Pour André Gide, la langue latine n’est pas seulement une source inépuisable de réminiscences littéraires ou de trouvailles destinées à sertir une écriture précieuse. Elle façonne sa syntaxe, influence le choix des mots et se retrouve mise au service d’une « spiritualisation » du monde. Dans Si le grain ne meurt, elle permet une esthétique du « vague » ; dans Le Voyage d’Urien, elle modèle un sujet qui pose sur le monde un regard neuf, revivifié par un retour aux origines de notre langue.
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