Poète néoplatonicien et pétrarquiste, Pontus de Tyard fait preuve d’une certaine gauloiserie dans les derniers sonnets des Erreurs amoureuses. Restant chaste, malgré tout, ce goût gaulois se manifeste surtout quand il est question de sa terre natale à Bissy, qu’il protège comme un terroir poétique, et dans ses vers où on trouve des druides modernes, une défense de l’amour physique comme métaphysique ainsi qu’une panacée, à la fois remède et source de fureur poétique.