Dans le parcours du biographe Maurice Bardèche, le récit de la vie de Léon Bloy, en 1989, reflète une sorte de malentendu. Face à une histoire qu’il ne comprend pas, Bloy fait preuve d’une cécité qui condamne son rapport au monde à une forme d’intransitivité. Et si Bardèche reconnaît à Bloy de belles rencontres avec l’histoire, l’effort exégétique pèche par symbolisme interprétatif, par excès d’arbitraire, pire, par un abandon à la notion d’absolu à laquelle le biographe dénie toute valeur.