En 2006, une pétition, signée par dix détenus incarcérés à la maison centrale de Clairvaux, fait sensation : elle réclame le rétablissement de la peine de mort. Nous nous proposons, en retraçant l’histoire de la conception, des circulations, des lectures et des réponses de/à sa lettre, d’analyser ce texte comme exemple de l’ambiguïté de la saisie discursive du politique par ceux qui n’en ont, a priori, ni la légitimité, ni la possibilité légale ni les moyens matériels : les détenus.
ISBN :978-2-406-16772-3
ISSN : 2492-0150
DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-16772-3.p.0333
Éditeur : Classiques Garnier
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Mots-clés : Prison, détenus, Clairvaux, peine de mort, lettre, écriture épistolaire, minorité, sans-voix, parole contestataire