Tous deux poètes élégiaques, Chénier et Hölderlin devraient faire l’objet d’une première lecture plutôt similaire. Issus de deux cultures européennes assez proches qui reposent sur un héritage littéraire antique commun, ils sollicitent logiquement un horizon d’attente identique. Toutefois, ce raisonnement demeure limité car il ne considère pas les spécificités culturelles, propres à leur aire d’origine respective. La notion d’horizon d’attente joue un rôle majeur dans la compréhension de cette première approche.