Écrites entre 1966 et 1989, plus que jamais marquées par la lutte entre le créateur et les mots, les dernières lettres de Beckett sont celles d’un homme devenu, pour toute une génération, l’incarnation de la littérature, mais d’une littérature qui refuse toute professionnalisation. L’écriture et le travail du langage, au cœur de toutes les préoccupations et de toutes les amitiés de Beckett, sont en effet désormais la seule grande affaire d’une vie qui n’a que trop duré à ses yeux.