Table des matières
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : La Fabrique du roman classique. Lire, éditer, enseigner les romans du xviie siècle de 1700 à 1900
- Pages : 337 à 342
- Collection : Lire le xviie siècle, n° 81
- Série : Romans, contes et nouvelles, n° 12
Chapitre d’ouvrage : Précédent 22/22
Table des matières
Introduction 7
Poétique et essor du roman au xviie siècle 7
Le genre du discours critique 8
Empan chronologique et périodisation. 1700-1900 10
Des tableaux de la littérature à l’histoire littéraire 11
Boileau et le canon 13
Le cas Lafayette 15
Historiographie et construction du classicisme 17
Réception, appropriation, actualisation 19
PREMIÈRE PARTIE
HISTORIOGRAPHIE DU GENRE
ET PLURALITÉ DES DISCOURS CRITIQUES
Une histoire du roman
entre panégyrique et critique 25
Les entreprises de cartographie du champ littéraire 26
Dresser l’inventaire de la production romanesque 26
Définir et caractériser le genre romanesque 30
Écrire l’histoire des femmes de lettres 34
Pour ou contre le roman 36
Les « trois époques de la Romancie » :
étapes et mutations de la forme romanesque 37
L’« usage des romans » 42
338Peinture des passions et enjeux moraux 42
Critiques et condamnations 44
Un portrait de Boileau en « contempteur des romans » 45
L’âge de l’école : écrire et transmettre
l’histoire d’un genre 51
Histoire littéraire et transmission du savoir 54
Définition, typologie et lieux communs 54
Le débat Brunetière/Lebreton :
deux conceptions de l’histoire du genre ? 57
Le miroir de la société polie 60
Le roman dans les programmes scolaires 62
La fabrication du classicisme 65
« Siècle de Louis XIV » et siècle « classique » :
terminologie et idéologie 65
Préciosité et romanesque 68
« Un nouveau genre de galanterie », d’Urfé à Lafayette 72
Les romans ont-ils leur place
parmi les classiques de la littérature ? 74
Historiographie et chronologie 76
1660 : tournant ou rupture ? 76
« On n’est pas libre en France de ne pas lire Boileau » 78
Le rôle de Lafayette : « ramener les esprits
égarés au goût des beautés simples » 80
Vers une modernité stylistique 82
DEUXIÈME PARTIE
UN ROMANESQUE À GÉOMÉTRIE VARIABLE
Parnasses, panthéons, palmarès :
Faire mémoire et hiérarchiser 91
Représentations allégoriques et discours sur le roman 91
Un argumentaire topique sur les auteurs et les œuvres 94
Des héros emblématiques du « grand roman » 97
339La permanence de panthéons toujours plus sélectifs 99
Un canon conforté par une politique « classiciste » 102
Comment améliorer des œuvres interminables :
Abrégés, morceaux choisis et éditions philologiques 107
Abréger les romans.
De l’illisibilité des œuvres à leur actualisation 107
L ’ Astrée : des modernisations
entre dépouillement et moralisation 108
Les romans de La Calprenède :
abréger pour unifier le fil de l’intrigue 111
Quelques autres romans remaniés,
entre éditions corrigées et imitation 114
Proposer des collections de morceaux
choisis et des « réductions » 116
Les bibliothèques ou collections :
sélection et adaptation des succès du xviie siècle 117
Des anthologies souvent peu fidèles 122
Le geste.
Raccourcir, choisir, rendre lisible et simplifier 126
Une pratique qui disparaît au profit
d’exigences scientifiques et d’entreprises éditoriales 129
Qu’est-ce qu’un roman ?
Archéologie des lieux communs critiques 135
Les constantes de la réflexion 135
La régularité 136
La moralité 138
Des critères nouveaux 142
L’influence 142
La valeur 144
La lisibilité 146
Quelques enjeux récurrents :
genre, dimension nationale et classicisme 149
TROISIÈME PARTIE
DU CORPUS DES GRANDS ROMANS
AU CANON CLASSIQUE
l ’ astrée ou l’élaboration d’un monument littéraire 159
« Une révolution dans les romans ».
Exemplarité et vogue de L’Astrée 160
« La perfection du genre pastoral » 161
« La folie de toute l’Europe
pendant plus de cinquante années » 162
« Intéresser le cœur » 164
Un roman devenu illisible ? 168
Un « code de galanterie »,
décisif pour l’histoire des lettres 170
Les romans héroïques, entre décri et oubli 177
Au xviiie siècle, « mauvais goût » et raffinement 178
Les romans fleuve de Scudéry,
entre discrédit et réhabilitation 178
La Calprenède, « restaurateur »
ou fossoyeur du roman français ? 180
Au xixe siècle, des œuvres décriées et oubliées 182
Ridicule et infériorité d’une forme non classique 184
Le roman scudérien : actualité et mondanité 186
les aventures de télémaque : exemplarité et popularité 191
Le terme de l’histoire du roman
ou la résurrection de l’épopée.
Les jugements contradictoires du xviiie siècle 192
Le refus de la catégorie générique du roman 192
« Assigner une classe à part » à Télémaque 195
Une prose exemplaire devenue populaire au xixe siècle 200
341« Le Racine de la prose » :
écriture et composition, valeur et influence 200
« L’ouvrage le plus populaire de notre littérature » :
histoire éditoriale et place dans l’enseignement 203
Auteurs inclassables et minores 207
La disparition progressive de nombreux romanciers 207
Quelques redécouvertes de l’histoire littéraire 210
QUATRIÈME PARTIE
LE CAS LAFAYETTE
Lire Lafayette au xviiie siècle :
Du modèle au parangon 221
Un corpus en cours de constitution 221
Une histoire éditoriale à épisodes 221
La poursuite du débat sur l’attribution 224
Les « modèles [des] romans bien écrits » 228
Deux chefs-d’œuvre ? 230
« Les seuls romans de ce siècle qu’on lise aujourd’hui » 231
Zayde, « roman excellent » 232
Les nouvelles et le détournement de l’histoire littéraire 235
« Une espèce de révolution » dans l’art romanesque.
La Princesse de Clèves 237
« Qui est-ce qui n’a pas lu La Princesse de Clèves ? » 237
Une fausse école de vertu 239
Une place à part dans le siècle de Louis XIV 243
Lafayette et l’histoire littéraire :
Une exception parmi les classiques ? 247
Un corpus stabilisé ? 249
Constitution du corpus et projet d’œuvres complètes 249
Collaborations et attribution 251
Un corpus indissociable de son autrice 255
342Les œuvres face au chef-d’œuvre 258
La Princesse de Clèves : enjeux et débats
de Sainte-Beuve à Anatole France 261
Sainte-Beuve et la « réforme » du roman 261
La morale : « triomphe de la vertu sur la passion »
ou « livre sans Dieu » ? 264
L’aveu, entre « honneur mondain » et « sainteté » 266
Une écriture féminine ? 269
De la vérité à la simplicité 269
Style moyen, pureté et délicatesse 272
Un « genre tendre » : discrétion et délicatesse 275
Un roman psychologique 276
Une place à part : modèle ou classique ? 278
On-dit et lieux communs 280
Un modèle pour les romans du xviiie
et parfois du xixe siècle 281
La proximité avec Corneille et Racine 286
Une œuvre marginale dans l’enseignement ? 289
Conclusion 295
Deux siècles de lecture des romans 295
Le roman classique existe-t-il ? 297
Bibliographie des sources 301
Bibliographie critique 313
Index des noms 327
Index des notions 333
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-15041-1
- EAN : 9782406150411
- ISSN : 2257-915X
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-15041-1.p.0337
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 23/08/2023
- Langue : Français