Notices biographiques
- Publication type: Book chapter
- Book: L’Influence de Machiavel dans la littérature politique du Siècle d’or espagnol (1535-1700)
- Pages: 745 to 765
- Collection: Constitution of Modernity, n° 41
Notices biographiques
Les pages suivantes présentent quelques notes biographiques concernant certains des auteurs espagnols (et portugais, ou plus généralement d’expression espagnole) abordés dans les pages de cet ouvrage. Pour établir certaines de ces biographies, je me suis appuyé sur les informations que j’ai recueillies grâce au Diccionario biográfico electrónico du site de la Real Academia de la Historia, dont je recommande chaleureusement la consultation aux lecteurs qui souhaiteraient des biographies plus détaillées : https://dbe.rah.es/ (consulté le 7 novembre 2022).
J’ai recensé les noms propres tels que je les ai trouvés dans les ouvrages originaux, mais j’ai aussi précisé leur orthographe moderne pour en faciliter l’éventuelle recherche.
Aguilar y Zúñiga, Estevan, xviie siècle : prêtre, théologien, traducteur. Les textes liminaires de son Estatua y arbol con voz nous apprennent qu’il a le grade de « doctor ».
Álamos de Barrientos, Baltasar, 1555 (Medina del Campo) – 1640 (Madrid) : jurisconsulte, écrivain et traducteur. Son amitié avec Antonio Pérez lui valut d’être emprisonné en 1590. Libéré à la mort de Philippe II, il connut ensuite un certain retour en grâce : sous Philippe IV il est ainsi membre du Conseil des Indes (León Guerrero, María Montserrat, « Baltasar Álamos de Barrientos », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Albornoz, Diego Felipe de, xviie siècle : chanoine et trésorier de l’église de Cartagena, écrivain et traducteur.
Alvia de Castro, Fernando, 1572 (Logroño) – vers 1645 (Lisbonne) : écrivain, chevalier de l’ordre de Calatrava, fournisseur (proveedor) de la flotte royale, inspecteur général (veedor) des armées et forts du royaume du Portugal (Peña, Javier, « Fernando Alvia de Castro », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Arias Montano, Benito, 1527 (Fregenal de la Sierra, Badajoz) – 1598 (Séville) : humaniste, commentateur et traducteur de la Bible. Il assiste au Concile de Trente et dirige l’édition de la Bible polyglotte d’Anvers 746(1568-1572). García Casar, María Fuencisla, « Benito Arias Montano », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico.
Ariztizával, Pedro, xviie siècle : franciscain, prédicateur conventuel à Madrid et agent de l’Inquisition (calificador de la Suprema). J’ai n’ai pu réunir que très peu d’informations sur cet auteur, si ce n’est qu’un autre ouvrage que celui étudié dans le présent livre lui est attribué (Commentaria in Librum Iosue magni ducis Israel, 1656).
Avilés, Pedro de, xviie siècle. Je n’ai pu trouver que très peu d’informations sur cet auteur. Voici ce qu’il déclare de lui-même sur la première de couverture de ses Advertencias : « Familiar del S. Oficio de la Inquisicion, Entretenido por su Magestad, Administrador, y Vicario General de los Estados del Excellentiss. Señor Duque de Sessa ; y su Teniente de Grande Almirante. »
Ayala, Balthazar de, 1548 (Anvers) – 1584 (Alost) : jurisconsulte d’origine espagnole ayant vécu dans les Pays-Bas. Auditeur général de l’armée espagnole dans les Flandres sous Alexandre Farnèse le prince de Parme, et jurisconsulte auprès du Grand conseil de Malines, alors déplacé à Namur du fait de la guerre (Fagel, Raymond, « Baltasar de Ayala », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Azevedo, Luis Marinho de, ? – 1652 (Lisbonne) : capitaine et écrivain (Cardoso, João Luis, « Luis Marinho Azevedo », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Aznar Cardona, Pedro, xvie siècle (Aniñón, Saragosse) – xviie siècle (?) : licencié en théologie (Sánchez Molledo, José Maria, « Pedro Aznar Embiz y Cardona », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Azpilcueta, Martín de, connu aussi sous le nom de Doctor Navarrus, 1492 (Barásoain, Navarre) – 1586 (Rome) : chanoine, professeur de droit canon (entre autres à Salamanque et à Coimbra), écrivain, théologien et juriste. Il étudie les droits civil et canon à Alcalá et à Toulouse. Il participe notamment à la défense de l’archevêque Bartolomé Carranza contre les accusations d’hérésie dont il fait l’objet, ce qui le conduira à Rome en 1567 (Tejero Tejero, Eloy, « Martín de Azpilcueta », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Baños de Velasco y Acebedo, Juan, xviie siècle : Chroniqueur général des royaumes de Castille et de Léon.
Barbosa Homem, Pedro, xvie siècle (Villa de Feria, Portugal ?) – xviie siècle : jurisconsulte et magistrat portugais. Il est sorti licencié en droit canon de l’Université de Coimbra (Santos López, Modesto, « Pedro Barbosa Homem », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Beja, Frei Antonio de, 1493 (Beja) – xvie siècle (?) : religieux portugais de l’ordre de Saint Jérôme, voir l’introduction de Mário Tavares Dias à son 747édition de la Breve doutrina e ensinança de Príncipes étudiée dans le présent ouvrage.
Benavente y Benavides, Christóval de, 1582 (Valladolid) – 1649 (Madrid) : ambassadeur et conseiller royal. Chevalier de l’ordre de saint Jacques, comte de Fontanar. Il exerça différentes fonctions, dont celle de précepteur de l’infant Juan José d’Autriche, et d’inspecteur (veedor) et de surintendant des armées des Flandres, aux ordres d’Ambrosio Spinola, et du Palatinat. Il effectua des missions diplomatiques à Venise et en France, et siégea au Conseil de Castille et au Conseil de la guerre (Sanz Camañes, Porfirio, « Cristóbal de Benavente y Benavides », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Blázquez Mayoralgo, Juan, xvie siècle (Cáceres) – xviie siècle : comptable (contador) de Veracruz en Nouvelle Espagne et inspecteur (veedor) des finances royales (Santos López, Modesto, « Juan Blázquez Mayoralgo », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Cabrera de Córdoba, Luis de, 1559 (Madrid) – 1623 (Madrid) : historien. Il effectue au cours de sa carrière au service du roi d’Espagne différentes missions qui le mènent au Portugal auprès du cardinal Henri (1579), auprès du vice-roi à Naples Pedro Girón comme secrétaire, et auprès d’Alexandre Farnèse dans les Flandres (Martínez Millán, José, « Luis de Cabrera de Córdoba », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Calixto Ramírez, Pedro, 1556 (Saragosse) – 1627 (Saragosse) : juriste et écrivain. Il exerce comme avocat à Saragosse où il enseignera également le droit à l’Université (Oliva Manso, Gonzalo, « Pedro Calixto Ramírez Lissa », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Camós y Requeséns, Marco Antonio de, 1544 (Barcelone) – 1606 (Naples) : militaire, gouverneur de Sardaigne (1581) puis augustin (1583), docteur en théologie (1588), prieur du monastère des Augustins de Barcelone (1592), écrivain et poète. Il consacra ses dernières années au service du comte de Benavente, le vice-roi de Naples (Lazcano González, Rafael, « Marco Antonio Camós y Requeséns », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Campo y Gallardo, Juan de, xviie siècle (?) : docteur, abbé de Santa María de Alfaro, secrétaire de chambre de Gonzalo Chacón y Velasco, évêque de Calahora.
Cano y Urreta, Alonso, xvie-xviie siècle : peu d’informations sur cet auteur. Son Días de jardín nous apprend qu’il a le titre de docteur.
Carvalho de Parada, Antonio, 1595 (Sardoal, Portugal) – 1655 (Bruxelles) : écrivain portugais, docteur en théologie à l’Université de Coimbra et instruit en droits civil et canon, archiprêtre de la cathédrale Santa Maria Maior de Lisbonne, prieur à Bruxelles, protonotaire apostolique (Silva, 748Innocencio Francisco da, Diccionario Bibliographico Portuguez, Tome I, Lisbonne, Imprensa Nacional, 1858, p. 107).
Carvallo Villas Boas, Martín de, xvie-xviie siècle : écrivain portugais, docteur en droits civil et canon et avocat à Milan.
Castillo de Bobadilla, Gerónimo, 1546/47 (Medina del Campo) – 1605 : juriste, corregidor de Soria (1574) et de Guadalajara (1585), conseiller royal, avocat, et écrivain (Barrios, Feliciano, « Jerónimo Castillo de Bobadilla », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Cerdán de Tallada, Tomás, xvie siècle (Játiva) – xviie siècle (?) : juriste, avocat, docteur en droits canon et civil, conseiller royal et écrivain (Bermejo Cabrero, José Luis, « Tomás Cerdán de Tallada », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Clemente, Claudio, 1596 (Ornans en France) – 1642 (Madrid) : jésuite franc-comtois, professeur d’érudition au Colegio Imperial de Madrid (Peña Echeverría, Javier, « Claudio Clement », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Coloma, Carlos, 1566/67 (Elda, Alicante) – 1637 (Madrid) : gouverneur de Perpignan (1600) vice-roi de Majorque (1611-1617), ambassadeur espagnol en Angleterre (1622-1624), membre du Conseil d’État, historien, traducteur et écrivain. Militaire, il a, entre autres missions, rejoint les forces du duc d’Albe au Portugal lors de son intervention de 1580-1581, et a servi sous les ordres d’Alexandre Farnèse dans les Flandres, où il se trouve dès 1588. Ses services lui valent d’obtenir l’habit de l’Ordre militaire de saint Jacques. Lors de la Guerre de Trente Ans, il sert sous les ordres d’Ambrosio Spinola dans le Palatinat (Sánchez Marcos, Fernando, « Carlos Coloma de Saa », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Costa y Beltrán, Joan (Juan), 1550 (Saragosse) – 1597 (Saragosse) : écrivain, docteur et professeur en droit à l’Université de Saragosse (Barrientos Grandon, Javier, « Juan Costa y Beltrán », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Dávila y Heredia, Andrés, 1627 (Madrid) – vers 1689 (Madrid) : militaire dans les Flandres (1645-1651), ingénieur au service du roi d’Espagne (1651), professeur de mathématiques et écrivain (González Cañal, Rafael, « Andrés Dávila y Heredia », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Enríquez, Francisco, xvie-xviie siècle : frère religieux de l’ordre de Nuestra Señora de la Merced, professeur à l’Université de Valladolid et écrivain (Oliva Manso, Gonzalo, « Francisco Enríquez », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
749Enríquez, Juan, xvie-xviie siècle : frère religieux de l’ordre de saint Augustin, prédicateur et lecteur en théologie morale.
Enríquez de Villegas, Diego, xviie siècle (Lisbonne) – 1671 (Lisbonne) : militaire et écrivain, commandeur de l’Orden de Cristo (Díaz Moreno, Félix, « Diego Enríquez de Villegas », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Felippe, Bartolomé, xvie siècle (Lisbonne) – xvie siècle (Coimbra ?) : a étudié le droit canon à Salamanque, docteur en droit pontifical (1538) à l’Université de Coimbra, où il obtient une charge d’enseignement (1539) (voir Forte Monge, Juan Manuel. « Un lector de Maquiavelo en la tratadística ibérica de finales del siglo XVI : Bartolomeu Filipe », Quaderns d’Italià, 2010, Núm. 15, p. 32 note 16).
Fernández de Medrano, Juan, xvie siècle – xviie siècle : je n’ai pu recueillir presque aucune information sur cet auteur si ce n’est que sur la première de couverture de sa Republica mista, il se déclare « señor de Valde Osera ».
Fernández Navarrete, Pedro, 1564 (La Rioja) – 1632 (Madrid) : écrivain, arbitriste, traducteur de Sénèque, licencié en droit canon, chanoine de l’Église apostolique de Saint-Jacques-de-Compostelle, consultor de l’Inquisition, vice-recteur et recteur temporaire (1597) de l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il a été au service du cardinal infant Ferdinand, en tant que chapelain et secrétaire (San Emeterio Martín, Nieves, « Pedro Fernández de Navarrete », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Ferrer de Valdecebro, Andrés, 1620 (Albarracín, Terruel) – 1680 (Madrid) : dominicain, arbitriste et écrivain. Il a officié au sein de l’ordre des prédicateurs au couvent de Saint Thomas à Madrid. Envoyé au Mexique, il a enseigné la théologie au Real Colegio de San Luis de la Puebla de los Ángeles, dont il fut recteur. En Espagne, il obtint la chaire de théologie morale à Alcalá de Henares, et fut aussi calificador del Consejo de l’Inquisition (Fuertes de Gilbert Rojo, Manuel, « Andrés Ferrer de Valdecebro », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Figueroa, Pedro de, xviie siècle : je n’ai pu trouver que peu d’informations sur cet auteur. Voici ce qu’on peut lire de lui sur la première de couverture de son Aviso de Principes : « Padre Maestro Fray Pedro de Figueroa, del Orden de san Agustin. »
Fox Morcillo, Sebastián, 1528 (Séville) – 1559 (?) : humaniste et philosophe. Issu d’une famille de marchands conversos. À partir de 1549, il suit des études au Collegium trilingue de Louvain, au même moment notamment que Fadrique Furió Ceriol. En 1550, on le trouve impliqué dans des réunions 750d’étudiants espagnols intéressés par les thèses du théologien Michaël Baius, qui s’approchent du luthéranisme. Ces réunions, et les enquêtes dont elles firent l’objet, ont certainement influencé la décision prise par Philippe II en 1559 d’ordonner le retour de tous les étudiants espagnols se trouvant à Louvain. En Espagne, il fréquente le monastère de San Isidoro del Campo, où se sont propagées les idées de Luther. Il mourra dans un autodafé en 1559, avec les moines de ce monastère (Pineda González, Victoria, « Sebastián Fox Morcillo », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Fuertes y Biota, Antonio de, xvie siècle (Uncastillo, Saragosse) – xviie siècle (Flandres) : jurisconsulte en Italie et dans les Flandres. D’ascendance noble, il obtint le grade de docteur à Bologne en droits civil et canon. Il fut notamment auditeur de Calabre en 1633, et juge criminel à Naples en 1637 (Fuertes de Gilbert Rojo, Manuel, « Antonio Fuertes Biota », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Furió Ceriol, Fadrique, pseudonyme de Miquel-Joan Ceriol i Balle, 1527 (Valence) – 1592 (Valladolid) : humaniste, écrivain. Licencié en théologie et docteur en droits civil et canon. Il voyage en France (1546-1551), dans les Flandres (il étudie à Louvain et y publie son Institutionum Rhetoricarum en 1554), en Angleterre (1554-1555, un voyage qu’il fit probablement en qualité de conseiller au service de Philippe II), en Allemagne, au Danemark, en Autriche et en Italie. Il participe à plusieurs batailles, notamment en Lorraine de 1552 à 1559. En 1556, il publie une de ses œuvres les plus importantes, le Bononia sive De Libris Sacris in vernaculam linguam convertendis, dans laquelle il se prononce en faveur de la traduction de la Bible en langues vernaculaires. La polémique qui en suivit le mena en prison pendant quelques mois de l’année 1556. À sa sortie de prison, il se réinscrit à l’Université de Louvain et publie en 1559 son Consejo i Concejeros del Príncipe, ce qui lui valut de nouveaux déboires judiciaires, qui le poussèrent à se réfugier en Allemagne. Il y rencontre des envoyés de Philippe II qui lui proposent le pardon du roi et la possibilité de rentrer en Espagne pour y exercer une charge à la cour, en échange de son silence et de la promesse qu’il ne publiera pas la suite de son Consejo i Concejeros del Príncipe. Furió Ceriol reprend donc la route de l’Espagne en 1563. On le retrouve à Valence, puis en 1566 à la cour en tant que gentilhomme de la Maison du Roi. Il est envoyé en mission aux Pays-Bas en 1573, où il accompagne le nouveau gouverneur Luis de Requesens. Il y observe quatre ans durant le déroulé de la guerre, observations dont il tire ses Remedios, adressés à Philippe II, recueil de solutions pour apaiser les troubles agitant les Flandres. Il suit les troupes espagnoles en Italie, et revient finalement en Espagne en 1578 (Pérez Durá, F. Jorge, « Miguel Juan Ceriol Balle », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
751Garau, Francisco, xviie siècle (?) – xviiie siècle (?) : jésuite, titulaire de la chaire de théologie du Collège jésuite de Belén. La première de couverture de la Tercera parte. Del sabio instruido de la naturaleza nous apprend qu’il fut « examinador synodal de Barcelona, Zaragoça, Mallorca, y otros Obispados; Calificador del Santo Oficio ».
Gómez Texada (de Tejada) de los Reyes, Cosme, 1593 (Tolède) – 1648 (Talavera de la Reina, Tolède) : religieux, humaniste, poète et historien converso d’origine. Il étudia chez les jésuites d’Oropesa, puis à l’Université d’Alcalá, et à Salamanque, dont il sortit licencié en théologie (Madroñal Durán, Abraham, « Cosme Gómez de Tejada y de los Reyes », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Gonçález (González) de Cellorigo, Martín, 1570 (La Rioja) – 1620 (Tolède) : écrivain arbitriste, licencié, avocat de la Chancellerie royale de Valladolid et de l’Inquisition (Fernández Delgado, Rogelio, « Martín González de Cellorigo », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Gracián de la Madre de Dios (Gracián Dantisco), Gerónymo, 1545 (Valladolid) – Bruxelles (1614) : carme déchaux et écrivain (Rodríguez, José Vicente, « Jerónimo Gracián Dantisco », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Gracián y Morales, Baltasar, 1601 (Belmonte de Gracián, Saragosse) – 1658 (Tarazona, Saragosse) : écrivain jésuite. Il étudie la philosophie à Calatayud, puis la théologie au collège de Saragosse jusqu’en 1627, année de son ordination sacerdotale. Au collège de Lérida il enseigne la grammaire et la théologie morale jusqu’en 1633. Il enseigne ensuite à Gandía jusqu’en 1636, puis, jusqu’en 1639, il enseigne la philosophie et la théologie morale au collège de Huesca. C’est là qu’il se lie d’amitié avec l’aristocrate local Vincencio Juan de Lastanosa, qui deviendra pour lui un protecteur et un mécène, et dont il fréquente les amis écrivains et érudits. En 1637 paraît à Huesca son premier ouvrage, El Héroe, qu’il publie sous pseudonyme (Lorenzo Gracián, le nom de son frère), afin de ne pas avoir à demander les autorisations hiérarchiques nécessaires aux auteurs jésuites pour publier. En 1639, il devient le confesseur du vice-roi d’Aragon, Francesco Maria Carraffa, duc de Nocera. Il publie cette même année El Político don Fernando el Católico à Saragosse, toujours sous pseudonyme. En 1642, il publie à Madrid une première version de son traité de rhétorique Arte de ingenio. Une réélaboration de ce traité suivra, en 1648, sous le titre d’Agudeza y arte de ingenio, à Huesca. En 1646, il est nommé chapelain de camp au sein de l’armée du marquis de Leganés, dans le cadre de la guerre franco-espagnole ayant pour théâtre la Catalogne. Il publie cette même année à 752Huesca son Discreto, toujours sous pseudonyme. Suit en 1647 à Huesca, et sous pseudonyme également, son recueil de conseils l’Oráculo manual y arte de prudencia. En 1651 il exerce en tant que confesseur, prédicateur, et titulaire de la chaire d’Écritures saintes au Collège de Saragosse. Cette même année 1651, sous l’anagramme de García de Marlones, il publie à Saragosse la première partie de son grand roman allégorique El Criticón, puis la deuxième partie en 1653 à Huesca (mais peut-être en réalité à Saragosse), cette fois-ci sous son alias habituel, Lorenzo Gracián. En 1655, il publie à Saragosse la seule œuvre qu’il ait signée de son véritable nom, avec l’approbation de la Compagnie, Le Comulgatorio, un art de bien communier. Il publie enfin la troisième partie du Criticón à Madrid en 1657 sous le nom de son frère Lorenzo, ce qui lui attire enfin toutes les foudres de sa hiérarchie, exaspérée de la désinvolture dont il fait preuve en publiant ainsi des œuvres sans son aval. Il fait l’objet en 1658 d’un blâme public. On lui retire sa chaire d’Écritures saintes, et on l’envoie au modeste collège de Graus (Laplana Gil, José Enrique, « Baltasar Gracián y Morales », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Guadalajara y Xavier, Marco de, xvie siècle (Saragosse) – 1630 (Saragosse) : carme, historien, écrivain (Velasco Bayón, Balbino, « Marcos Guadalajara y Xavier », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Guevara, Antonio de, 1480 ? (Treceño, Cantabrie) – 1545 (Mondoñedo) : écrivain franciscain, évêque de Cadix et de Mondoñedo et prédicateur de Charles Quint, qu’il accompagne en 1535 dans son expédition de Tunis, puis en Sicile, à Naples et à Rome. Une des ses œuvres les plus célèbres est le Menosprecio de corte y alabanza de aldea (Márquez Villanueva, Francisco, « Antonio de Guevara », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Gutiérrez de los Ríos y Córdoba, Francisco, 1644 – 1721 : troisième comte de Fernán Núñez, ambassadeur d’Espagne en Pologne et en Suède (1670-1675). Écrivain que l’on rattache au courant des novatores. Militaire, il lutte du côté des Bourbons lors de la Guerre de succession (voir Blutrach Jelín, Carolina, « El tercer conde de Fernán Núñez y la “Europa de los sabios” », Guimerá Ravina, Agustín ; Peralta Ruiz, Víctor (coords.), Actas de la VIII Reunión Científica de la Fundación Española de Historia Moderna (Madrid, 2-4 de Junio de 2004), Volume II, Madrid, Fundación Española de Historia Moderna, 2005, p. 363-377).
Herrera y Tordesillas, Antonio de, 1549 (Cuéllar, Ségovie) – 1625 (Madrid) : chroniqueur et historien. De 1570 à 1575, il est en Italie au service du prince Vespasiano Gonzaga Colonna. Lorsque celui-ci est nommé vice-roi 753de Navarre, Herrera y Tordesillas l’accompagne à Pampelune. Colonna le présente à Philippe II comme historien. Il deviendra au cours de sa carrière « cronista mayor de las Indias », et « cronista de Castilla ». À côté de ses activités d’historien, il exerce aussi des responsabilités auprès de l’Inquisition, en tant de familier et secrétaire. Il a aussi traduit en espagnol des parties de l’œuvre de Tacite ainsi que la Raison d’État de Giovanni Botero (Cuesta Domino, Mariano, « Antonio Herrera y Tordesillas », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Horozco y Covarrubias, Juan de, vers 1540 (Tolède) – 1610 (Guadix, Grenade) : écrivain, évêque d’Agrigente en Sicile et de Guadix (voir Zafra Molina, Rafael, « Nuevos datos sobre la Obra de Juan de Horozco y Covarrubias », IMAGO. Revista de Emblemática y Cultura Visual, no 3, 2011, p. 107-126).
Inca Garcilaso de la Vega, 1539 (Cuzco) – 1616 (Cordou) : historien, fils du capitaine Garcilaso de la Vega et d’Isabel Chimpu Ocllo, noble inca. En 1560, il part pour l’Espagne, où il entame une carrière militaire, participant notamment à la répression des soulèvements dans les Alpujarras, puis dans un deuxième temps, une carrière d’écrivain et d’historien (Ossio Acuña, Juan, « Garcilaso de la Vega », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Lanario y Aragón, Francisco, xvie siècle – xviie siècle : je n’ai pu trouver que peu d’informations sur cet auteur, mis à part ce qu’on peut lire de lui sur la première de couverture des Tratados del Principe y de la guerra : « Duque de Carpiñano Cauallero de la Orden de Calatraua, y del Consejo de guerra de su Magestad, en los Estados de Flandes. »
Lancina, Juan Alfonso de, xviie siècle (Huete, Cuenca) – fin du xviie siècle ou début du xviiie siècle (?) : administrateur, écrivain, traducteur et historien. D’ascendance noble. En Italie, il occupa un poste de juge de la grande Cour de la Vicaría de Naples, et lors des révoltes de Messine, il fut nommé superintendant délégué « en las materias de Estado, inconfidentes y contrabando » dans les villes de la Calabre et « auditor general » de l’armée. De retour en Espagne, il publia plusieurs ouvrages, espérant que ces derniers l’aideraient à trouver un poste, mais la réception de ses ouvrages fut plutôt mitigée (Bermejo Cabrero, José Luis, « Juan Alfonso de Lancina », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Láynez, Joseph (José Láinez), xvie siècle (Madrid) – 1667 (Grenade) : augustin récollet, évêque de Guadix et écrivain (Llin Cháfer, Arturo, « José Láinez », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
754López Bravo, Matheo, xvie siècle – xviie siècle : je n’ai pu rassembler que peu d’informations sur cet auteur. Sur la première de couverture de son De rege, et regendi ratione, il se déclare « jurisconsulto ». Dans l’édition de 1627 de ce même texte (Madrid, veuve de Ludouici Sanctii), il est précisé dans la « suma de la tassa » qu’il est « licenciado » et « Alcalde de la Casa y Corte de su Magestad, y de sus Reales obras, y bosques ».
López de Vega, Antonio, vers 1586 (Lisbonne) – vers 1656 (Madrid) : écrivain (Lucero Sánchez, Ernesto, « Antonio López de Vega », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
López Madera, Gregorio, 1562 (Madrid) – 1649 (Madrid) : juriste, écrivain, conseiller royal (oidor du Conseil de Castille en 1619). Licencié en droits civil et canon via les Universités de Salamanque et d’Alcalá de Henares. Il a enseigné à l’Université Complutense (Alvarado Planas, Javier, « Gregorio López Madera », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Madariaga, Juan de, xvie siècle (Valence ?) – 1619 (Portaceli, Valence) : écrivain et religieux. Il étudie la jurisprudence à Valence puis à Salamanque dont il sort diplômé. Il entre dans les ordres en 1585, comme chartreux à Portaceli. Son traité Del Senado y del Príncipe, dont il est question dans le présent ouvrage, a connu une fortune contrariée depuis sa publication en 1617 : la hiérarchie de Madariaga déclara qu’il était impropre d’un chartreux d’écrire au sujet de matières juridiques. L’œuvre fut toutefois republiée de façon posthume, et sans modification d’importance dans le texte, sous le titre de Gobierno de príncipes (1626) ; son nom n’apparaît toutefois pas en première de couverture de cette édition et le texte est attribué à « vn devoto religioso que por su humildad no se nombra » (Oliva Manso, Gonzalo, « Juan de Madariaga », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Mallea, Salvador de, xvie siècle (Grenade) – xviie siècle : peu d’informations sur cet auteur. Religieux de l’ordre de la « Santissima Trinidad Calçados » d’après la première de couverture du Rey pacífico étudié dans le présent ouvrage.
Mariana, Juan de, 1536 (Talavera de la Reina, Tolède) – 1624 (Tolède) : jésuite, théologien, historien, écrivain politique. En 1547, très jeune, il intègre l’Université d’Alcalá, où il étudie la philosophie et la théologie. Avant d’avoir dix-sept ans, il choisit d’intégrer l’ordre des jésuites. Après la fin de son noviciat et de ses études à Alcalá, on l’envoie enseigner la théologie au Collège jésuite de Rome, puis au Collège jésuite en Sicile. En 1569 il s’établit à Paris au Collège jésuite de Clermont, où il enseigne la pensée de saint Thomas, et où il obtient son doctorat en théologie à la 755Sorbonne. En 1574, il rentre à Tolède, où il se consacre à l’étude de la théologie et des langues orientales. Ses compétences philologiques l’amènent à participer, à la demande de l’Inquisition, à l’examen de la Bible polyglotte éditée par Benito Arias Montano, à laquelle il se déclare favorable. En 1584, il participe, à la demande de l’inquisiteur général Quiroga, à l’élaboration d’un Índice prohibitorio y expurgatorio de libros. En 1592, il publie à Tolède son Histoire générale de l’Espagne en latin, qu’il traduit en espagnol en 1601. En 1599, il publie le De Rege et regis institione libri III. Cet ouvrage suscita une vive polémique en France, du fait de thèses perçues comme légitimant le régicide. Le traité est condamné en Sorbonne et en 1610 le Parlement de Paris décide de brûler publiquement cet ouvrage. En 1609, il publie un essai, au sein d’un recueil, dénonçant les manipulations monétaires ayant eu lieu depuis 1602, lorsque Philippe III demanda que la monnaie de billon (vellón) fabriquée à partir d’alors soit uniquement de cuivre, sans aucune trace d’argent, et à un poids réduit de moitié par rapport aux émissions précédentes (De Monetae Mutatione). Ce traité est jugé provoquant vis-à-vis de l’autorité royale, et son auteur s’attire alors les foudres de l’Inquisition. Maintenu quelques temps en captivité, il ne semble pas toutefois que les charges dont il fit l’objet aient donné lieu à des condamnations (Fernández Delgado, Rogelio, « Juan de Mariana », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Márquez, Juan, 1565 (Madrid) – 1621 (Salamanque) : augustin, professeur d’université, prédicateur royal (1616), consultant (consultor) de l’Inquisition (1619), conseiller de la cour (1619), écrivain. Il entre dans les ordres en 1581, et devient docteur en théologie par l’Université de Tolède en 1588. Il enseigne à l’Université de Salamanque en 1597, où il obtient une chaire en théologie en 1607 (Lazcano González, Rafael, « Juan Márquez de Villarreal », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Mártir Rizo, Juan Pablo, 1593 (Madrid) – 1642 (Madrid) : prêtre, écrivain politique, historien et poète (Santos López, Modesto, « Juan Pablo Mártir Rizo », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Melo, Francisco Manuel de, 1608 (Lisbonne) – 1666 (Lisbonne) : écrivain, militaire, diplomate espagnol et portugais. Il a reçu une éducation dans le Collège jésuite de Lisbonne (Bernat Vistarini, Antonio, « Francisco Manuel de Melo », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Melo, Luis de, xviie siècle, Portugal ? : peu d’informations disponibles sur cet auteur. Voici celles qui figurent sur la première de couverture de sa Politica evangelica : « Doctor en Theologia, y en ambos derechos : Inquisidor del Supremo Consejo de la Inquisicion de Portugal, Dean de Braga, y Cura proprio de Xorquera y sus annexos. »
756Mendo, Andrés, 1608 (Logroño, La Rioja) – 1684 (Madrid) : jésuite, prédicateur, écrivain, censeur (calificador) de l’Inquisition (Burrieza Sánchez, Javier, « Andrés Mendo », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Mendoça (Mendoza), Bernardino de, vers 1540 (Guadalajara) – 1604 (Madrid) : ambassadeur, militaire, écrivain. D’ascendance aristocratique, il étudie à l’Université d’Alacalá de Henares, où il obtient une licence en Art et Philosophie, mais il abandonne vite les études pour se consacrer aux armes. En 1563 il participe à la campagne d’Oran, à la prise du Peñón de Vélez de la Gomera en 1564, et au secours de Malte en 1565. À partir de 1567, il sert sous les ordres du duc d’Albe dans ses opérations de répression aux Pays-Bas, et en devient même très proche. C’est par ailleurs sur la route des Pays-Bas qu’il effectue sa première mission diplomatique, quand le duc d’Albe l’envoie auprès du pape afin de lui expliquer pourquoi les armées espagnoles n’attaqueraient pas en route les calvinistes de Genève. Lors de son séjour dans les Pays-Bas, de 1567 à 1577, il est très militairement et politiquement impliqué ; il tirera de son expérience des Comentarios a la Guerra de los Países Bajos (1592). En 1577, Philippe II le nomme ambassadeur en Angleterre, poste qu’il occupe à partir de 1578, et qu’il quitte en 1584, lorsque son implication dans un complot en faveur de Marie Stuart contre Isabelle Ire est éventée. Philippe II le nomme ensuite ambassadeur en France, où il travaille au soutien de la Ligue catholique française. Épuisé, malade et aveugle, il demande à être relevé de ses fonctions, et rentre en Espagne en 1592. Les dernières années de sa vie sont consacrées à l’édition de ses œuvres : ses Comentarios cités plus haut, sa Teorica y pratica de guerra (1595) et sa traduction du latin à l’espagnol de Juste Lipse, Los seis Libros de las Politicas (1604). Cabañas Agrela, José Miguel, « Bernardino de Mendoza », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Meneses, Sebasteao Cesar de, xviie siècle, Portugal : ecclésiastique et écrivain portugais, évêque de Coimbra.
Mercader y de Cerbellón, Gaspar, xviie siècle : Je n’ai pu trouver que peu d’informations sur cet auteur, si ce n’est qu’il est comte de Cerbellón.
Mexía, Pedro, 1497 (Séville) – 1551 (Séville) : humaniste, écrivain, historien. Issu de la petite noblesse, il est en 1537 cosmographe de la Casa de Contratación de Séville, et en 1548, il est nommé chroniqueur impérial. Sa Silva de varia lección (1540) reste son œuvre la plus célèbre (Alburquerque García, Luis, « Pedro Mexía », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Moles, Fadrique, xvie siècle : peu d’informations sont disponibles sur cet auteur. D’après la première de couverture de son Amistades de principes, il est « Cauallero del Orden Militar de san Juan ».
757Monçón (Monzón), Francisco de, xve siècle (Madrid) – 1575 (Lisbonne) : chanoine, prédicateur, chapelain royal, calificador (censeur) de l’Inquisition. Diplômé de l’Université d’Alcalá de Henares en arts et théologie, il enseigne aux Universités de Lisbonne et de Coimbra, dont il obtient la chaire de théologie. À ceci s’ajoutent des fonctions au sein de l’Inquisition portugaise, et de chapelain du roi Juan III du Portugal et de son petit-fils et successeur Sébastien (Gómez del Val, Fernando, « Francisco Monzón », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Montano, Vicente, xviie siècle (né à Palerme) : capitaine, il enseigna les mathématiques à Rome et en Sicile et fut gouverneur de l’île de Pantanalia (Pantelleria probablement). Voir l’introduction de Manuel Martín Rodríguez dans l’édition de l’Arcano de príncipes étudiée dans le présent ouvrage.
Morales Polo, Luys de, xviie siècle : peu d’informations sur cet auteur. La première de couverture de son Epitome de los hechos y dichos del emperador Trajano nous apprend qu’il fut « mestre de campo ».
Mur, Luis de, 1598 (Tudela, Navarre) – ? : peu d’informations existent sur cet auteur. Dans la version du Tiberio ilustrado disponible sur Googlebooks et se trouvant à la Bibliothèque de Catalogne, se trouve une notice biographique manuscrite sur cet auteur, dont j’ai recueilli les informations sur la naissance, mais rien n’y figure sur sa mort. La première de couverture nous apprend qu’il fut « Licenciado », « del Consejo de su Magestad, y su Alcalde en la Corte mayor de Nauarra ».
Mut, Vicente, 1614 (Palma de Mallorca) – 1687 (Palma de Mallorca) : astronome, ingénieur, physicien, écrivain. Après une éducation chez les jésuites, il devient docteur en jurisprudence, puis embrasse une carrière militaire qui le mène au grade de « sargento mayor ». Il fut aussi administrateur, et chroniqueur de Majorque. Il consacre une grande partie de sa vie à l’étude de l’astronomie (Navarro Brotons, Víctor, « Vicente Mut », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Narbona, Eugenio de, xvie siècle (Tolède) – xviie siècle (?) : écrivain. Docteur en droit canon, il fut protonotaire apostolique et curé à Tolède (Peña Echeverría, Javier, « Eugenio de Narbona », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Nieremberg, Juan Eusebio, 1595 (Madrid) – 1658 (Madrid) : jésuite, philosophe, théologien et écrivain. Issu d’une famille allemande au service de Marie d’Autriche, fille de Charles Quint, lorsqu’elle fut l’épouse de l’empereur Maximilien II. Au Collège impérial de Madrid, il occupe la chaire de sciences naturelles et celle des Écritures saintes. Parmi ses œuvres, sa plus célèbre est certainement son ouvrage ascétique De la 758diferencia entre lo temporal y eterno o crisol de desengaños (1640), Didier, Huges, « Juan Eusebio Nieremberg y Ottin », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Núñez de Castro, Alonso, xvie siècle : chroniqueur royal.
Orozco, Alonso de, 1500 (Tolède) – 1591 (Madrid) : augustin, prédicateur royal de Charles Quint (1554), fondateur de couvent, écrivain. Il fut canonisé en 2002 (Orcasitas, Miguel Ángel, « San Alonso de Orozco », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Osório da Fonseca, Jerónimo, 1506 (Lisbonne) – 1580 (Tavires) : évêque de Sylves (1564) et écrivain portugais. Il étudie très jeune à Salamanque (les langues anciennes, puis le droit), mais aussi à Paris (la dialectique), où il s’approche du cercle d’Ignace de Loyola. Il étudie enfin la théologie sacrée à Bologne (voir Prades Vilar, Mario, « La reivindicación del catolicismo militante en el antimaquiavelismo ibérico del siglo XVI. El De nobilitate christiana (1542) de Jerónimo de Osorio », Revista del Instituto Riva-Agüero, vol. 2, no 1, mai 2017, p. 87-88).
Palafox y Mendoça (Mendoza), Juan de, 1600 (Fitero, Navarre) – 1659 (El Burgo de Osma, Soria) : vice-roi de Nouvelle-Espagne, archevêque de Mexico, évêque de Puebla de los Ángeles (1640) puis d’Osma-Soria (1653), béat, écrivain, docteur en lois (Martínez, Gregorio Bartolomé, « Beato Juan de Palafox y Mendoza », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Pereira, Benito, 1535 (Ruzafa, Valence) – Rome (1610) : écrivain jésuite, titulaire de la chaire d’Écriture sainte du Collège jésuite de Rome (Dupin, Louis Ellies, Nouvelles bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, Amsterdam, Pierre Humbert, 1711, tome XVII, p. 44-45).
Pereyra, Abraham, xviie siècle : écrivain juif d’Amsterdam. Je n’ai pu trouver sur cet auteur que des informations rares et contradictoires.
Pizarro y Orellana, Fernando, xviie siècle. Peu d’informations sur cet auteur. Voici ce qu’il dit de lui-même sur la première de couverture de son Varones ilustres del Nuevo Mundo : « Cauallero de la Orden de Calatraua, Commendador de Vetera, del Consejo de Ordenes, y aora del Real Supremo de Castilla. »
Portocarrero y Guzmán, Pedro, 1640 (Montijo, Badajoz) – 1708 (Avignon) : Patriarche des Indes (1691), écrivain, grand chapelain du roi Charles II, archevêque de « Tyro ». Issu d’une famille aristocratique, il étudie le droit canon à l’Université de Salamanque (Sanz Ayán, Carmen, « Pedro Portocarrero Guzmán », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
759Puente, Juan de la, xvie siècle (?) – 1629-16441 (?) : chanoine dominicain, écrivain, doyen et directeur du couvent de saint Thomas de Madrid, censeur de l’Inquisition (Fernández-Carrión, Miguel Héctor, « Juan de la Puente », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Quevedo, Francisco de, 1580 (Madrid) – 1645 (Villanueva de los Infantes, Ciudad Real) : écrivain. Il étudie chez les jésuites. En 1613, il entre au service du duc d’Osuna, vice-roi d’abord en Sicile puis à Naples, mais il tombera en disgrâce auprès d’Osuna en 1619, en ayant obtenu l’habit de Saint-Jacques toutefois en 1618. Il revient à Madrid, puis est brièvement exilé à La Torre de Juan Abad, à la demande de Philippe IV à son arrivée au pouvoir, du fait d’une vie jugée licencieuse par la Junta para la Reformación de las Costumbres. Il obtiendra plus tard le señorío de cette même Torre de Juan Abad. Il vient ensuite à la cour où il entretient d’excellents rapports avec le comte-duc d’Olivares de 1625 à 1628. Il prend parti en faveur de saint Jacques dans la querelle du patronage de l’Espagne (1628) contre les partisans de sainte Thérèse d’Ávila. D’un tempérament parfois orageux, il s’implique dans différentes polémiques, et compose des textes à l’antisémitisme virulent. Ses prises de positions tranchées lui valent parfois d’être exilé à La Torre de Juan Abad. En 1628, il est toutefois rappelé par le cardinal Trejo, président du Conseil royal, pour écrire un texte de propagande défendant la manipulation par le comte-duc de la monnaie de billon (vellón) : Quevedo s’exécutera dans le Chitón de las Tarabillas (1631), texte sur lequel son nom ne figure pas. Ses rapports avec Olivares vont aller alors en se dégradant. En 1639, il est arrêté, possiblement pour des raisons politiques : alors que l’Espagne est en guerre avec la France, Quevedo aurait mené sa propre politique d’interférence dans la politique interne de la France, quand Olivares avait besoin de contrôler tous les tenants et les aboutissants des opérations contre l’ennemi français, sans avoir à s’inquiéter d’un agent libre opérant dans la marge de sa propre diplomatie. Il n’est libéré qu’en 1643, après la chute du comte-duc. Il mourra quelques années après, laissant derrière lui une œuvre abondante et variée, allant de la réflexion politique à la littérature picaresque (El Buscón, vers 1604) ; de la poésie à la philosophie stoïcienne (Jauralde Pou, Pablo, « Francisco de Quevedo y Villegas », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Quirante del Toboso, Luis, xviie siècle : peu d’informations disponibles sur cet auteur. Voici ce qu’on peut lire de lui sur la première de couverture de son Espiritu de Francia : « Secretario del Eminentissimo Cardenal Guillermo de Fustemberg, Obispo de Argentina en Aleman llamada Strasburg. »
760Ramírez de Prado, Lorenço, 1583 (Zafra, Badajoz) – 1658 (Madrid) : conseiller royal, diplomate, écrivain et traducteur. Issu d’une famille noble, il est licencié en droits civil et canon. Il participe notamment à l’ambassade spéciale envoyée auprès de Louis XIII en 1628 dans le cadre d’affrontements avec l’Angleterre et de la possible intervention française dans l’affaire de Mantoue et du Montferrat (Solís de los Santos, José, « Lorenzo Ramírez de Prado », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Remírez de Arellano, Juan José, xviie siècle : peu d’informations sur cet auteur. Voici ce qu’on peut lire de lui sur la première de couverture de sa Republica christiana : « Clerigo Presbytero, professor de Diuinas, y humanas letras ». On apprend aussi dans les textes liminaires d’approbation qu’il est « Licenciado » et « Abogado de los Reales Consejos, y Relator propietario en el de la Santa Cruzada ».
Remón, Alonso, 1561 (Vara de Rey, Cuenca) – Madrid (1632) : religieux de l’ordre de Notre-Dame-de-la-Merci (mercedario), chroniqueur, écrivain, prédicateur. Il est licencié de l’Université d’Alacalá (Vázquez Fernández, Luis, « Alonso Remón », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Ribadeneyra, Pedro de, 1526 (Tolède) – 1611 (Madrid) : jésuite, théologien, historien, écrivain spirituel et politique. Il est un page de quatorze ans au service du cardinal Alexandre Farnèse lorsqu’il rencontre à Rome Ignace de Loyola, venu faire approuver la fondation de la Compagnie de Jésus par Paul III. Sa formation universitaire le mène à Paris, Louvain, Rome et Padoue. Il enseigne la rhétorique au Collège jésuite de Palerme. Il est ordonné prêtre en 1553. Il exécute différentes missions au service de la Compagnie, et, en 1557, Philippe II l’appelle à Londres pour assister spirituellement son épouse alors malade, Marie Tudor. En 1572 il achève sa biographie en latin d’Ignace de Loyola. En 1574, il revient définitivement en Espagne. Il y publie son Historia eclesiástica del cisma de Inglaterra (1588), et après le désastre de l’Invincible Armada son Tratado de la tribulación (1589). Citons bien sûr aussi son Príncipe cristiano de 1595 (Pego Puigbó, Armando, « Pedro de Ribadeneira », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Rojas Villandrando, Agustín de, 1572 (Madrid) – vers 1635 (?) ; écrivain, soldat, notaire, acteur (Sáez Raposo, Francisco, « Agustín Rojas Villandrando », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Saavedra Fajardo, Diego, 1584 (Algezares, Murcie) – 1648 (Madrid) : diplomate et écrivain. Issu d’une famille noble, il étudie les lois et le droit canon à l’Université de Salamanque. En 1610, il est à Rome. Il est alors au service 761du cardinal Gaspar de Borja pendant une dizaine d’années, puis comme secrétaire de l’ambassade à Rome. Lorsque Gaspar de Borja est nommé vice-roi de Naples, il en est secrétaire d’État et de la guerre (1620). La deuxième partie de sa carrière, de 1633 à 1646, se concentre en Europe centrale : sept ans durant, il représente l’Espagne auprès de Maximilien duc de Bavière, puis comme agent diplomatique au sein de l’Empire, et surtout comme plénipotentiaire dans les négociations au congrès de Münster (1643-1648) qui mèneront à la Paix de Westphalie. Notons aussi sa participation comme plénipotentiaire à la Diète impériale de Ratisbonne en 1640, alors que sur son temps libre il corrige les épreuves de la première édition de son Idea de un príncipe político cristiano, publiée à Munich cette même année. C’est aussi à ce moment qu’il reçoit le titre de chevalier de l’Ordre de saint Jacques. En 1646, il revient en Espagne, qu’il ne quittera plus, et occupe jusqu’à sa mort une place au Conseil des Indes (Aldea Vaquero, Quintín, « Diego de Saavedra Fajardo », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Salazar, Diego de, xve siècle – xvie siècle : militaire espagnol, capitaine, sur qui je n’ai pu trouver presque aucune information. Dans son Tratado de re militari, il déclare avoir servi sous les ordres de Gonzalo Fernández de Córdoba.
Salazar, Juan de, xvie siècle – xviie siècle : religieux de l’Ordre de saint Benoit, abbé de la maison royale.
Salmerón, Marcos, 1588 (Buendía, Cuenca) – 1648 (Madrid) : religieux mercedario (ordre dont il fut général), prédicateur et conseiller royal, censeur (calificador) de l’Inquisition, écrivain (Vázquez Fernández, Luis, « Marcos Salmerón », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Salzedo, Jerónimo, xviie siècle : je n’ai pu trouver que très peu d’informations sur cet auteur. Il fait partie des « Clerigos Menores ».
San Juan, Raphael de, xviie siècle : peu d’informations disponibles sur cet auteur, mis à part celles figurant sur la première de couverture du Camino real : « Religioso Descalço del Orden de la Santissima Trinidad, Redencion de Cautivos, Difinidor General, y Provincial que ha sido ; Natural de la Villa de Ochagavia, en Val de Salazar, Reyno de Navarra. »
Santa María, Juan de (Portocarrero y Enríquez de Cisneros, Juan), 1550/1551 (Benavente, Zamora) – Madrid (1622) : franciscain déchaussé, historien, écrivain (Williams, Patrick, « Juan Portocarrero y Enríquez de Cisneros », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Sepúlveda, Juan Ginés de, 1490 (Pozoblanco, Cordoue) – 1573 (Pozoblanco) : humaniste, traducteur, historien, écrivain. Il étudie la philosophie et le grec à l’Université d’Alcalá de Henares, puis la théologie à Sigüenza. En 7621515, il part pour Bologne et intègre le Collège d’Espagne. À Bologne il suit les classes de philosophie de Pietro Pomponazzi et il étudie le droit et la théologie. En 1523, il est docteur en arts et théologie. Il traduit alors en latin des œuvres d’Aristote. En 1523, il est à Rome, où il entretient de bons rapports avec le pape Clément VII. Il se joint à la querelle du libre-arbitre, et répond à Luther en publiant en 1526 De fato et libero arbitrio contra Lutherum. En 1535, il publie à Rome son Democrates primus. En 1536, il rentre en Espagne lorsque Charles Quint le nomme chapelain et chroniqueur royal. Il est aussi nommé tuteur du prince Philippe. En 1548 à Paris, paraît sa traduction latine de la Politique d’Aristote. En 1544, il rédige son Democrates secundus, qui restera inédit jusqu’au xixe siècle. En 1550, à Valladolid, il est appelé à présenter ses arguments face à ceux de Bartolomé de Las Casas concernant la nécessité de soumettre les Indiens par la force (Coroleu Lletget, Alejandro, « Juan Ginés de Sepúlveda », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico)
Setanti, Joaquin, vers 1540 (Barcelone) – 1617 (Barcelone) : écrivain catalan. La première de couverture des Frutos de historia nous apprend qu’il est « Cauallero del habito de Montesa ». Voir les commentaires d’Emilio Blanco à son édition des Centellas de varios conceptos, Universitat de les Illes Balears, 2006.
Solanes, Francisco, xviie siècle – xviiie siècle : docteur et titulaire de la chaire de lois de l’Université de Barcelone, écrivain, juriste.
Solórzano Pereira, Juan de, 1575 (Madrid) – 1655 (Madrid) : juriste, professeur d’université, magistrat (oidor) de la Real Audiencia de Lima (1609), fiscal (procureur) du Conseil des Finances (1628), du Conseil des Indes (1628), du Conseil de Castille (1633), conseiller des Indes, et conseiller honoraire du Conseil de Castille, chevalier de l’Ordre de saint Jacques. Il est reçu docteur en lois à l’Université de Salamanque en 1608, où il enseignera ensuite les lois (Barrios Pintano, Feliciano, « Juan de Solórzano y Pereira », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Suárez, Francisco, 1548 (Grenade) – 1617 (Lisbonne) : jésuite, théologien, philosophe, juriste. Après des études à l’Université de Salamanque et au Collège jésuite de la même ville, il enseigne dans plusieurs collèges espagnols, avant de partir enseigner la théologie au Collège de Rome en 1580. En 1585 il enseigne à l’Université d’Alcalá de Henares, puis en 1597, il est titulaire de la chaire de théologie à l’Université de Coimbra (Rábade Romeo, Sergio, « Francisco Suárez », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Sueyro, Manuel (aussi Emanuel), 1587 (Anvers) – 1629 (Bruxelles) : humaniste, homme d’affaires, espion au service de l’Espagne, traducteur. D’ascendance 763judéo-portugaise, il réalise dans les Pays-Bas des opérations d’espionnage pour le compte de la couronne espagnole. En 1613, il publie à Anvers une traduction en espagnol des œuvres de Tacite (Echevarria Bacigalupe, Miguel Ángel, « Manuel Sueyro », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Torre, Felipe de la, xvie siècle : je n’ai pu trouver que de brèves informations sur cet auteur. Il a étudié à Alcalá (dont il est sorti diplômé en arts et philosophie en 15442), à Louvain, a été sensible aux idées protestantes, sans que cela ne l’empêche d’être nommé chapelain du roi en 1559. Voir les pages que lui consacre Ronald W. Truman, dans son ouvrage Spanish Treatises on Government, Society and Religion in the Time of Philip II, The « de regimine principium » and associated Traditions.
Torres, Juan de, xvie siècle – xviie siècle : écrivain jésuite.
Tovar Valderrama, Diego de, 1600 (Valladolid) – xviie siècle (?) : juriste, professeur de droit canon à l’Université d’Alcalá de Henares, chevalier de l’Ordre de saint Jacques (Alvarado Planas, Javier, « Diego de Tovar Valderrama », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Valdés, Francisco de, vers 1511/1512 (Gijón, Asturies ?) – 1580 (Piombino) : militaire (maestre de campo), écrivain. On le retrouve impliqué dans différents conflits, telle que la Guerre de Sienne (1552-1557), ou au service du duc d’Albe dans les Flandres. En 1580, il est nommé gouverneur de Piombino, où il mourra (Sánchez Martín, Juan Luis, « Francisco de Valdés », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Valle de la Cerda, Luis, vers 1540 (?) – 1607 (Madrid) : membre du Conseil des Finances, contador de la Santa Cruzada et écrivain (Reeder, John, « Luis Valle de la Cerda », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Vázquez, Gabriel, 1549 (Belmonte, Cuenca) – 1604 (Alcalá de Henares) : jésuite, théologien, professeur d’université. Il étudie chez les jésuites et à l’Université d’Alcalá de Henares. Il rejoint la Compagnie de Jésus en 1569. Il enseigne de 1575 à 1577 la théologie au Collège d’Ocaña. En 1585, il remplace Francisco Suárez au Collège romain, avant de revenir en Espagne en 1591. Enseignant à Alcalá de Henares, il se trouve alors souvent aux prises avec Francisco Suárez, sur des points de doctrine, et certaines de ses positions lui vaudront d’avoir à se rétracter, voire de connaître les geôles de l’Inquisition en 1602 (Burrieza Sánchez, Javier, « Gabriel Vázquez », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
764Vela, Juan, xviie siècle (Tolède) – vers 1675 (?) : voici les informations que l’on peut trouver sur cet auteur sur la première de couverture de sa Politica real, y sagrada : « El licenciado don Juan Vela, natural de la Imperial Ciudad de Toledo, Abogado que fue en la Real Chancilleria de la Isla Española, y Assessor de Juzgado de los Oficiales Reales, Teniente General, Auditor de Guerra, y Visitador subdelegado de las Reales Caxas, y de bienes de Difuntos, y de las Encomiendas de Indios en la Prouincia de Veneçuela, y aora presentado por su Magestad a vna Racion de la Iglesia Cathedral de la Ciudad de Valladolid en la Prouincia de Mechoacan. » L’introduction, rédigée par un ami de l’auteur, retrace l’ensemble de sa carrière aux Amériques et nous apprend notamment que Juan Vela a étudié aux Universités de Salamanque et de Tolède. Il sortit de cette dernière en 1651 avec le titre de bachiller en droit canon. Cette même introduction nous apprend que Juan Vela est mort alors que sa Politica achevait d’être imprimée, ce qui nous permet d’estimer la date de son décès à 1675, année de publication de cet ouvrage.
Velázquez, Juan Antonio, xviie siècle (?) : théologien jésuite.
Vera y Zúñiga, Juan Antonio de, 1583 (Mérida, Badajoz) – 1658 (Madrid) : comte de la Roca, diplomate, militaire, membre de l’Ordre de saint Jacques, conseiller au Conseil de la Guerre, des Finances, des Indes, écrivain. Tôt dans sa jeunesse, sa carrière militaire l’amène à participer à plusieurs batailles en Afrique du Nord. Il est proche d’Olivares, et participe par ses écrits à l’effort de propagande en faveur du pouvoir. Son influence et ses services lui vaudront notamment le titre de comte de la Roca (1627), après une mission en tant qu’ambassadeur extraordinaire en Savoie en 1625 et après avoir combattu en Valteline. De 1630 à 1644, il réside en Italie, et de 1630 à 1632, il est désigné ambassadeur extraordinaire en Savoie, puis de 1632 à 1642, ambassadeur ordinaire à Venise. De 1642 à 1644, il conseille le gouverneur de Milan, et effectue diverses missions diplomatiques en Italie, dont une ambassade extraordinaire à Venise en 1643. Il revient enfin en Espagne, à Madrid, où il décède en 1658 (Fernández Daza Álvarez, Carmen, « Juan Antonio de Vera y Zúñiga », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
Vermúdez (Bermúdez) de Pedraza, Francisco, 1576 (Grenade) – vers 1655 (Grenade) : chanoine de la cathédrale de Grenade, juriste, historien. Il fut avocat de la Real Chancillería de Grenade et des Reales Consejos de su Majestad (Barrios Aguilera, Manuel, « Francisco Bermúdez de Pedraza », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
765Zevallos, Gerónymo de (Ceballos, Jerónimo de), 1560 (Escalona) – 1641 (Tolède) : avocat, jurisconsulte, regidor de Tolède, écrivain. Le Greco nous en a laissé un portrait se trouvant au musée du Prado (Schwartz, Pedro, « Jerónimo de Ceballos », en Real Academia de la Historia, Diccionario Biográfico electrónico).
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- ISBN: 978-2-406-14968-2
- EAN: 9782406149682
- ISSN: 2494-7407
- DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-14968-2.p.0745
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 08-16-2023
- Language: French