Biographie sommaire de Louis Janmot
- Publication type: Journal article
- Journal: Louis Janmot
2019 – 9, Tome I. Correspondance artistique (1826-1873) - Pages: 413 to 415
- Journal: Journal of Modern Literature
- Series: Lire et voir, n° 5
Biographie sommaire
de Louis Janmot
1814 |
Naissance à Lyon de Anne-François-Louis Janmot, le 21 mai. |
1823 |
Louis Janmot perd son frère Barthélémy Désiré, 7 ans. |
1826 |
Louis Janmot entre au Collège Royal de Lyon, réputé libéral. Il y fait la connaissance de Frédéric Ozanam, Paul Brac de la Perrière et d’autres disciples de son professeur de philosophie et d’esthétique, l’abbé Noirot. |
1829 |
Louis Janmot perd sa sœur Cécile, âgée de 16 ans. |
1831 |
Janmot est admis à l’École des Beaux-Arts de Lyon et un an plus tard, y obtint la plus haute distinction, le Laurier d’Or en 1832. |
1833 |
Janmot s’installe à Paris en novembre pour bénéficier de l’enseignement d’Orsel et Ingres. Il rejoint la « colonie lyonnaise » chère à Ozanam et participe activement à la conférence Saint-Vincent-de-Paul qu’il a fondée. |
1835 |
Louis Janmot se rend à Rome en octobre, en compagnie de Claudius Lavergne, Jean-Baptiste Frénet et d’autres étudiants. Il y rencontre Hippolyte Flandrin et reste jusqu’à Noël 1836. |
1836 |
Louis Janmot est de retour à Lyon en fin d’année. Il se consacre à la peinture religieuse et effectue de nombreux séjours à Paris pendant lesquels il rencontre fréquemment Lacordaire et Montalembert. |
1838 |
La mère de Louis Janmot meurt le 28 décembre. Janmot, inconsolable, peint en particulier La Résurrection du fils de la veuve de Naïm (1839), Le Christ au Jardin des Oliviers (1840) mais aussi la Cène, fresque à l’Hôpital de l’Antiquaille (1844). Autant de travaux inspirés par la pensée de Lamennais, l’abbé Lacuria, Blanc de Saint-Bonnet et Victor de Laprade. |
414
1845 |
Fleur des champs retient l’attention de Baudelaire qui lui consacre un paragraphe dans le Salon de 1845. Théophile Gautier apprécie le Portrait de Lacordaire (1846). |
1848 |
Engagé dans la Garde Nationale, Louis Janmot doit, le 29 mars, défendre contre la foule le capitaine d’un bateau accusé de royalisme. La révolution provoque un revirement dans la pensée de Louis Janmot et d’un certain nombre de ses camarades. |
1855 |
Louis Janmot tombe malade en avril, au point de recevoir l’extrême onction. Le Poème de l’âme est présenté à l’Exposition Universelle qui ouvre en mai. L’absence de succès accroît encore le pessimisme du peintre, bien que son atelier connaisse un certain succès. |
1856 |
Louis Janmot épouse à 42 ans Léonie de Saint-Paulet en décembre, avec laquelle il a huit enfants. Il peint une Cène à l’église de Saint-Polycarpe (fresque détruite), un décor sur le dôme de Saint-François de Sales (1859 technique mixte). |
1861 |
Janmot obtient une charge de professeur de peinture à l’école des Beaux-Arts de Lyon alors qu’il briguait le poste de directeur. Il termine une commande pour un décor dans l’Hôtel de Ville de Lyon (Plafond du Salon de l’Empereur, toile marouflée). À la rentrée 1861, Janmot démissionne de son poste au Beaux-Arts et s’établit à Paris. |
1862 |
Les espoirs du peintre sont concentrés sur la promesse d’un décor à l’église Saint-Augustin, qui lui est ensuite retirée. Son atelier parisien accueille Berthe de Rayssac. |
1864 |
Delacroix meurt. Le décor à l’église Saint-Augustin est définitivement retiré à Janmot, qui reçoit en compensation une commande pour un décor dans une chapelle « perdue » à Saint-Étienne-du-Mont. Le peintre s’installe à Fontenay-aux-Roses. Il commence à enseigner à l’école des Dominicains d’Arcueil. Il maintient sa présence aux Salons de Paris jusqu’en 1870. |
1865 |
Janmot perd son fils nouveau-né, Henry. |
1868 |
Louis Janmot fait l’acquisition d’une propriété à Bagneux. Il y exécute des portraits familiaux de grande qualité, regroupés dans un vaste décor à fresque, aujourd’hui disparu. |
415
1870 |
La femme de Louis Janmot meurt à Bagneux après la naissance du huitième enfant. La famille est contrainte de fuir devant l’avancée des Prussiens. Elle rejoint le beau-père du peintre à Alger. |
1871 |
Louis Janmot regagne Paris en juin, seul. Sa maison a été pillée et nombre de ses amis dominicains ont péri pendant la commune. |
1872 |
Le peintre est envoyé à Naples pour relever des décors antiques. |
1878 |
Janmot poursuit, après la mort du peintre Savinien Petit, un décor mural à la chapelle des Franciscains en Terre Sainte. |
1879 |
Tentant de faire face aux difficultés financières, Janmot s’installe à Toulon avec sa famille. Il s’occupe avec quelques commandes : une réplique du fameux Portrait de Lacordaire, le Rosaire de Saint-Germain-en-Laye (1880), le Martyre de Sainte Christine (1882). |
1881 |
Louis Janmot achève la seconde partie du Poème de l’âme. Avec la collaboration du photographe Félix Thiollier, l’ensemble du texte et des images, reproduites par la photographie, est publié en deux volumes. |
1885 |
Louis Janmot épouse Antoinette Currat, une ancienne élève et se fixe à Lyon. Il exécute quelques portraits ainsi que des fusains : Le Purgatoire et La Fin des temps (1888), inspirée par la Fin d’un monde d’Édouard Drumont. |
1887 |
Janmot fait paraître Opinion d’un artiste sur l’art, épais volume comprenant ses articles auparavant publiés. |
1892 |
Louis Janmot meurt le 1er juin, à Lyon. Ses exécuteurs testamentaires sont Paul Borel et Félix Thiollier. |
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- ISBN: 978-2-406-09688-7
- EAN: 9782406096887
- ISSN: 0035-2136
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-09688-7.p.0413
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 11-26-2019
- Periodicity: Monthly
- Language: French