L’article interroge la conception leibnizienne de l’imposture, et notamment une occurrence dans un texte de la fin des années 1670, le Dialoges misophum et theologum, où Leibniz s’empare de ce thème pour le retourner contre les libertins. Chez Leibniz, l’imposture se construit par rapport à la théorie de la double vérité. Cette contribution montre ainsi les rapports qui existent entre la critique leibnizienne de l’imposture des libertins et ce que Leibniz perçoit comme l’« athéisme caché » de Spinoza.
Thème CLIL : 3129 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Philosophie -- Philosophie moderne