’il fait mourir en moins d’un jour ceux qui l’ingèrent. Ce n’est qu’à la fin du xviiie siècle que l’on retrouve dans les dictionnaires des acceptions employées au figuré qualifiant d’autres réalités, tels des ouvrages ou même des personnes, comme on le constate dans le Dictionnaire critique de Féraud (1788), qui ajoute d’ailleurs que le mot est « aujourd’hui fort à la mode ».
521Ces emplois figurés, en plus de rendre compte de réalités nouvelles (l’extension du territoire de la mode, qui concerne tout autant les biens de consommation, les productions culturelles que les personnes), témoignent aussi des jugements de valeur portés sur des catégories plus anciennes. L’imprimerie a évidemment permis non seulement de multiplier les textes canoniques, mais aussi les ouvrages à usage populaire, comme les almanachs (voir le texte de Simon Dagenais dans le présent numéro), mais aussi les livres de la Bibliothèque bleue16, dont le modèle économique a contribué à la multiplication de ce qu’au xviiie siècle on nomme les « brochures », petits livres non reliés, dont la facilité de circulation est égale à leur fragilité, ce qui représente pour les auteurs des possibilités poétiques nouvelles (Nicholas Cronk ; Jean-Alexandre Perras). Si ces productions souvent satiriques sont d’emblée taxées de frivolité, c’est non seulement en raison des publics auxquels elles s’adressent, qu’ils soient mondains, bourgeois ou féminins, du moins tout opposés aux érudits amateurs d’in-folios, mais aussi plus concrètement en raison de la réduction et l’allègement des formats, qui rend les livres proprement friables, et sujets aux vicissitudes du temps. Les livres, de plus en plus, s’impriment vite et circulent de même, se dissimulent dans les malles des marchands, se colportent, passent sous le manteau, alimentant dès lors l’ardeur de la controverse, voire de la médisance. Les pamphlets, les libelles, comme les brochures, inondent le marché de la librairie, imprimés sans privilège, avec ou sans approbation tacite, difficilement empêchés dans leur action polémique par la police : la production pro et anti jésuite entourant le bannissement de l’ordre en 1763 est un exemple particulièrement frappant du rôle des pamphlétaires et de leurs réseaux d’imprimeurs dans les querelles de leur temps (Dominique Varry). Autre domaine éphémère prenant une importance grandissante tout au long de l’Ancien Régime, celui de la presse périodique, des journaux et des feuilles, qui sont très souvent envisagés avec hauteur et mépris en raison de leur fragilité, mais qui suscitent en même temps une certaine fascination chez ceux-là mêmes qui les condamnent (Alexis Lévrier). Il en va de même pour la mode vestimentaire, chose éphémère s’il en est, dont il faudra bien cependant reconnaître qu’elle peut aussi être considérée « philosophiquement et économiquement17 ». Ce phénomène changeant par nature, mû par une constante fuite en avant, a significativement fait l’objet d’entreprises éditoriales consacrées à en faire un « monument » destiné à transmettre l’état des modes de la fin du 522xviiie siècle aux générations futures (Élise Urbain-Ruano). Le domaine de la mode est également associé à celui des innovations techniques, qui font jouer à nouveaux frais les catégories de l’utile et de l’agréable. Le constant renouvellement des inventions de procédés et de techniques trouve difficilement un lieu adapté à leur diffusion ailleurs que dans les publications éphémères également consacrées à la diffusion des modes et des nouveautés : prospectus, brochures et feuilles volantes (Marie Thébaud-Sorger).
Tous ces textes se trouvent en marge des conceptions et des valeurs qui définissent les belles-lettres sous l’Ancien Régime, parmi lesquelles la question de la pérennité est évidemment centrale. Étudier ces productions marginales permet d’interroger les valeurs et les hiérarchies qui ont permis de définir les centralités, d’autant plus que ces périphéries ont souvent joué un rôle critique à l’égard de ces institutions. Mais les productions marginales, prises au sens propre d’annotations faites dans les marges d’un livre ou sur des feuilles volantes, dans le processus de l’écriture ou de la lecture d’un ouvrage, peuvent acquérir une valeur quasi sacrée quand celles-ci ont été produites de la main d’un « grand écrivain », ce qui détermine un ensemble d’actes de conservation, de la collection à l’archivage, et montre combien les dynamiques de l’éphémère sont liées à la valeur de l’auctorialité, voire au culte de la célébrité (Gillian Pink).
Toutes ces formes non pérennes, auxquelles il aurait été évidemment possible d’en ajouter d’autres, ont en commun d’avoir acquis, avec le temps, la valeur paradoxale de l’éphémère : celle de leur persistance dans le temps, et ce, en dépit de leur fragilité, de leur manque de considération, de leur statut marginal. Les étudier aujourd’hui permet de les faire revivre et contribue à sortir la littérature de son mausolée.
Cette réflexion collective a pris naissance lors d’une journée d’étude organisée à l’Institut d’études avancées de Paris et à la Bibliothèque de l’Arsenal, dans le cadre d’un séjour de recherche ayant bénéficié du soutien de l’État français dans le cadre du programme « Investissements d’avenir » géré par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR-11-LABX-0027-01 Labex RFIEA+), et grâce au soutien du CELLF (Sorbonne Université) et de la Voltaire Foundation de l’Université d’Oxford. Que le personnel administratif de ces institutions soit remercié : Fabienne Queyroux, Geneviève Marmin, Élodie Saubatte, Solène de Bonis, Nadège Bourgeois, Lisette Winkler, Simon Luck, Nelly Guignard et Brigit Mikus.
Je remercie chaleureusement Claire Lesage, cheffe du service des collections et responsable des manuscrits du xviie siècle au xixe siècle d’avoir participé à cette journée en y présentant des exemplaires éphémères conservés dans les collections de l’Arsenal, de même que Joan DeJean et Macro Mostert pour leur précieuse participation à cette journée. Je remercie également Roger Chartier, dont les très riches remarques conclusives ont permis d’enrichir considérablement l’ensemble des contributions du présent numéro.
1. European University Institute, Florence.
2. Platon, Phèdre, 274c-275b.
3. Les Éphémères et l’événement, Olivier Belin et Florence Ferran (dir.),Paris, Maison des sciences de l’homme, 2018. Voir aussi Les Éphémères un patrimoine à construire, Olivier Belin et Florence Ferran (dir.), Acta Fabula, https://www.fabula.org/colloques/sommaire2882.php (consulté le 09/04/2021). Ces publications s’inscrivent dans le cadre du projet PatrimEph sur la patrimonialisation de l’éphémère (2013-2019) : https://fsp.hypotheses.org/442 (consulté le 09/04/2021). Voir également Patrimoines éphémères, Alexandra Saemmer, Bernadette Dufrêne (dir.), Hybrid, no 1, 2014, https://hybrid.univ-paris8.fr/lodel/index.php?id=119(consulté le 09/04/2021).
4. Voir en particulier Roger Chartier et Henri-Jean Martin, Histoire de l’édition française, II, Le livre triomphant, 1660-1830, Pais, Fayard, 1984 ; Roger Chartier (dir.), Pratiques de la lecture, Paris, Payot, 1993, et Histoire de la lecture dans le monde occidental, sous la direction de Guglielmo Cavallo et Roger Chartier, Paris, Éditions du Seuil, 2001.
5. John Lewis, Printed ephemera: the changing uses of types and letterforms in English and American printings, Ipswich, W.S. Cowell, 1962 ; Collecting printed ephemera: a background to social habits and social history, to eating and drinking, to travel and heritage, and just for fun, London, Studio Vista, 1976 ; Maurice Rickards, This is ephemera: collecting printed throwaways, Newton Abbot, David and Charles, 1978.
6. Paris, Klinckseick, 1997.
7. Pour un aperçu plus détaillé de l’historiographie des ephemera en France et en Angleterre, voir en particulier Olivier Belin et Florence Ferran, « Les éphémères, un continent à explorer », Fabula, en ligne, https://www.fabula.org/colloques/document3097.php, publié le 24 janvier 2016 (consulté le 09/04/2021).
8. Jacqueline Hellehouarc’h, « Un atelier littéraire auxviiie siècle : la société du bout-du-banc », RHLF, no 104, 2004-1, p. 59-70. Voir aussi Pierre Enckell, « Le comte de Caylus, ses amis et Les étrennes de la Saint-Jean, 1738-1751 », RHLF, no 101, 2001-1, p. 135-145.
9. Les Étrennes de la Saint-Jean, Troyes, chez Oudot, s.d. ; Les Écosseuses, ou les œufs de Pasques, à Troyes, chez la veuve Oudot, 1739. Les adresses sont fictives.
10. Œuvres badines complettes du compte de Caylus, Charles-Georges-Thomas Garnier (dir.), 12 vol., Amsterdam, Paris, Visse, 1788-1787. La compilation recueille de nombreuses œuvres d’autres auteurs, comme l’Histoire des chats de Moncrif (1727), celle des Rats de Bourdon de Sigrais (à Ratopolis, 1737), ou l’Essai historique, critique, philologique, moral, littéraire et galant sur les lanternes, leur origine, leur forme, leur utilité, etc., etc., par une société de gens de lettres, à Dole, chez Lucinophile et Cie, 1755.
11. Plusieurs études ont déjà été menées sur la question des minores ; notamment : C. Volpilhac-Auger (dir.), Œuvres majeures, œuvres mineures ?, Lyon, ÉNS Éditions, 2004 ; Béatrice Rodriguez et Caroline Zekri (dir.), La notion de « mineur » entre littérature, arts et politique, Paris, Michel Houdiard Éditeur, 2012 ; Christelle Bahier-Porte et Régine Jomand-Baudry (dir.), Écrire en mineur au xviiie siècle, Paris, Desjonquères, 2009 ; Didier Masseau, Les Marges des Lumières françaises, Genève, Droz, 2004.
12. Jacqueline Hellegourarc’h, L’Esprit de société. Cercles et « salons » parisiens au xviiie siècle, Paris, Éditions Garnier, 2000 ; Benedetta Craveri, L’Âge de la conversation, trad. de l’italien par Éliane Deschamps-Pria, Paris, Gallimard, 2002 ; Antoine Lilti, Le Monde des salons. Sociabilité et mondanité à Paris au xviiie siècle, Paris, Fayard, 2005.
13. Réflexions critiques sur quelques passages du rhéteur Longin,VII.
14.Denis Diderot, Le Pour et le contre, Œuvres complètes,éd. Dieckmann, Proust, Varloot,Paris, Hermann, 1975-, p. 3.
15. Voir Jean-Claude Laborie et Line Cottegnies, « Vanités d'hier et d'aujourd'hui : permanence de l'éphémère », Etudes Epistémè, no 22, texte en ligne.
16. Lise Andries, « La Bibliothèque bleue, une littérature éphémère ? », Fabula / Les colloques, Les éphémères, un patrimoine à construire, http://www.fabula.org/colloques/document2919.php (consulté le 09/04/2021), et La Bibliothèque bleue au dix-huitième siècle : une tradition éditoriale, Oxford, Taylor Institution, 1989 ; Roger Chartier, « Livres bleus et lectures populaires », dans H.-J. Martin, R. Chartier et J.-P. Vivet (dir.), Histoire de l’édition française, tome 2, Le livre triomphant, Paris, Promodis, 1984, p. 498-511 ; Robert Mandrou, De la culture populaire aux xviie et xviiie siècles. La Bibliothèque bleue de Troyes, Paris, 1964.
17. Jaucourt, « Mode », Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné, 1765, tome 10, p. 598.
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-12082-7
- EAN : 9782406120827
- ISSN : 2105-2689
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12082-7.p.0005
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 18/08/2021
- Périodicité : Trimestrielle
- Langue : Français