Dans La Vie de Marianne, Marivaux imagine un faux dévot, M. de Climal, que d’Alembert tenait pour un excellent « tartuffe de roman », alors que l’imposteur de Molière constitue « un meilleur tartuffe de comédie ». Quelles sont les ressources que le genre romanesque (et en particulier le roman-mémoires) offre à Marivaux pour peindre un autre Tartuffe, dont l’ethos, l’identité sociale et le paradoxal repentir final constituent autant d’écarts vis-à-vis de la pièce de Molière ?
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