La pensée de Jaurès se présente comme un matérialisme singulier et assez complexe. Celle-ci interroge : le matérialisme conduit-il exclusivement à l’athéisme, et même au nihilisme ? Ou bien ne pourrait-il pas plutôt aboutir à une forme renouvelée et paradoxale de spiritualité ? Il s’agit de dépasser l’antinomie du matérialisme et de la spiritualité afin d’envisager une forme laïque de celle-ci qui préserve du désenchantement et donne espoir dans une forme républicaine du socialisme.