Établissement du texte
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Recueil général de moralités d’expression française. Tome II
- Pages : 277 à 277
- Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 53
établissement du texte
Nous reproduisons le plus fidèlement possible le texte du ms. BnF. 904 qui, à l’exception de certains vers rendus problématiques par le trou dans le papier, présente peu de problèmes de lecture. Nos interventions, signalées entre crochets, sont limitées pour la plupart à la correction d’erreurs évidentes ou à quelques leçons susceptibles de régulariser la mesure d’un vers. Les leçons amendées figurent dans les Corrections Textuelles. Nous établissons la distinction entre « -i » et « -j », « -u » et « -v ». La cédille a été introduite sous le « -c » dans les cas voulus, ainsi que l’accent aigu sur les « -e » finals des substantifs (vilité 104, captivité 109, gré 227, blé 7, 71, 101…) et des participes passés (assanblé 8, couchié 17…) ; -ez sans accent est la finale de la 4e personne verbale (mectez 133, prenez 147…), reproduite -és lorsque -s termine le mot (pensés 120, sachés 121, verrés 124…). Nous l’employons également dans le nom propre Noé 11 et dans assés 372. Il n’apparaît pas si la tonique est suivie d’un -e atone (charruee 161, couchee 172, espee 357…). L’accentuation distinguera aussi a (forme verbale) de à (préposition) ; ou (conj., prép) de où (adv.) ; la (art., pron.) de là (adv.). Nous avons introduit l’apostrophe pour distinguer entre les homographies : « m’a/ma », « l’a/la »…, et dans les groupes jaie (j’aie) ; qua (qu’a), quen (qu’en), quun (qu’un), quons (qu’ons) ; na (n’a) : sil (s’il), etc. Un tréma a été introduit pour marquer la diérèse ou la non-réduction en hiatus selon les exigences imposées par la métrique, à l’exception du suffixe « -tion » dans les mots en position finale à la rime, qui est toujours dissyllabique. Aucun autre accent n’est utilisé.
Pour faciliter la lecture du texte nous avons résolu les abréviations et ajouté un système de ponctuation moderne. Nous avons aussi régularisé l’emploi des majuscules en les limitant aux débuts de vers, aux débuts de phrases, aux noms propres et aux allégories. La numérotation des vers suit un incrément de cinq, placé à gauche du texte ; les numéros des folios sont indiqués à droite du texte.