Glossaire
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Musique et Littérature en Guyane. Explorer la transdiction
- Pages : 293 à 304
- Collection : Perspectives comparatistes, n° 74
- Série : Littératures et musique, n° 7
Glossaire
Abréviations des sources :
AF |
Académie Française, Dictionnaire, 9e édition. |
C |
Centre national de ressources textuelles et lexicales, Portail lexical, lexicographie. |
CM |
Connaissance de la musique [dictionnaire], Bordas. |
PA |
Passé amérindien, 2000 ans d’histoire sur le Sinnamary (Guyane). |
Abattis : « xiie siècle. Action d’abattre ; résultat de cette action. » (AF) « Culture sur brûlis familiale de Guyane. » (Sirder)
Afterbeat : procédé consistant à placer des accents sur les temps faibles, les 2e et 4e temps d’une mesure à 4/4, le 1er temps étant nommé downbeat. (Cuny, 2009, p. 386) Voir aussi contramétrique
Aléké : « l’aléké est né dans les années 1950, quand les Marrons Njuka se mirent à mélanger les formes musicales existantes (…) avec des éléments de la musique créole surinamaise provenant de la région côtière. Depuis toujours, c’est une musique pour les jeunes. » (Bilby, 2001, p. 1, 2012, p. 12)
Aluku : voir Bushinenge
Amérindien : les peuples dits autochtones sont les Arawak (ou Lokono), Ka’lina (ou Galibis), Palikur, Teko (ou Émerillons), Wayana, Wayãpi (ou Oyampi).
Approuague : fleuve de Guyane ayant connu une ruée vers l’or au début du xxe siècle.
Arawak : voir Amérindien
Aria : air d’opéra, en général précédé d’un récitatif.
Baboun : « singe hurleur roux, alouatta seniculus. Malgré leurs cris pouvant paraître effrayants, ce sont des animaux très paisibles » (Hansen, p. 149)
Bamboula : voir Gwoka
Baraguoin : « xive siècle, barragouyn, “étranger, barbare” ; xvie siècle, d’abord au sens de “langue étrangère”. Probablement emprunté du breton bara gwin, “pain (et) vin”. Fam. Langage incorrect et inintelligible. » (AF)
Barcarolle : « originaire de Venise où, sous le nom de “gondoliera”, elle accompagne le travail des gondoliers » (CM, p. 82), avec un accompagnement ternaire répétitif.
Batuque et semba : « noms donnés à des danses africaines d’origine bantoue, caractérisées par l’umbigada (les deux partenaires sexuels se donnent un coup de ventre, nombril contre nombril : semba en Afrique). » (Bastide, 1958, p. 413)
Beat : temps, pulsation, unité de mesure.
Bélè, belair. « Le bélé (ou belair), surtout répandu dans le nord de la Martinique, où se concentraient
294la plupart des grandes plantations, constitue l’équivalent local du gwoka. » (Leymarie, 1996, p. 57-61) « Le Bèlè est repris par la génération des années 70 et devient une pratique emblématique qui incarne l’identité martiniquaise. » (Jean-Baptiste, 2008, p. 62)
Bélia : « originaire de Martinique, est une danse de couple mimant la plantation du manioc » (Leymarie, 1996, p. 184).
Biguine : mélange de jazz instrumental et de musique martiniquaise née dans les années 1920.
Binaire : « musique basée sur une mesure dont les temps sont divisibles par deux ». (CM, p. 104)
Blue note : « Une blue note est une note acide, [une] dissonance harmonique. » (1915, cité par Cuny, p. 31) « Inflexions caractéristiques du blues, à sonorité bimodale (mineur dans du majeur), comprennent l’abaissement de la 3ce, de la 7e et de la 5te. » (Siron, 1992, p. 728)
Bois-canon, Diapapaye (en saramaka) : arbre tropical creux utilisé pour faire des sons. Autre nom : bois-trompette, car des tribus d’Amazonie utilisent ses branches à cet effet.
Boni : voir Bushinenge
Brega : musique du Nord du Brésil, originaire de Belem. Née dans les années 1980, était coiffé sous ce vocable (signifiant « ringard ») les musiques de mauvais goût. Devant son succès, cette ethno-pop sentimentale a perdu son sens péjoratif et désigne un rythme, une tenue vestimentaire, un mode de pensée.
Bruitisme : intérêt croissant depuis le xxe siècle pour le bruit, dans les musiques contemporaines, expérimentales, industrielles, punk, rock, noisy-pop, metal, jazz… Émanation du futurisme. (Castanet, 2007)
Bushinenge : Marrons, Noirs Marrons de Guyane ; ceux-ci préfèrent se nommer Busikondé Sama. « [Ce vocable] permettait, jadis, de désigner ces peuples comme étant des sauvages qui se sont détournés des voies civilisatrices de leurs maîtres, en devenant des “Nègres des bois” ». (Anakesa, 2008, p. 2)
Call-and-response : « dans la musique africaine, (…) un meneur chante une phrase à laquelle répond un chœur. La phrase du chœur est un refrain [clonique], suivie d’une nouvelle phrase proposée par le meneur. Cette forme de questions/réponses (Call-and-response pattern) se trouve aussi bien dans le blues que dans les services religieux des églises baptistes. On la retrouve dans le jazz avec les riffs ou les échanges de 4/4, ainsi que dans de nombreuses autres traditions orales. » (Siron, 1992, p. 45)
Cachiri : « boisson fermentée amérindienne à base d’un manioc spécifique appelé cachiri » (Guyane…, p. 60)
Câpre, câpresse : voir métissage
Carbet : « habitation traditionnelle amérindienne de Guyane, sans porte ni ferrure » (PA)
Carnaval : « dès le 6 janvier, jour de l’épiphanie, la Guyane vit au rythme du Kannaval, qui dure un ou deux mois. Des bals fleurissent partout. (…) Tout le monde participe activement à l’évènement [du mercredi] au dimanche, dans les dancings [chez Nana, chez Polina…], les défilés… » (Désiré, 2006, p. 109-110)
Cassique cul jaune, cul-rouge : passereau tropical d’Amérique du Sud, niche en colonie.
295Cépérou : fort dressé dès l’origine (1643) sur la colline dominant la future Cayenne ; Cépérou est le nom du chef amérindien ayant vendu ce terrain.
Cha-cha : « hochet en tôle avec de la grenaille à l’intérieur. » (Leymarie, 1996, p. 184)
Charango : « instrument répandu chez les indiens de Bolivie, du Pérou, [et d’Argentine] : petite guitare à cinq cordes doubles dont la caisse, à dos bombé, est constituée d’une carapace de tatou. » (Tranchefort, 1980, I, p. 191)
Chorus : « mélodie de base en jazz. » (CM, p. 536) « Solo entier d’un instrument, comprenant plusieurs cycles harmoniques. » (Siron, 1992, p. 729)
Cinquillo : « cellule rythmique originaire de Saint-Domingue. » (Roy, 1998, p. 180). Ce rythme (noire-croche-noire-croche-noire, dans une mesure à quatre temps), est joué par le ti-bwa dans le kasékò guyanais, le bèlè martiniquais (Jean-Baptiste, 2008, p. 184, 205) où il peut y avoir adjonction d’un temps.
Clave : formule rythmique latino-américaine (Roy, 1998, p. 180). Elle superpose deux entités : la mesure binaire, et le tresillo ternaire. L’effet est « polyrythmique ». On retrouve ce rythme un peu partout en Caraïbe, dans le grajé guyanais, le gwoka de Guadeloupe, le bèlè de Martinique (Jean-Baptiste, 2008, p. 188) ; il est présent aux débuts du jazz (Villanueva, p. 721-722).
Climax : « terme d’une progression, point culminant. » (C)
Coata, kwata : « Atèle, singe araignée. De grande taille, au pelage long entièrement noir » (Hansen, p. 25)
Cochon bwa, cochon marron, pecari : Tayassu pecari, cochon sauvage ; « il rappelle le sanglier européen » (Guyane, inventaire…, p. 286) « pécari à lèvre blanche, le pécari à collier est plus petit » (Hansen, p. 128-129)
Cocotte, chanson de cocotte : terme onomatopéique, poule ; familier, veilli, « femme légère, femme entretenue » (AF) ; c’est une mulâtresse servant de maîtresse. « Chanson en créole (ou plus rarement en français créolisé) qu’écrivait les Blancs créoles à l’époque esclavagiste, notamment à Saint-Domingue. » (Confiant)
Complexité (théorie de la) : « Ce n’est pas tant la multiplicité des composants, ni même la diversité de leurs interrelations, qui caractérisent la complexité d’un système (…). C’est l’imprévisibilité potentielle (non calculable a priori) des comportements de ce système, liée en particulier à la récursivité qui affecte le fonctionnement de ses composants, suscitant des phénomènes d’émergence. » (Diebolt)
Condomblé : « nom donné à la religion africaine au Brésil. » (Bastide, 1958, p. 413)
Contramétrique : « l’articulation du rythme est dite contramétrique lorsque l’occurrence des accents ou des changements de timbre se produit pour l’essentiel à contretemps. » (Arom, 2007, p. 116)
Coolie : « nom donné aux Hindous qui s’engagent pour travailler dans la colonie au xixe siècle siècle. Péjoratif à l’origine, le terme coolie désigne de nos jours toutes les personnes d’origine indienne. » (Sirder). Voir aussi métissage
Créole : « emprunté, par l’intermédiaire de l’espagnol, du portugais crioulo : “métis, Noir né au Brésil, serviteur né dans la maison”. Originellement, 296personne de famille européenne, née dans une des anciennes colonies des régions tropicales de l’Amérique et de l’océan Indien, et plus particulièrement aux Antilles. Par extension, toute personne née dans ces régions, quelle que soit son ascendance. » (AF)
Créolisation : « la créolisation est la mise en contact de plusieurs cultures ou au moins de plusieurs éléments de cultures distinctes, dans un endroit du monde, avec pour résultantes une donnée nouvelle, totalement imprévisible par rapport à la somme ou à la simple synthèse de ces éléments. On prévoirait ce qui donnera un métissage, mais non une créolisation. » (Glissant, 1997, p. 37) « La créolisation musicale révèle des trajectoires sinueuses, non linéaires et complexes au sein desquelles les stratégies de production, les conduites d’écoute et les critères esthétiques procurent au genre musical, une signature régionale particulière. » (Desroches, 2012, p. 7)
Crique : « petit cours d’eau. » (PA) « 1. de l’anglais creek, dont le sens est respecté, désigne en Guyane un cours d’eau d’importance secondaire qui sillonne la forêt et les savanes. 2. (La Crique) Désigne un quartier de la banlieue Sud de Cayenne construit sur la rive gauche du Canal Laussat. » (Sirder)
Cymbalisation : « chant de la cigale mâle ou stridulation, produit par des membranes bombées, les timbales ou cymbales placées à la base de l’abdomen. » (Meyer, 2013)
Da : « la Da, ou nain-nain (ou nain-nain batin-me) était la personne choisie par la maîtresse (“la tetêche”) pour s’occuper des enfants et diriger la maison. » (Cherubini, p. 169)
Dancing : salle de danse, chez Polina, chez Nana à Cayenne, ouverte pendant le carnaval.
Débòt : « [danse] apportée par des immigrants de Sainte-Lucie à la fin du xixe siècle. » (Leymarie, 1996, p. 184)
DJing : art sonore du DJ, Disc Jockey, personne qui sélectionne et diffuse la musique dans les soirées privées ou les clubs de danse.
Djuka : voir Bushinenge
Dolo : « morale, précepte guyanais », proverbe. (Sirder)
Doudou : (redoublement de doux) est une « expression tendre donné à une femme. » (C)
Doudouisme : « Ce fut, désespérément, aux yeux des appréciations militantes postérieures, une écriture régionale, dite doudouiste, donc pelliculaire : autre manière d’être extérieure. (…) Folklorisme et doudouisme devenaient les chefs d’accusation des nouveaux procureurs de la Culture authentique. » (Bernabé et al, 1989, p. 15-16, 34)
Échappée : voir métissage
Enté, forme entée, enture : greffe d’un fragment d’une musique dans une autre musique, « procédé de composition du xiiie siècle apparenté au procédé liturgique du trope consistant en l’interpolation dans les voix supérieures d’un motet (…) des paroles et de la musique d’un refrain de ballade, de rondeau ou chanson de trouvère. » (CM, p. 339)
Entremêlement : « la créolisation (…) est l’un des modes de l’emmêlement » (Glissant, 1990, p. 103). « L’entremêlement suggère le fil, tout comme le métissage ou le tissage. Mais là où le tissage est prévisible, 297l’entremêlement est désordonné et hasardeux. » (Tamby, 2011, p. 52)
Ethos : du grec, caractère, manière d’être, « lien particulier entre la musique et l’âme ». (CM, p. 357)
Featuring : « figurer » en anglais. Feat : « avec ». Tel artiste feat (présente) tel autre. Est utilisé dans l’industrie musicale lorsqu’un artiste joue avec un autre, intervient dans un remix.
Figuralisme : « par ce terme, on entend couramment, de nos jours, l’utilisation dans la composition musicale de groupes de notes ou figures dont la disposition caractéristique et l’effet suggestif sont destinés à évoquer chez l’interprète et l’auditeur une image, un mouvement, un sentiment ou une idée exprimés par le texte qui est mis en musique ou qui inspire celle-ci. » (CM, p. 374)
Flow : en rap, en slam, débit du chant, des paroles, allure rythmique, mélodique propre à chaque toaster. Le flux de paroles en rap possède le même nombre de syllabes, en général 4 par pulsation. Il est donc dépendant de la voix, de l’accent personnel ou communautaire, et des figures de style.
Galibis : voir Ka’lina
Georgetownien : personne venant de Georgetown, et par extension, du Guyana.
Gragé : « lente danse avec de gracieuses figures de style exécutée lors de la préparation de la farine de manioc [importée par les antillais au moment de la ruée vers l’or vers 1894]. » (Leymarie, 1996, p. 183-184)
Growl : grondement, grognement musical, en jazz, à la voix ou aux instruments (chanter, crier dans l’embouchure, et autres techniques).
Gwoka : « En Guadeloupe, les chants et danses des esclaves des plantations, scandés par des [tambours Ka] engendrèrent un genre musical appelé gwoka (gros quart). Les séances de tambours étaient baptisées bamboula ou léwoz. » (Leymarie, 1996, p. 57-61)
Hocco : « crax elector. Gros oiseau au plumage presqu’entièrement noir brillant. Parfois confondu avec le Caracara (Cancan), petit rapace sombre très bruyant. » (Hansen, p. 137)
Holler : « en anglais, cris, braillements : interjections vocales brèves utilisées dans les champs (field hollers) ou par des vendeurs ambulants (street hollers). » (Siron, 1992, p. 45)
Iambe : « mètre grec appelé iambe (brève-longue). » (CM, p. 921)
Jé farin, Jet-farine : figure de carnaval. Tout blanc, « il se met à courir après [le public] afin de lui jeter de la farine » (Mauffret, 2005, p. 67)
Kaladja : l’un des sept rythmes du gwoka ou léwoz en Guadeloupe, « triste et lent, parfois joué pour les veillées mortuaires. » (Leymarie, 1996, p. 59)
Kalawachi, Kalawasi : sorte de maracas kal’ina réservé aux femmes.
Ka’lina : voir Amérindien
Kamougué : « est rythmé par deux longs tambours en bois creux sur lesquels un batteur est assis à califourchon tandis qu’un autre frappe le corps du tambour avec des ti-bwa. » (Leymarie, 1996, p. 184)
Kammza : pas et attitudes pour tenir le cavalier en haleine. Voir aussi Nika
298Kasékò : « (casser le corps), danse de la Guyane française, ou opo poku : “open beat”, [au Surinam] mélange de calypso, de kawina et de musique marron dansé en couple pour les anniversaires, les mariages et d’autres fêtes ». (Leymarie, 1996, p. 182)
Kawina : en saramaka « vibration, ce qui vibre et fait vibrer. (…) Musique populaire de divertissement, le kawina est d’essence traditionnelle. [Le groupe] précurseur, en Guyane, a été Spoity Boys. » (Anakesa, 2012, p. 1)
Krak, kraké, krakèr : « Krak : Mensonge, plaisanterie, surhomme. Kraké : Craquer, crisser, grincer, mentir. Krakèr : Menteur. » (Barthelemi, 1995, p. 119)
Kwa-kwa : « planches de bois ou petits bancs frappés avec des baguettes (…) En Guyane française, ils peuvent être frappés par plusieurs musiciens. » (Leymarie, 1996, p. 181)
Kwinti : voir Bushinenge
Lanciers (quadrille des) : quadrille formé de cinq contredanses.
Layon : « petit sentier forestier » (PA)
Leitmotiv : motif musical faisant référence à une idée, un personnage, un sentiment, structurant les opéras depuis Richard Wagner.
Léròl : « joué par trois tambours et un chacha léròl, calebasse remplie de plombs, ressemble au quadrille des lanciers. » (Leymarie, 1996, p. 184)
Léwoz : voir Gwoka
Lied : chanson en allemand, en général accompagnée au piano.
Lindy-hop : ou Jitterbug, danse née à Harlem dans les années 1920, proche du boogie-woogie, se réalisant sur des musiques de style swing.
Mainstream : courant musical principal, médian, synthétique ; “ventre mou” du jazz.
Maïpouri : tapir de Guyane.
Maqâm : « Nom générique principal des modes arabo-irano-turcs et assimilés » (Larousse de la musique). Terme controversé comme celui d’échelle et de mode musical (Beyhom, 2010, p. 3).
Maraké : « rituel de passage, de régénération et d’alliance [chez les Wayana et les Apalai]. Il s’agit pour ceux qui y postulent de sortir de l’enfance, de quitter l’aspect du bébé au cours de nuits de musiques, de danses et d’absorption de grandes quantités de cachiri (une boisson fermentée à base de manioc), rythmées par les chants du kalawu, après avoir passé sans ciller l’épreuve d’application de fourmis et de guêpes sur l’ensemble du corps sauf la tête ». (Parc amazonien de Guyane, 2013)
Marouane, maraone : groupe amérindien aujourd’hui « totalement disparu » (Hurault, 1965, p. 610), résidant sur l’Oyapock et l’Approuargue.
Marron : « 1. [en parlant d’un animal domestique] qui, s’étant échappé, est retourné à la vie sauvage. 2. Par analogie [en parlant d’un esclave noir des colonies d’Amérique, notamment] : qui s’est enfui dans les bois afin de vivre en liberté. » (C) « [Les marrons] constituèrent six nations au nord de l’Amérique du Sud, résultat de plus d’un siècle d’adaptation forcée à la forêt tropicale, et dont le style de vie était directement calqué sur celui des sociétés d’Afrique Occidentale. Ces nations vivent comme des états semi-autonomes au sein de l’État surinamais, chacune d’elle ayant son propre roi. » (Carvalho). Voir aussi Bushinenge
299Marronnage : Lowé-téi en Bushinenge (Moomou, 2004). « Action, pour un esclave, de s’évader. » (CNSPT) « État d’un esclave marron. » (AF)
Maskililis : « La croyance est générale dans toute la Guyane ; ce sont des nains voyageant la nuit en bande (…) ; ils enlèvent les enfants [et ceux] qu’ils ramènent ne savent plus parler ; on cite de nombreux exemples de ces faits. » (Deyrolle, 1916, p. 160)
Massac : devinette guyanaise, pour « réveiller » le conte. « – Massac ! Massac ! dit Kariakou. – Kam ! répondit Tortue, suivant la formule consacrée. C’est, en effet, par ces paroles que débute une devinette ou massac. Et le jeu commence par une série de questions invariablement les mêmes. » (Damas, 1943, « Bombances »). Voir aussi Révéyé
Mataway : voir Bushinenge
Mato : « le mato, par lequel débute le puu baaka [levée de deuil] – tard la nuit –, est une séance de contes. Elle met en scène des conteurs traditionnels rivalisant d’imagination et de mordants récits, souvent humoristiques, au milieu d’une foule assemblée sous l’abri mortuaire, à la lueur d’une lanterne. Ces récits aboutissent à des interventions des tambourinaires alliés à des chants et à la foule répondant au signal musical collectif. » (Anakesa, 2008, p. 8).
Mayouri : « mot créole définissant un travail réalisé collectivement pour s’entraider. » (Sirder)
Mazouk : « la Mazouk, nom créole de la Mazurka, est vive, alerte. Elle plaît parce que les couples peuvent simuler toutes les ruses de l’amour, à l’exception de l’acte sexuel. C’est la danse de compensation » (Rosemain, 1986). « Le mazouk, issu de la mazurka, possède également une mesure ternaire, avec accent sur le 2e temps, et structure tripartite » (Leymarie, 1996, p. 63).
Mazurka : « [danse polonaise ternaire rapide qui] se caractérise par un déplacement de l’accent sur les temps faibles de la mesure (2e et 3e temps), même dans les cadences, par l’abondance de triolets, un rythme pointé et de grands écarts mélodiques » (CM, p. 592).
MCing : art oratoire du MC, Maître de cérémonie, personne chargée de l’animation dans les sound systems, les clubs de danse, aux côtés du DJ ; aujourd’hui, chanteur de rap.
Mesure irrégulière ou asymétrique : mesure constituées d’autres types de mesures, ce qui fait alterner le binaire et le ternaire, ou produit l’effet d’une note ajoutée, par exemple 5/4 (= 3/4 + 2/4) ou 2,5/4 (= 2/4 + croche).
Métis, métisse : voir métissage
Métissage : Auxence Contout (1999, p. 7-8) donne ce « tableau des croisements » pour la Guyane : « On y trouve le mamelouk (blanc et métisse), l’échappé coolie (nègre et hindoue), l’échappé chinois (négresse et chinois), l’échappé amérindien (amérindien et noire), la peau di laite (pigment très clair), la peau calvair (beau noir luisant), le mulâtre (blanc et noir), le quarteron (mulâtre et blanche), le câpre (mulâtre et noire), le griffe (câpresse et noir), le sacatra (griffonne et noir), le chabin (sang mêlé tirant sur le roux, blond, roussâtre, roux ardent, rouquin, teint clair). »
Métro : abréviation de métropolitain ; désigne par extension les Blancs en Guyane.
300Mode : « répartition des intervalles dans l’octave type, prise de tonique à tonique » (Larousse en ligne). Notion toutefois instable et critiquée (Beyhom, 2010, p. 3).
Morne : « colline » aux Antilles (PA). On dit « montagne » en Guyane.
Mouvement : « synonyme de morceau, employé pour désigner chacune des parties successives d’une [œuvre musicale]. » (CM, p. 645)
Mulâtre, mulâtresse : voir métissage
Nana : « Chez Nana », « surnom donné à l’ancienne propriétaire du “Soleil Levant” à Cayenne, grande salle de bal pendant le carnaval. » (Sirder)
Neg’Marrons : figure du carnaval. Recouvert de suie de charbon et d’huile, nu avec un pagne, un bandeau rouge, une graine d’awara dans la bouche, « il effraye le spectateur par son allure et son côté extrêmement salissant » (Mauffret, 2005, p. 67).
Nègres Marrons : voir Bushinenge
Négriste, negrismo : le négrisme est à la Caraïbe hispanophone ce que Harlem Renaissance est aux États-Unis et la négritude à la Francophonie ; ne pas confondre avec le courant politique italien du même nom. « Négriste » est parfois utilisé comme qualificatif de négritude.
Négritude : « mot formé par des écrivains réunis autour de Léopold Sédar Senghor et d’Aimé Césaire. Ensemble de traits culturels, de valeurs spirituelles et morales, de modes de pensée et d’expression propres aux différents peuples noirs ; sentiment d’appartenance à la civilisation négro-africaine. » (AF)
Nika : « mot créole issu de l’africain, entrechat, écart brusque » (Barthelemi, 1995, p. 16, 146). « Le kasékò étant une danse de séduction, les cavaliers se doivent de montrer leur virilité à leurs cavalières par leurs Nika. Les Nika sont une série de gestes effectués par les danseurs durant leurs évolutions. » (www.kaseko.fr) Voir aussi Kammza
Onomastique : « branche de la lexicologie qui étudie l’origine et la formation des noms propres. » (AF)
Onomatopée : « formation d’un mot par imitation d’un son, d’un bruit censé évoquer l’être ou la chose que l’on veut désigner. » (AF)
Oraliture : « [les haïtiens] désignent ainsi une production orale qui se distinguerait de la parole ordinaire par sa dimension esthétique (…). Il ne s’agit pas, en fait, de passer de l’oral à l’écrit, comme on passe d’un pays à un autre ; il ne s’agit pas non plus d’écrire la parole, ou d’écrire sur un mode parlé, ce qui serait sans intérêt majeur ; il s’agit d’envisager une création artistique capable de mobiliser la totalité qui nous est offerte, tant du point de vue de l’oralité que de celui de l’écriture. » (Chamoiseau, 1994, p. 157-158)
Orchestre de danse : « autrefois, des formations consistant en violoncelle, violon, banjo, chacha, sillac, triangle, tambour et caisse claire animaient les fêtes et bals avec des quadrilles des lanciers, des polkas, des valses et des mazurkas. (…) À partir des années 30 surgissent, comme à Fort-de-France et à Pointe-à-Pitre, des orchestres de danse dits “de bastringue”, avec violon, clarinette, flûte, instrument à piston et percussion, qui interprètent des mazouks et des biguines. » (Leymarie, 1996, p. 63, 185)
301Ostinato : « de l’italien, obstiné, élément mélodique et/ou rythmique constamment répété » (Siron, 1992, p. 733). « Diffère de la simple répétition par le fait qu’il se déroule en même temps que changent d’autres éléments musicaux. » (CM, p. 770)
Oua-oua, wa-wa : sourdine de trompette, et d’autres cuivres, qui peut être utilisée en déplaçant la main devant l’orifice afin d’imiter la parole.
Oyampi : voir Wayãpi
Palikur : voir Amérindien
Paramaka, Paamaka : voir Bushinenge
Paré-masqué (bal) : « “le bal paré-masqué” a lieu pendant le carnaval. Au cours de ce bal, qui se déroule le samedi soir, les femmes déguisées et masquées (les touloulous) sont maîtresses d’un jeu de rôle qui laisse les cavaliers à la merci de leur choix et de leur facétie. » (Belfort-Chanol, 2000)
Paresseux : mammifère arboricole d’Amérique tropicale.
Parsou, unau, parsou mouton : paresseux à deux doigts.
Pécari : voir Cochon bwa
Piaye, piayeur : « un mauvais sort est jeté par le piayeur (sorte de sorcier). » (Sirder)
Piké-djouk : mode de danse guyanais lors du carnaval.
Placer : « mine à ciel ouvert où l’on extrait de l’or. » (Sirder).
Pluriac, poliarc : « dans l’arc simple, la corde unique relie les deux extrémités d’une tige flexible. [Forme évoluée], le pluriac est essentiellement africain (…) : accompagnement de la marche, le pluriac intervient aussi bien dans les incantations magiques, et particulièrement au cours de séance de guérison. » (Tranchefort, 1980, I, p. 129, 132)
Polyrythmie : « superposition d’éléments rythmiques indépendants » (Siron, 1992, p. 733), par exemple un rythme binaire et un rythme ternaire, l’intérêt étant le “jeu” entre les accents. L’effet global rappelle l’interaction dans un système complexe. (Darbon, 2007a) « [Dans les] musiques traditionnelles africaines, symétrie et asymétrie – principes contradictoires en apparence – sont en interaction permanente [et procèdent] de la contramétricité. Dans ce contexte, une attention particulière doit être portée aux structures de type hémiolique [rapport de 2 : 3]. » (Arom, 2007, p. 116-117)
Preaching : prédication, sermon, action de prêcher.
Pulsation : « point d’impact régulier qui sert d’étalon et de référence pour construire les différentes valeurs rythmiques. » (Siron, 1992, p. 734)
Quadrille : « danse d’origine française, issue de la contredanse, particulièrement en vogue au début du xixe siècle. Elle était dansée par 4 couples au moins, qui se déplaçaient en carré, et comprenait ordinairement 5 figures (…) de 32 mesures chacune, écrites alternativement en 2/4 ou à 6/8 sur des mouvements assez rapides. La musique consistait souvent en arrangements de pièces instrumentales ou d’airs d’opéras et d’opérettes à la mode. » (CM, 865). Voir aussi Lanciers (quadrille des)
Récitatif : en musique classique, en particulier l’opéra, placé avant chaque air, afin de faire avancer l’action. « Chant librement déclamé dont la ligne mélodique et le dessin rythmique suivent les inflexions naturelles de la 302phrase parlée. En donnant la priorité au texte littéraire, le récitatif s’oppose aux formes ayant une structure musicale déterminée. » (CM, p. 877)
Reliance : « par opposition au mode de penser traditionnel, qui découpe les champs de connaissances en disciplines et les compartimente, la pensée complexe est un mode de reliance. » (Morin / Vallejo-Gomez, 2008, p. 249)
Remix : version modifiée d’une chanson souvent utilisée par les DJ.
Repons, responsorial : « refrain repris par le chœur, alternant, (…) avec les versets donnés par un soliste » (C).
Revéyé (conte créole) : « les différentes formules du conte utilisées servent à “réveiller” le conte, afin d’éviter que “Lasistans” appelée aussi “la cour”, autrement dit, l’assistance ne s’endorme. Pour ce faire, le conteur utilise des techniques de communication basées sur le dialogue. » (Belfort, 2012, p. 4)
Rhombe : instrument préhistorique, utilisé en Afrique ou par les Amérindiens ; pièce de bois ou d’os qu’on « fait tournoyer dans l’air autour de la tête » ce qui « crée un vrombrissement », souvent pour des rituels magiques. (Tranchefort, 1980, II, p. 12)
Riddim : de l’anglais rhythm, en patois jamaïcain, ligne de basse d’une chanson reggae susceptible d’être réutilisée voir déformée pour servir d’autres chansons.
Riff : « courte phrase à caractère rythmique, que l’on répète, souvent avec insistance » (Sion, 1992, p. 734), dans le jazz, le funk, le rock.
Ritournelle : « de l’italien ritornello, retour. (…) Air répété invariablement, à satiété. » (CM, p. 896)
Romance : « air sur lequel on chante un petit poème du même nom, divisé par couplets, duquel le sujet est pour l’ordinaire quelque histoire amoureuse et souvent tragique. » (Rousseau, Dictionnaire de musique, 1767, in CM, p. 897)
Roucouyenne : voir Wayana
Rythme : « écoulement des sons et des silences dans le temps (…) : d’une part la durée des événements musicaux (la rythmique), d’autre part l’organisation cohérente du temps en unités de temps (la métrique). » (Siron, 1992, p. 734)
R&b : rythm and blues ; sous cette abréviation, la résurgence actuelle et lointaine de ce style.
Sample : en anglais « échantillon », est un extrait de musique servant à une nouvelle composition musicale.
Sanpula : « le tambour sanpula est fabriqué à partir de bois de cèdre, d’acajou ou de grignon sur lequel est tendue une peau de biche, de jaguar, de pakila ou cariacou. » (Joseph, 2012)
Saramaka, Saamaka : voir Bushinenge
Scat : « mode de jeu vocal qui consiste à se servir d’onomatopées à caractère rythmique, imitant les inflexions du jeu instrumental. » (Siron, 1992, p. 735)
Scratch, scratching, scratcheur : effet produit en modifiant manuellement la vitesse de lecture d’un disque vinyle, en avant et en arrière.
Semba, voir Batuque
Shuffle : « de l’anglais, mélange, confusion, rythme “croche pointée – double croche” (joué par la cymbale dans le jazz mainstream). » (Siron, 1992, p. 735) Apparenté au swing.
Singe atèle, singe araignée : voir Coata
Sitar : instrument à cordes pincées comparable au luth.
303Skaz : de skazat, raconter et rasskaz, courte histoire ; désigne dans la littérature russe une forme orale de narration.
Slam : de l’anglais « tournoi », idée lancée par Mac Smith en 1986 : concours de déclamation poétique, sans costume ni musique, suivant des règles simples.
Sonate : a) « composition instrumentale pour soliste ou petit ensemble, normalement en plusieurs mouvements formant un cycle depuis le milieu du xviie siècle. » b) Forme musicale (CM, p. 931, 966)
Sonosphère : « en notant la différence que Duchamp engage entre le sonore, le musical et le conceptuel, et en les saisissant tous, on pourrait parler d’une “sonosphère” pour exposer un terrain d’étude. » (Stévance, 2009, p. 202)
Sound system : en Jamaïque puis ailleurs, rassemblement en plein air devant des sonos ambulantes.
Spectrale (musique) : « la musique spectrale, courant qui naît en France dans les années 1970, désigne une musique dont tout le matériau est dérivé des propriétés acoustiques des composantes d’un son. » (Garrigues, 2012)
Sprechgesang : « en allemand, parlé-chanté. Schönberg a ainsi dénommé un mode particulier de déclamation vocale. » (CM, p. 973)
Standard : « au sens originel du terme (…), compositions conçues par des musiciens qui ne sont pas des musiciens de jazz. » (Cuny, 2009, p. 87) « Morceau fréquemment repris par les musiciens de jazz, faisant partie du répertoire. » (Siron, 1992, p. 735)
Stomp dance : « stomp » signifie taper du pied : danse cérémonielles des indiens du sud-est des États-Unis, expression provenant du « shuffle and stomp ».
Swing : voir shuffle
Symphonie : « composition musicale, généralement de grande dimension, composée de trois ou quatre mouvements, pour certains de forme sonate. » (C)
Syncope : « effet de rupture qui se produit dans le discours musical lorsque la régularité de l’accentuation se trouve brisée par le déplacement de l’accent rythmique attendu. » (CM, p. 1001)
Système complexe : voir complexité
Tafia : « eau-de-vie de jus de canne à sucre » [Guyane…].
Tanbouyen : en créole, joueur de tambour.
Teko : voir Amérindien
Tembé (art) : art de l’entrelac des Bushinenge sur les objets usuels ; les motifs sont porteurs de significations.
Temps : « une mesure se subdivise théoriquement en temps forts et faibles. Le premier temps est toujours fort, de même que, à un degré moindre, le 3e d’une mesure à 4 temps » (CM, p. 1026)
Ternaire : « terme qualifiant un ensemble formé de trois unités. Toute mesure dont les temps sont divisibles par trois ». (CM, p. 1029)
Tétèche : maîtresse de maison ; terme créole qui dérive de « duchesse », incarnation carnavalesque désignant la femme libre, mûre, de grande moralité. Voir aussi « Da »
Textoème, textoésie : néologisme pour cet ouvrage : poème en format texto ou SMS (téléphone mobile), poésie sur ce format.
Ti-bwa : « équivalent du kwa-kwa des marrons. » (Leymarie, 1996, p. 184). Voir Kwa-kwa. Voir aussi cinquillo.
Toaster : signifie parler/scander à la façon du rap, du reggae, du raggammufin, tous style de musique hérités des premiers animateurs de sound systems jamaïcains.
304Tokolo (Kali’na) : odontophorus gujanensis, oiseau galliforme. En français : Tocro de Guyane.
Toucan, grobèk : « ramphastos tucanus. Grand toucan assez commun, il se reconnaît à son bec de couleur majoritairement rouge sombre et à son poitrail blanc. » (Hansen, p. 164)
Tralala : « syllabes non significatives » dans une chanson. (Despringre, 2004)
Tray : en créole, plateau en bois portés autrefois sur la tête et contenant des marchandises.
Tresillo : voir clave
Trompette bouchée : trompette munie d’une sourdine. Voir aussi oua-oua
Touloulou : « désigne la personne masquée pendant le carnaval (défilé et bal paré-masqué). » (Mauffret, 2005, p. 65)
Tule : « en wayãpi, le mot tule a plusieurs significations. Il désigne à la fois l’instrument de musique – les grandes clarinettes sans trous de jeu et à une seule anche –, la formation orchestrale composée de ces clarinettes, le répertoire qui est joué par ces formations – répertoire formé par un ensemble de véritables “suites”– et, finalement, la séance de musique, le “concert”. » (Beaudet, 1997, p. 19)
Tympaniser : « 1. critiquer, ridiculiser, décrier publiquement quelqu’un ou quelque chose. 2. Faire connaître à grand bruit, casser les oreilles, battre le tambour. » (CNTP)
Valeur irrationnelle : durée ajoutée à une mesure ordinaire, produisant une sensation de déséquilibre et de rupture avec la mesure régulière de la musique.
Valse : « danse populaire et danse de société, écrite sur une mesure à 3/4. Le terme est dérivé de l’allemand “walzen” (se tourner, rouler). » (CM, p. 1083) Aux Antilles, en plus de l’orchestre de bal, « les valses étaient scandées par des maracas et un guiro. » (Leymarie, 1996, p. 63)
Vidé : au moment de la sortie des dancings, « défilé populaire derrière un orchestre dans les rues pendant la période du Carnaval. » (Sirder)
Vocilège : néologisme désignant un florilège de voix et de sons.
Wayana : voir Amérindien
Wayãpi : voir Amérindien
Work Songs, Slave Songs : « chants des esclaves noirs pour le travail dans les champs ou les prisons, ayant contribué à la constitution du jazz. » (Siron, 1992, p. 736)
Zombi baré yo : figure de carnaval. En combinaison et cagoule, tenus en bande par une corde, les Zombi « font des rondes autour des spectateurs en chantant un air bien à eux et rythmés par le son d’un sifflet. » (Hidair, 1990, p. 34)
Zouk : le mot proviendrait soit du créole haïtien souke, « secouer », soit de mazouk, mazurka créole, ou encore du nom donné à un bal « chaud ». (Martinique, 2009)
- Thème CLIL : 4028 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes de littérature comparée
- ISBN : 978-2-406-06021-5
- EAN : 9782406060215
- ISSN : 2261-5709
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-06021-5.p.0293
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 30/10/2018
- Langue : Français