Établissement du texte
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Théâtre complet. Tome III. La Dame suivante, La Coiffeuse à la mode, Les Morts vivants et Aimer sans savoir qui
- Pages : 67 à 71
- Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 63
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L’édition de référence
La pièce a connu une seule édition, imprimée en 1645 à Paris, par Toussaint Quinet, avec privilège du 25 juillet 1645 et achevé d’imprimer du 8 août. Il s’agit d’un ouvrage in-4o qui se présente comme suit :
[I] : page de titre : LA / DAME / SUIVANTE. / COMEDIE. / [vignette] / A PARIS, / Chez TOUSSAINCT QUINET, au Palais, sous la / montée de la Cour des Aydes. / [filet] / M. DC. XXXXV. / AVEC PRIVILEGE DU ROY.
[II verso] : blanc.
[III-VI] : épître dédicatoire : A / MONSEIGNEUR / LE DUC / DE GUISE
[VII] : EXTRAICT DU PRIVILEGE DU ROI.
[VIII] : LES ACTEURS.
1-168 : texte de la pièce
D’après Alain Riffaud1, la pièce a été imprimée dans l’atelier de Jean Bessin.
Nous avons recensé deux exemplaires de cette édition sur le site Tolbiac de la Bnf, sous les cotes RES-YF-314 (MFICHE RES-YF-314), MICROFILM M-16837, deux exemplaires sur le site Richelieu, sous les cotes 8-RF-6610, R62946 (microfilm) et trois exemplaires à la Bibliothèque de l’Arsenal, sous les cotes : GD-460(2), 4-BL-3485(2), 8-NF-37448(1,5). Deux exemplaires se trouvent à la Bibliothèque Interuniversitaire de la Sorbonne, sous les cotes RRA 8=473 et RRA8=478-1. Il y a également 68un exemplaire à la Bibliothèque municipale d’Angers, sous la cote 2225(9.1), un exemplaire à la Bibliothèque Municipale de Rouen sous la cote N m 714 Fonds Cas et un exemplaire à la bibliothèque Méjanes d’Aix-en-Provence, sous la cote C. 3359.
Les exemplaires Richelieu 8-RF-6610(4), Arsenal GD-460(2), 4-BL-3485(2), ainsi que les exemplaires d’Angers, de Rouen et d’Aix-en-Provence se trouvent dans des recueils factices in-4o, s.l.n.d., qui comprennent également d’autres pièces de d’Ouville. Ces recueils remontent à la fin du xviie siècle et au xviiie siècle.
Nous avons suivi l’exemplaire de la Bnf portant la cote RES-YF-314.
Autres exemplaires consultés
1. Bnf, Tolbiac, MICROFILM M-16837.
2. Bnf, Richelieu, 8-RF-6610.
3. Bnf, Arsenal, fonds Georges Douay : GD-460 (2). Deuxième pièce d’un recueil factice intitulé Théâtre de d’Ouville, volume II.
4. Bnf, Arsenal, fonds Belles Lettres : 4-BL-3485 (2). Deuxième pièce d’un recueil factice intitulé Théâtre de d’Ouville, volume II.
5. Bnf, Arsenal : 8-NF-37448 (1,5). Cinquième pièce d’un recueil factice intitulé Théâtre de d’Ouville, volume I.
Orthographe et graphie
L’orthographe a été entièrement modernisée, y compris la typographie (l’esperluette « & » a été remplacée par la conjonction « et », les lettres i/j et u/v ont été dissimilées, « ſ » et « ß » ont été modernisées en « s » et « ss », les voyelles nasales surmontées d’un tilde ont été décomposées), les accents et les terminaisons verbales. Les mots ont été réunis (autrefois, bientôt, davantage, dorénavant, longtemps, lorsque, malsain, maltraité, partout, puisque, quoique, rapprocher, rentrer, sitôt), les interjections ha, he ont été modernisées en ah, eh.
69Nous avons en revanche conservé la forme ancienne de certains mots, dont la graphie moderne modifiait le compte des syllabes :
–les prépositions avecque (v. 800, 1627) et jusques (v. 127, 629, 1266) ;
–la conjonction de coordination doncques (v. 1131, 1294)
–l’adverbe encore, orthographié encor qui compte pour deux syllabes, au lieu de trois (v. 62, 66, 101, 126, 223, 304, 349, 353, 412, 600, 737, 816, 835, 867, 887, 945, 983, 988, 1008, 1018, 1066, 1068, 1078, 1132, 1214, 1257, 1341, 1337, 1367, 1386, 1475, 1707, 1709, 1759)
–la première personne du subjonctif du verbe avoir aye qui compte pour deux syllabes, au lieu d’une (v. 747)
Ainsi on a respecté l’orthographe originale à la rime afin de ne pas produire une rime fausse dans les occurrences suivantes :
–l’imparfait avois (v. 526) n’a pas été modernisé en avais pour maintenir la rime avec bourgeois (v. 525)
–la terminaison de gard (v. 665) a été conservée pour préserver la rime avec écart (v. 666)
–le conditionnel soupçonnerois (v. 933) n’a pas été modernité en soupçonnerais pour rimer avec voix (v. 934)
–la terminaison connois (v. 1041) n’a pas été modernisée en connais pour maintenir la rime avec fois (v. 1042)
–le présent connois (v. 1587) n’a pas été modernité en connais pour ne pas affecter la rime avec fois (v. 1588)
–le conditionnel jurerois (v. 1684) n’a pas été modernisé en jurerais pour conserver la rime avec fois (v. 1683)
Didascalies et marques d’énonciation
Il arrive que des personnages entrent ou sortent au milieu d’une scène. Nous n’avons pas modifié le découpage scénique opéré par d’Ouville, qui correspond à une période où les scènes ne sont pas toujours liées aux entrées et sorties des personnages. Ce découpage est sans doute 70également hérité de la comedia où les entrées et sorties de personnages sont fréquentes, alors que le découpage en scène n’existe pas.
Nous avons supprimé les parenthèses visant à signaler les répliques données en aparté (v. 582, 633, 958, 1285, 1287, 1806), pour les remplacer par les didascalies appropriées. Nous avons ajouté des guillemets pour indiquer les répliques rapportées par les personnages.
Nous avons modifié les noms de personnages en début de scène ou dans les didascalies attributives, ainsi que les didascalies de jeux de scène, dans les passages suivants :
v. 210-211 : nous avons ajouté Haut
v. 633-634 : nous avons ajouté Haut
v. 672 : nous avons ajouté le I devant SABELLE
v. 843 : nous avons ajouté ISABELLE
v. 974 : nous avons ajouté des guillemets
v. 978 : nous avons ajouté des guillemets
v. 992 : nous avons remplacé CARLIN par ISABELLE
v. 994 : nous avons ajouté des guillemets
v. 1285 : nous avons ajouté Bas
v. 1287 : nous avons ajouté Bas
v. 1343 : nous avons remplacé ADRATSE par ADRASTE
v. 1352-1353 : nous avons remplacé ADRATSE par ADRASTE
v. 1455 : nous avons ajouté des guillemets
v. 1457 : nous avons ajouté des guillemets
v. 1459 : nous avons ajouté des guillemets
v. 1738-1739 : nous avons ajouté [DOROTHÉE] à la liste des personnages
v. 1806 : nous avons ajouté Bas
v. 1806-1807 : nous avons ajouté Haut
Corrections
Corrections de coquilles
v. 567 c’en / sens
v. 992 poil/poids
71v. 1384 vo9/vous
v. 1544 ceda/cédant
v. 1611 nous avons ajouté « pour »
Correction voulue par le sens
v. 86 : voye/vue
v. 1857 nais/née
Corrections voulues par la syntaxe
épître : que l’Art lui a donné / que l’Art lui a donnés.
v. 279 terminé/terminée
v. 318 : passé/passée
v. 403 qu’hier / qui hier
v. 618 tu passe / tu passes
v. 1080 tu montre / tu montres
v. 1081 tu l’a / tu l’as
v. 1084 cet/cette
v. 1122 et bien / eh bien
v. 1359 étans/étant
v. 1800 et bien / eh bien.
v. 1846 qui / qu’y
1 A. Riffaud, Répertoire du théâtre français imprimé entre 1630 et 1660, Genève, Droz, 2009, p. 165.
- Thème CLIL : 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
- ISBN : 978-2-406-09644-3
- EAN : 9782406096443
- ISSN : 2261-575X
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09644-3.p.0067
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 06/05/2020
- Langue : Français