Présentation des auteurs et résumés
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Nerval et l’Autre
- Pages : 291 à 298
- Collection : Études romantiques et dix-neuviémistes, n° 79
- Série : Gérard de Nerval, n° 2
Présentation des auteurs
et Résumés
Hamidou Richer, « Nerval et Pythagorisme des Vers dorés ».
Hamidou Richer est ancien élève de l’ENS Paris, agrégé de grammaire, docteur en littérature grecque (ENS de Lyon), ATER à l’université de Rouen. Il a publié divers articles et a participé à l’édition des actes du colloque Euphorion et les mythes (Naples, 2013). Il prépare la publication de sa thèse sur l’histoire du texte des Idylles de Théocrite et l’émergence du concept de bucolicité.
Trois textes différents peuvent revendiquer le titre de « Vers dorés » : un poème antique issu des cercles pythagoriciens, un sonnet de G. de Nerval et une fiction forgée par un certain Delisle de Sales, dont s’est inspiré G. de Nerval. Cette étude analyse les relations entre ces trois textes afin d’éclairer la genèse du célèbre sonnet nervalien.
Three different texts are entitled “Golden Verses”: a 71 line poem composed by ancient Pythagoreans, a sonnet by G. de Nerval and a fictive text composed by a 18th century author, Delisle de Sales. This paper analyses how these three texts interact with each other.
Marine Le Bail, « Gérard de Nerval et l’Histoire de l’abbé de Bucquoy. Une réécriture bibliophilique »
Marine Le Bail est maître de conférences à l’université de Toulouse – Jean-Jaurès. Sa thèse de doctorat était consacrée aux écrivains bibliophiles du xixe siècle. Elle exerce également la fonction de chargée de recherches documentaires à la bibliothèque de l’Arsenal, à Paris, où elle travaille sur le fonds Paul Lacroix.
Dans Les Faux Saulniers, le narrateur nervalien raconte sa quête d’un ouvrage rare aperçu lors d’un voyage à Francfort, L’Histoire du sieur abbé-comte de Bucquoy, dans lequel il espère trouver la matière d’un récit historique pour son feuilleton du National. On s’attachera à étudier dans cette œuvre les indices d’une intertextualité qui va au-delà de la réactivation d’une source 292documentaire pour intégrer la dimension matérielle de l’objet-livre dans une pratique de réécriture bibliophilique.
In Les Faux Saulniers, the narrator standing for Nerval relates his search for a rare book seen during one of his trips to Francfort, L’Histoire du sieur abbé-comte de Bucquoy, which he intends to use as a historical material for his feuilleton in Le National. This paper aims at studying the signs of an intertextuality that goes beyond a mere documentary research and includes a reflection on the material aspect of the book as an object, resulting in an experience of bibliophile rewriting.
Gabrielle Chamarat, « Intertexte et création poétique. L’exemple de Swedenborg dans Aurélia »
Gabrielle Chamarat est professeur émérite à l’université de Paris – Nanterre. Elle a travaillé sur l’œuvre de Gérard de Nerval et publié L’Incendie du théâtre. Identité et littérature dans l’œuvre en prose de Gérard de Nerval (Paris, 1986), Nerval. Réalisme et invention (Orléans, 1997). Elle a fait paraître de nombreux articles sur Hugo, Balzac, notamment, et sur la question du réalisme xixe siècle.
Swedenborg est cité plusieurs fois. Dans Aurélia, il est fait allusion au théosophe suédois au début du texte ; il est présenté comme une référence majeure, à côté de Dante et d’Apulée. La vision nervalienne y est rapprochée des Mémorables swedenborgiens. Le mot sera repris pour titre au poème en prose qui sert de première clôture au récit. L’article étudie cette relation à la fois présente et difficilement isolable, en raison d’un travail d’estompe, de multiples intertextes et d’absorption.
Swedenborg is cited on multiple occasions. In Aurélia, an allusion is made to the Swedish theosopher at the beginning of the text; he is presented as a major point of reference alongside Dante and Apuleius. There, Nerval’s vision is reconciled with Swedenborg’s Mémorables. The word will be reused as the title of a prose poem, which serves as the first ending for the story. This article studies this relationship that is simultaneously present and difficult to isolate due to a process of attenuation, multiple intertexts, and absorption.
Vincent Bierce, « Le Marquis de Fayolle, un roman sous influence. Nerval lecteur de Bazac »
Vincent Bierce est agrégé de lettres modernes, enseignant en CPGE et docteur de l’ENS de Lyon. Sa thèse portait sur le sentiment religieux dans La Comédie humaine 293de Balzac. Il a coorganisé une journée d’étude en 2015 « Romantismes et croyances » et participé à l’ouvrage collectif, dirigé par F. Fix, Manger et être mangé (Paris, 2016).
Les réminiscences balzaciennes inscrites dans Le Marquis de Fayolle sont empruntées au roman historique Les Chouans (1829) ainsi qu’à d’autres textes de Balzac. Soit Nerval propose des variantes personnelles à partir de scènes tirées de textes précis, soit il aborde des thématiques rencontrées dans les romans balzaciens en les intégrant à la narration. Les croisements avec La Comédie humaine donnent à son roman inachevé la forme d’un dialogue imaginaire avec un auteur qu’il ne cessa pas d’admirer.
The numerous Balzacian echoes to be found in Le Marquis de Fayolle are derived from the historical novel, Les Chouans (1829), but also refer to other works by Balzac. Nerval either proposes a personal variant on scenes originating in specific texts, or he tackles themes found in Balzacian novels weaving them into the narrative. The elaborating crossings with different stories from La Comédie humaine make his unfinished novel a true imaginary dialog with an author he never ceased to admire.
Victoire Feuillebois, « Le récit de voyage et la traversée du conte. Reflets des Mille et Une Nuits dans “Les Nuits du Ramazan” »
Victoire Feuillebois, ancienne élève de l’ENS Paris, agrégée de lettres modernes, a soutenu en 2012 une thèse de littérature comparée intitulée « Nuits d’encre : les cycles de fictions nocturnes à l’époque romantique (Allemagne, Russie, France) ». Elle enseigne actuellement la littérature comparée à l’université Saint-Louis de Bruxelles.
Le narrateur du Voyage en Orient achève son périple dans la capitale de l’Empire ottoman avec le sentiment d’être face à une scène de théâtre. Les Mille et Une Nuits servent de clé pour pénétrer l’envers du décor. La référence instaure une logique de défamiliarisation qui contribue à percer la surface lisse que la ville oppose au regard. Dès lors se révèle la dimension magique d’une Constantinople secrète qui vient sceller l’épanchement de la mythologie nervalienne au cœur du récit de voyage.
The narrator’s Journey to the Orient ends his trip in the capital of the Ottoman Empire, in front of which he feels like he is standing before a theater. The Arabian Nights serve as a key to access the backstage of the scene: the text is used to defamiliarize the reader and help him pierce the plain surface that the city opposes to the traveler’s gaze. Hence, it reveals the magic of a secret Constantinople and allows Nerval’s mythology to diffuse itself in the structure of the travelogue.
294Fabienne Bercegol, « Nerval et Senancour, “rêveur[s] en prose” »
Fabienne Bercegol, ancienne élève de l’ENS Paris, est professeur de littérature française à l’université Toulouse – Jean-Jaurès. Ses travaux portent sur la littérature française du début du xixe siècle, et notamment sur Senancour dont elle a édité les Rêveries sur la nature primitive de l’homme (Paris, 1999), Oberman (Paris, 2003) et dont elle dirige l’édition des œuvres complètes.
Cet article établit la proximité des parcours littéraires de Senancour et de Nerval. Elle revient sur leur représentation du Valois et sur la rêverie primitiviste qu’il leur a inspirée. Elle montre que ces écrivains surnaturalistes se retrouvent dans la figuration mélancolique des « amours perdues ».
This article shows the proximity of Senancour and Nerval’s literary courses. It analyzes their description of Valois and the primitivist dream inspired by this country. Il shows that these supernaturalist authors share the same melancholic representation of the « loves lost ».
Virginie Tellier, « Polia et Aurélia, songes en miroir »
Virginie Tellier est ancienne élève de l’ENS Paris, agrégée de lettres modernes et docteur en littérature comparée. Elle est l’auteur d’une thèse intitulée « Le discours du fou dans le récit romantique européen en Allemagne, France et Russie ». Membre du comité de rédaction des Cahiers d’études nodiéristes, elle a codirigé puis dirigé deux numéros, consacrés à l’espace et à la langue de Nodier. Elle enseigne à l’École supérieure du professorat et de l’éducation de Lyon.
Le Songe de Poliphile tient une place particulière dans l’œuvre autobiographique de Nerval. Dans son Voyage en Orient, l’auteur y fait référence pour insister sur le divorce entre le rêve et le réel et ébaucher une poétique de l’autobiographie qui revendique la liberté de la création. Sylvie explore la théorie des trois figures de Vénus, tandis qu’Aurélia constitue l’aboutissement de l’appropriation nervalienne du Songe de Poliphile, qui éclaire d’un nouveau jour la folie du texte nervalien.
The Dreams of Poliphilus takes a particular place in Nerval’s autobiographical literary works. In Journey to the Orient Nerval quotes from it to highlight the rupture between the dream and reality and initiate autobiographical poetry claiming for the liberty of literary creation. Sylvie allows Nerval to explore the theory of three Venuses and Aurélia is the last Nerval’s appropriation of The Dreams of Poliphilus, which provides for a reconsideration of the meaning of madness of Nerval’s text.
295Jocelyn Vest, « “Trouver le bon calibre”. Nerval, Bürger et la poésie populaire »
Jocelyn Vest est agrégé d’allemand, et docteur en littérature française de l’ENS de Lyon. Sa thèse de doctorat portait sur la construction du personnage fantastique dans la littérature romantique française et allemande, à partir d’une comparaison entre Charles Nodier et Joseph von Eichendorff.
L’étude comparée des différentes versions que donne Gérard de Nerval de la ballade « Lénore » vise à évaluer dans quelle mesure l’écrivain français demeure fidèle au concept, central chez Bürger, de « popularité », dans son activité de traducteur comme dans sa pratique poétique.
This paper deals with Nerval’s several versions of the poem « Lenore » and aims to evaluate his fidelity to Bürger’s concept of « popularity » in his translations as well as in his poetry.
Capucine Echiffre, « Aspects du lyrisme nervalien. Nerval face à Heine »
Capucine Echiffre est doctorante en littérature comparée à l’université de Nantes. Ses recherches portent sur le modèle du Lied germanique (poétique et musical) dans l’espace francophone entre 1840 et 1914, et s’intéressent à ce titre aussi bien aux discours critiques qu’aux traductions et aux phénomènes d’acculturation dans la poésie francophone.
L’œuvre de Nerval entretient avec la poésie de Heine de nombreuses affinités. La traduction du « Lyrisches Intermezzo », parue en 1848 et accompagnée de présentations développées, en est une manifestation évidente, mais le début du travail de Nerval remonte au moins à 1840. On y retrouve des aspects majeurs de sa conception du lyrisme. Au-delà d’une simple confrontation à l’autre, une véritable interaction semble s’opérer, vecteur parmi d’autres du bouleversement de l’esthétique nervalienne.
Nerval’s work displays many affinities with Heine’s poetry. The most obvious piece of evidence for this is Nerval’s translation of the “Lyrisches Intermezzo”, published in 1848 with detailed presentations, but Nerval starts working on it at least in 1840. One can recognize in this article major aspects of Nerval’s conception of lyricism. Beyond a mere confrontation to the other, a true interaction seems to take place here, which played a part in the upheaval of Nerval’s aesthetics.
296Romain Benini, « Nerval et la chanson non folklorique »
Romain Benini est agrégé de lettres modernes, docteur en langue française et stylistique. Il est maître de conférences à l’université Paris-Sorbonne. Sa thèse propose une approche stylistique et métrique des chansons dites « populaires » imprimées à Paris entre 1848 et 1851.
Cet article observe la présence de la chanson non folklorique dans les poésies du jeune Nerval. Après un bref panorama des indices de cette chanson dans les poèmes d’avant 1830, on évoque le chansonnier Émile Debraux, contemporain de Nerval dont deux textes apparaissent dans la Couronne de Béranger, et qui a publié dans une autre couronne lyrique une chanson inédite de Gérard intitulée Les Pavés.
This paper tries to highlight the presence of a song tradition that differ from folk song in young Nerval’s poetry. After showing evidences of this tradition in Nerval poems before 1830, it introduces the song writer Émile Debraux, a contemporary of Gérard who published in a couronne lyrique a since-unpublished song of Gérard called Les Pavés.
Corinne Bayle, « Nerval et Hugo. La poésie comme langage funèbre »
Corinne Bayle est professeur de littérature française à l’École normale supérieure de Lyon, spécialiste de la poésie des xixe et xxe siècles. Elle a publié plusieurs ouvrages consacrés à Gérard de Nerval : La Marche à l’étoile (Seyssel, 2001), L’Inconsolé (Croissy-Beaubourg, 2008). Le dernier, Broderies nervaliennes (Paris, 2016), a ouvert la série « Gérard de Nerval » qu’elle dirige.
Cet article s’interroge sur le parallèle entre les deux recueils majeurs que sont Les Chimères (1854) et Les Contemplations (1856), prolongé par le récit d’Aurélia (1855), marqués par la présence obsédante de la mort et des morts, hantés par la croyance en la métempsycose. La comparaison fait apparaître l’inquiétude face au hiéroglyphe du réel et une méditation sur la disparition du divin qui inscrit la quête orphique en un vaste questionnement de la poésie comme langage funèbre.
This article deals with the parallel that can be drawn between the two major poetry books by Nerval (Les Chimères, 1854), Hugo (Les Contemplations, 1856), and Aurélia (1855), as they are both marked by the obessive presence of death and the Dead, haunted by the hieroglyphics of reality. They both constitute a form of meditation on the disappearance of the divine thereby inscribing its orphic quest within a vast questioning of poetry as the language of mourning.
297Gaëlle Loisel, « Généalogie du drame moderne. Nerval lecteur de Shakespeare »
Gaëlle Loisel, ancienne élève de l’ENS de Lyon, est maître de conférences en littératures comparées à l’université Clermont Auvergne. Elle a consacré sa thèse de doctorat intitulée « La musique au défi du drame » à la réception du théâtre shakespearien par Hector Berlioz. Ses travaux portent sur les rapports entre littérature et arts et sur l’histoire et les théories esthétiques des romantismes européens.
Si Nerval est surtout connu pour son œuvre poétique et fictionnelle, il est aussi auteur et grand amateur de théâtre. Dans les années 1830-1840, il publie de nombreux feuilletons de critique dramatique dans La Presse, L’Artiste ou La Charte de 1830, et participe ainsi aux débats sur la réforme des genres dramatiques en France. Cet article étudie la façon dont Nerval recourt à la référence shakespearienne pour défendre sa vision du théâtre.
Nerval is best known for his poems and his works of fiction, but he was also a playwright and showed a great interest in theatre. In the 1830–40s, as a critic, he reviewed plays in periodicals such as La Presse, L’Artiste or La Charte de 1830. He thus took part in the debates about the reform of the French dramatic genres. This article studies the way Nerval used the Shakespearean reference to express his ideas on theatre.
Victoire Feuillebois, « Imiter Dickens ? L’autre face du réalisme anglais dans Les Nuits d’octobre »
L’article revient sur le statut de la référence à Dickens : si le narrateur nervalien présente la lecture du romancier anglais comme stimulus de son exploration des bas-fonds parisiens, il renonce à l’imitation pour un voyage digressif marqué par la rêverie et l’échec de l’observation objective. Cette dynamique, souvent interprétée comme la critique du réalisme, distingue un autre réalisme, contribuant à la tentative de proposer un point de vue qui laisse place au subjectif au cœur du réel.
This article is an attempt to reread how Nerval’s reference to Dickens works: Nerval’s narrator suggests that reading a paper by Dickens gives the impetus to his exploration of the Parisian slums, but indeed he discards rather quickly this so-called “realistic” frame to take on a digressive journey where the power of dream is opposed to objective examination. This dynamic is often interpreted as a criticisme. However, it contributes to the narrator’s attempt to mix reality and dream.
298Aurélie Moioli, « Images de l’histoire universelle. Gérard de Nerval et Ugo Foscolo »
Aurélie Moioli est maître de conférences en littératures comparées à l’université de Nice, membre du CTEL. Elle travaille sur les enjeux poétiques et politiques du récit de soi dans les romantismes européens et notamment dans les œuvres de Jean Paul, d’Ugo Foscolo, de Stendhal et de Gérard de Nerval auxquelles elle a consacré sa thèse de doctorat.
L’article compare les œuvres de Nerval et de Foscolo qui réfléchissent l’état du monde naturel et social après les révolutions. Sans s’être lus, ces auteurs ont en commun un imaginaire cyclique et catastrophique de l’histoire universelle hérité en partie de la philosophie de Vico.
This article compares the works of Nerval and Foscolo which reflect on the state of the natural and social world following revolutions. Although neither writer had read the other’s work, both draw on a cyclical and catastrophic vision of universal history, inherited from Vico.
Sarga Moussa, « Langues et cosmopolitisme dans le Voyage en Orient »
Sarga Moussa est directeur de recherche au CNRS, membre de l’unité THALIM (« Écritures de la modernité », université Sorbonne nouvelle – Paris 3), spécialiste du récit de voyage au xixe siècle. Il codirige avec Daniel Lançon la collection « Vers l’Orient » (ELLUG) et coorganise le séminaire « Littérature et cosmopolitisme » à l’ENS Paris. Il a publié récemment avec Michel Murat, Poésie et orientalisme (Paris, 2015).
L’Orient ottoman représente pour Nerval une expérience cosmopolitique qui s’oppose à la monotonie de l’Europe. La multiplicité des langues joue un rôle fondamental. Cette expérience est double : si les incompréhensions et les malentendus culturels sont légion au Caire et sur le bateau vers Beyrouth, Constantinople est le lieu d’une profusion linguistique heureuse. Le Voyage en Orient est alors initiation, celle de la progressive acceptation d’une Babel réconciliée dans son hybridité même.
The Ottoman empire represents for Nerval a cosmopolitan experience opposed to the monotonous Europe. The multiplicity of languages plays a key role. This experience is ambivalent: whereas the narrator’s stay in Cairo and his boat trip to Beyrouth offers plenty problems of communication, Constantinople is a place for happiness through linguistic profusion. The Journey to the Orient is then an initiation to the gradual acceptation of a reconciliated Babel in its own hybridity.
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-06618-7
- EAN : 9782406066187
- ISSN : 2258-4943
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-06618-7.p.0291
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 27/12/2017
- Langue : Français