Table des matières
- Prix de la Faculté de l’université de Lausanne 2021
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Normes et valeurs de la dette (1787-1791). Une institution financière, sociale et politique
- Pages : 473 à 479
- Collection : Bibliothèque de l'économiste, n° 42
- Série : 1, n° 21
Chapitre d’ouvrage : Précédent 19/19
Table des matières
Introduction Générale 7
Une recherche philosophique et historique 10
Pourquoi ne pas avoir annulé les dettes
avant ou immédiatement après juillet 1789 ? 17
La dette étatique, une institution qui évolue sans cesse 21
Méthode suivie 29
Axes de recherche suivis 32
PREMIÈRE PARTIE
UNE CARTOGRAPHIE DES DÉBATS
ET CONCEPTS DE LA DETTE
Introduction de la première Partie 37
La poursuite de l’intérêt comme principe nécessaire
mais non suffisant à rendre compte
de la dette étatique 41
L’intérêt, une passion compensatoire devenue vertu ? 44
Deux groupes contemporains critiques de la dette étatique,
un même usage de la notion d’intérêt 55
Les « disciplinaires » abordent la dette étatique
comme instrument à l’avantage
des groupes socio-politiques au pouvoir 58
Les « réformateurs » abordent
la dette étatique comme avantage des possédants 63
Structure des finances publiques
et environnement éthique,
la poursuite de l’intérêt ne dit pas tout 66
Conclusion 68
Les relations générales entre institutions,
normes et valeurs 71
Entre normes et valeurs, un débat entre Ogien et Livet 75
Quatre propositions d’étape pour décrire
les relations entre normes et valeurs 81
Le caractère agonistique des relations
entre systèmes de normes et de valeurs 82
Toutes les institutions ne permettent pas
une identité sociale stabilisée 85
L’acceptation collective
comme effort continu de mise en cohérence
entre les principes revendiqués et les normes appliquées
au sein des systèmes institutionnels 92
Conclusion 95
Morphologie générale des théories
sur la dette étatique 97
L’espace de problèmes comme approche
de contextualisation et de décontextualisation
des propositions théoriques 98
La dette étatique comme accident ou nécessité 102
Naturalisme ou conventionnalisme
des phénomènes financiers 107
L’aspect éthico-politique, ou non,
des théories sur l’endettement étatique 108
Assimilation, ou non,
d’une dette étatique à une dette privée 110
La dette publique,
ce fameux fardeau des générations futures 113
La dette publique pensée
comme instrument de l’ordre social 116
La dette publique pensée
comme institution affectant l’ordre politique 117
Conclusion de la première Partie
La dette étatique entre nécessité, souveraineté et ordre social 121
Une dette souveraine 122
La dette, l’ordre social et la propriété 123
La nécessité, source et mort de la dette 126
DEUXIÈME PARTIE
1787-1791,
DU « SPECTRE DE LA BANQUEROUTE »
À LA « DETTE SACRÉE »
Introduction de la deuxième Partie 131
Le rôle central de la dette étatique en 1789 137
Justification des bornes historiques 1787-1791 143
L’espace de problèmes de l’emprunt étatique
entre 1720 et 1787 145
John Law, le numéraire pour l’abondance 152
Jean-François Melon, « la main gauche [qui] prête
à la main droite » 163
Nicolas Dutot, « ouvrir le passage à l’abondance » 170
Montesquieu et Hume, deux mises en garde 177
Montesquieu, le nécessaire équilibre
au profit des créanciers de l’État 178
Hume, la mort naturelle du crédit
et le sacrifice des créanciers 183
La physiocratie et Turgot :
propriétaires, capitalistes et réformes 194
James Steuart : le crédit public comme rempart
au pouvoir arbitraire 199
Conclusion 212
Les pratiques et intérêts sociaux
des différentes formes
de l’emprunt étatique français entre 1720 et 1787 215
Deux ascensions sociales fulgurantes liées
à la dette royale 219
Noblesse contre bourgeoisie, officiers contre commis,
des concurrences mais une commune relation à l’emprunt 225
Les rentes sur l’Hôtel de Ville,
premier moyen d’épargne sous l’Ancien Régime 231
Une politisation par la dette
d’un grand nombre de parisiens 233
Les emprunts étatiques au-delà des frontières 235
Conclusion 236
L’évolution générale des institutions
organisant l’emprunt étatique en France
entre 1720 et 1787 239
Les rentes sur l’Hôtel de Ville de Paris 244
La vénalité des offices :
la première forme d’emprunt étatique 245
Le Système de Law, entre utopie et trauma,
toujours objet de débat 248
Les Frères Parîs et la discipline colbertiste 251
Les Parlements contre le Conseil royal,
jusqu’au blocage institutionnel (1759-1787) 254
Des caisses d’amortissement et une Caisse d’Escompte
(presque) indépendantes du pouvoir royal 261
Banqueroute, Souveraineté et monarchie absolue 265
Conclusion 268
477Synthèse des pamphlets et publications sur la crise
de la dette entre 1787 et 1789 269
Sieyès : la banqueroute moralement
et stratégiquement impossible 275
Clavière et Brissot : dette sacrée et mœurs de la nation 281
Linguet, un appel à la banqueroute
puis à une protection sociale 286
Condorcet, saisir le clergé et s’accorder
sur les pertes des créanciers 290
La sacralisation de la dette, point d’appui de mai 1789 298
Conclusion 301
Pratiques et intérêts sociaux
de la dette entre 1787 et 1789 307
L’Assemblée des Notables
ou l’opinion publique prise à partie 308
L’opposition bourgeoisie/noblesse
politiquement surjouée sur la question de la dette 312
Financiers, fonctionnaires et épargnants,
trois types d’acteurs attachés à la stabilité financière 315
Conclusion 322
Discours à l’Assemblée Nationale
Constituante sur les dettes,
l’assignat et le crédit public en 1789 325
Le retour mouvementé de Necker,
une amnistie obtenue puis annulée 327
L’échec de l’emprunt du 9 août
et la « constitution à l’enchère » 331
Compensation des offices et échec du second emprunt 337
Le plan inaudible mais imprimé de Gouy d’Arcy 339
Necker le 24 septembre :
contribution générale et Banque Nationale 343
Réponse de Dupont à Necker,
évocation d’une monnaie valorisée par la vente des biens
du clergé et discours de Mirabeau sur la banqueroute 347
Théories de l’emprunt et théories monétaires,
débat sur le pouvoir d’instituer un papier-monnaie 359
Un autre récit de 1789 par Duclos-Dufresnoy
et la dette « sacrée » 365
Saisie par l’État des biens du clergé,
plan adopté le 2 novembre 373
Création du Comité de Liquidation des dettes 379
Conclusion 386
1789-1791, Une réforme de la propriété privée
prenant pour partie la relation créditeur-débiteur
comme modèle 391
Le respect de la propriété privée
et de l’ordre social qu’il induit 394
Les nouveaux propriétaires assimilés à des créanciers 396
Le principe d’égalité opposé au principe de hiérarchie.
Le danger de suppression
de toute autorité sociale selon Necker 401
La norme « respect de la propriété privée »
valide la « supériorité » sociale 405
Conclusion 408
Les trois pratiques discursives et la dette
comme institution politique 411
Une tripartition des pratiques discursives
concernant les institutions 415
La dette publique comme institution politique 420
Les limites de toute analyse exhaustive
des trois pratiques discursives 426
Retour conclusif
sur les propositions liminaires de la page 96 431
Conclusion générale 435
Dettes, travail et loisir 436
Actions logiques ou actions non-logiques
au sens de Pareto 439
Temps de loisir et inégalités de conditions 442
Une contribution limitée 445
Les résultats de l’enquête 449
Axes de futures recherches 454
Bibliographie 457
Index 471
- Thème CLIL : 3340 -- SCIENCES ÉCONOMIQUES -- Histoire économique
- ISBN : 978-2-406-12587-7
- EAN : 9782406125877
- ISSN : 2261-0979
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12587-7.p.0473
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 23/02/2022
- Langue : Français