Cet article présente les rapports entre les choix de familles de la haute noblesse en matière de fondations pieuses (en faveur d’ordres militants de la Réforme catholique : jésuites, capucins, récollets, minimes, carmélites) et leurs engagements partisans durant la Ligue. Ils manifestent des pratiques divergentes entre ligueurs et royaux. Même si les lignes de fracture sont loin d’être simples et univoques, elles portent, au-delà du politique, sur les modalités mêmes de l’action pastorale et évangélisatrice.