Le présent recueil constitue le no 15 de la Revue d’études proustiennes, le premier des deux numéros célébrant le Centenaire de Marcel Proust (1922-2022). Consacré à Proust et la langue française, il réunit les conférences prononcées, sous le haut patronage de l’Académie française, dans l’auditorium André et Liliane Bettencourt de l’Institut, les 5 et 6 novembre 2021. Le second numéro du centenaire, à l’automne 2022, s’intitule Proust et les écrivains contemporains.
Cette manifestation n’aurait pas été possible sans le soutien de l’Institut, et toute ma reconnaissance va à Mme Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie et à son Directeur de cabinet, M. Jean-Mathieu Pasqualini, à M. Xavier Darcos, de l’Académie française, chancelier de l’Institut, dont l’allocution, reproduite ici, a ouvert ces journées, ainsi qu’à Mme Virginie Forton, à la direction des affaires générales. Je remercie vivement M. Loïc Corbery, sociétaire de la Comédie française, dont la carrière se trouve si souvent (nous voudrions plutôt dire, si heureusement) liée à l’œuvre de Proust, qui nous a fait l’amitié, durant ces deux journées, de nous offrir tout son talent pour incarner la langue française si somptueuse de Proust. La lecture de l’épisode complet dans La Prisonnière évoquant le septuor de Vinteuil a été un moment d’une grande intensité ; si l’on ne peut en rendre compte par écrit, l’entretien qui clôt ce recueil nous donnera un témoignage précieux sur les particularités de la langue de Proust, telle qu’elle se prononce, il faudrait dire telle qu’elle se respire.