En rangeant ma bibliothèque, je tombe sur un ouvrage oublié intitulé Mélanges archéologiques, ouvrage édité à Toulouse en 1877. Parmi les textes réunis, je découvre un article pour moi inédit : « Souvenir du Cayla » par Marc Stephen. Cet article relate une visite au Cayla, visite accomplie une dizaine d’années plus tôt. L’auteur et un de ses amis ont alors été reçus par Marie de Guérin qui leur a fait les honneurs du lieu.
Nos amis ne me feraient-il pas un petit signe, précisément au moment où nous entreprenons une édition du journal et d’une partie de la correspondance de Marie ? Car c’est Marie, digne vestale de la famille, qui a été le témoin de la gloire qui allait rejaillir sur son frère et sur sa sœur. Si ses écrits ne possèdent pas le génie de ceux de son aînée, ils restent néanmoins un très intéressant témoignage de la vie au Cayla et de la notoriété et du succès des livres de Maurice et d’Eugénie. N’a-t-elle pas correspondu avec les membres les plus illustres de la société de l’époque dont, notamment, le comte de Chambord ?
En éditant cet ouvrage nous achèverons l’œuvre entreprise par l’Abbé Barthés et nous exaucerons son souhait de faire connaitre l’œuvre et la vie des Guérin.