Les récits réunis dans cette édition ont été l’objet, de la part de Gautier, de publications dispersées et nombreuses ; assez vite leur texte s’est stabilisé. Ce moment coïncide le plus souvent avec les grands regroupements constitués par Gautier lui-même (Nouvelles, 1845 et 1856 ; Romans et Contes, 1863 ; La Peau de tigre, 1866). Auparavant, le texte demeure variable, mais les modifications n’ont pas été reprises dans leur ensemble ; beaucoup sont mineures et relèvent de la typographie. On ne trouvera donc ici qu’un choix de variantes. Nous nous sommes efforcés de suivre le dernier texte préparé par Gautier, mais ce n’est pas toujours le meilleur : de nouvelles fautes apparaissent dans les dernières éditions, et le recours aux éditions précédentes permet de les corriger. Et il reste chez Gautier et ses éditeurs postérieurs des coquilles que nous n’avons pas respectées.