Dès les premières années du xxe siècle Claudel s’intéresse à la question théologique des Anges, à travers saint Thomas d’Aquin, saint Augustin et Denys l’Aréopagite. Il en tire des « Propositions sur les Anges », et la « Seconde Note sur les Anges ». Outre la théorie, il met l’Ange en scène dans Le Soulier de Satin puis dans « Le Livre de Tobie ». Enfin l’Ange est l’objet d’une réflexion de haut vol sur le mot et la formule poétiques, articulée à la méditation sur le langage eschatologique.
