Cet article étudie le thème de la triple imposture, doublement présent chez Bonaventure Des Périers : dans un poème écrit entre 1536 et 1538, où il se montre très amer envers trois faux prophètes de malheur que seraient Calvin, Guillaume Farel et peut-être Olivétan ; et surtout dans le deuxième dialogue du Cymbalum mundi (1537), où trois autres réformateurs (Luther, Bucer et « Girard »), victimes d’une imposture montée par le Christ-Mercure, sont décrits comme les dignes héritiers de son art de l’imposture.
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